Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GIRONDE VIGILANTE
Archives
29 décembre 2021

Covid-19

LCI du 29 décembre 2021 

Covid-19 : le pass vaccinal va-t-il être exigé à l’hôpital ?

COVID - Depuis l’annonce de Jean Castex du remplacement du pass sanitaire par un pass vaccinal, des internautes mettent en avant l’accès aux soins, qui serait donc conditionné à la vaccination. Or, d’après le projet de loi du gouvernement, l’hôpital ne sera pas concerné par le pass vaccinal.

Contre la nouvelle vague épidémique qui s’annonce dans les hôpitaux, le gouvernement a décidé d’instaurer le pass vaccinal, plus strict que le pass sanitaire puisqu’il exclut les personnes non-vaccinées, mais testées négatives. Rapidement après l’annonce faite par le Premier ministre de cette nouvelle mesure, des critiques ont émané au sujet de la discrimination qu’elle représenterait. Et très vite, le cas de l’hôpital s’est posé. 

À lire de nombreux tweets rédigés depuis, avec le pass vaccinal, les personnes non-vaccinées contre le Covid ne pourraient alors plus se faire soigner comme les autres. "Un patient non vacciné ne pourra plus avoir accès à l’hôpital. J’attends désormais la mobilisation des médecins de plateau des syndicats de l’Ordre, eux qui voulaient sauver des vies"s’est indigné Fabien Quedeville, un médecin généraliste très critique sur la politique sanitaire du gouvernement et les précédentes mesures de confinement.  

Depuis, les condamnations d’un tel dispositif à l’entrée même des hôpitaux se poursuivent. "Français qui travaillent, cotisent et payent des impôts, non vaccinés, ne pourront bientôt plus se faire soigner à l’hôpital !!!", s’est exclamé un internaute lundi soir tandis qu’un autre a répondu à un tweet du sénateur Loïc Hervé en ces termes : "Ma préoccupation essentielle concerne l'accès à l'hôpital (examens radiologiques, traitement lourds, RDV spécialiste...). Si le pass vaccinal s'applique à l'hôpital, cela signifie de facto que les non-injectés n'auront plus accès aux soins. C'est très grave". 

Un pass sanitaire déjà assorti d'exceptions 

Alors, quid des établissements de santé ? Vont-ils être logés à la même enseigne que les cinémas, restaurants ou autres établissements de loisirs et être conditionnés à la présentation d’un certificat de vaccination ? Au lendemain de l’annonce, tandis que le projet de loi commençait tout juste à être pensé et rédigé, la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), du ministère de la Santé, nous prévenait déjà que "la question de son application ou non aux établissements de santé" se poserait. Et celle-ci a fini par être tranchée. 

D’après le projet de loi qui a été présenté lundi 27 décembre en Conseil des ministres, et que nous avons pu consulter, le gouvernement ne prévoit pas d’instaurer le pass vaccinal à l’entrée des établissements de santé et médico-sociaux. Le texte dispose que l'accès à ces lieux sera subordonné "à la présentation soit du résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par la Covid-19, soit d’un justificatif de statut vaccinal concernant la Covid-19, soit d’un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination par la Covid-19". En d’autres termes, le pass sanitaire suffira pour accéder aux soins. Celui-ci est déjà demandé aujourd’hui et permet des exceptions : les urgences, par exemple, ne sont pas concernées par un tel justificatif.

À ce sujet, la DGOS nous précise cependant que le "projet de loi doit être débattu par les parlementaires, ce qui ne permet pas de garantir que sa teneur actuelle sera adoptée en l’état". Concrètement, un amendement peut être déposé pour faire appliquer le pass vaccinal à l’intérieur des hôpitaux. Le gouvernement, lui, espère une entrée en vigueur de ce certificat dès le 15 janvier. 

Sud-Ouest du 29 décembre 2021

2021 12 29 SO Nouvel appel de l'hôppital en grande tension

2021 12 29 SO 180 000 cas positifs en 24 heures

2021 12 29 SO 180 000 cas positifs en 24 heures2

2021 12 29 SO Bilan Covid en Gironde au 27 décembre 2021

2021 12 29 SO Des autotests en vente dans les grandes surfaces

2021 12 29 SO Des autotests en vente dans les grandes surfaces2

2021 12 29 SO Le coup de gueule des pharmaciens

2021 12 29 SO Le Covid en bref

2021 12 29 SO Le Covid en bref2 

2021 12 29 SO Faux passes sanitaires un homme écroué 

Sud-Ouest du 29 décembre 2021 

Covid-19 : Faux passes sanitaires : un homme écroué 

En août, un médecin du vaccinodrome d’Arcachon avait été ciblé par un individu qui a utilisé son profil pour accéder à l’Agence du numérique en santé. L’escroc a été retrouvé

2021 12 29 faux passesSuite à la création frauduleuse de fausses attestations de vaccination contre le Covid-19, un quadragénaire de la Drôme a été mis en examen pour escroquerie et écroué. THIERRY DAVID / « SUD OUEST » 

L’escroc ne prenait pas de repos. Pas même le dimanche et c’est ce qui l’a trahi. Le 8 août dernier, le médecin responsable du centre de vaccination Covid d’Arcachon, fermé en fin de week-end, a été ciblé par un individu qui a utilisé son profil professionnel pour se connecter sur le site de l’Agence du numérique en santé (ANS). 

Utilisant le numéro d’identification du médecin, vraisemblablement récupéré sur une ordonnance ou une attestation, le faussaire a édité ce jour-là 55 faux certificats de vaccination rapidement vendus 300 à 400 euros pièce. « Le médecin a indiqué dans sa plainte avoir autorisé par erreur une demande de connexion à son application mobile professionnelle en fournissant son code secret personnel », détaille le procureur de la République de Bordeaux, Frédérique Porterie. 

2021 12 29 faux passes2

Arrêté dans la Drôme 

Initiée par le commissariat d’Arcachon, l’enquête en flagrant délit pour escroquerie a été confiée par le parquet de Bordeaux à la direction zonale de la police judiciaire pour le Sud-Ouest. Les bénéficiaires des 55 faux passes ont été identifiés et étaient majoritairement domiciliés en région parisienne. C’est pourtant dans la Drôme que l’enquête a abouti. « Les investigations techniques sur les données de connexion au site Internet de l’assurance-maladie, réalisées en étroite collaboration avec l’ANS, ont permis d’identifier un individu très défavorablement connu pour de nombreuses escroqueries », précise le parquet de Bordeaux, qui a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire. 

L’escroc présumé, un quadragénaire, et sa conjointe ont été interpellés à Valence (Drôme) le 12 décembre dernier, un dimanche. Lors des perquisitions, deux véhicules Audi Q7 et Peugeot 3008, 1 000 euros, 5000 francs suisses, 11 cartes bancaires, cinq téléphones portables, 12 cartes SIM, trois ordinateurs et 15 supports mobiles de stockage informatique ont été saisis. La découverte d’un pistolet automatique de calibre 6.35 avec ses cartouches a fait l’objet d’une procédure incidente. 

Placé en garde à vue, l’escroc quadragénaire a refusé de donner les codes de déverrouillage de ses téléphones et matériels informatiques. Présentés le 16 décembre devant le magistrat instructeur sur mandats d’amener, le Drômois, impliqué dans d’autres dossiers, a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Gradignan, et sa compagne sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire national. 

« Des individus profitent malhonnêtement de la crise sanitaire et mettent ainsi en péril les efforts consentis par la population pour lutter contre la pandémie », déplore Frédérique Porterie, en soulignant « le remarquable travail effectué par la DZPJ de Bordeaux et le groupe cybercriminalité, qui a permis de mettre un terme à ces agissements frauduleux ». 

Activité florissante 

La magistrate rappelle que « les bénéficiaires identifiés et usagers de ces faux passes sanitaires encourent des sanctions pour détention et usage de faux documents administratifs. Les peines peuvent aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement, 30 000 euros d’amende, l’interdiction d’exercer une activité professionnelle, de gérer ou d’exercer dans la fonction publique, la privation des droits civiques et l’inéligibilité ». 

Le trafic de faux passes sanitaires prospère à travers l’Hexagone depuis l’annonce, cet été, de leur obligation pour entrer dans certains établissements. Rien qu’à Bordeaux, plusieurs dossiers ont défrayé la chronique. Le 2 août dernier, deux jeunes vacataires du vaccinodrome de Bordeaux-Lac ont été interpellées par les policiers de la sûreté départementale après avoir vendu de faux certificats de vaccination. En septembre, c’est une jeune fille de 21 ans qui avait été arrêtée et avait reconnu avoir émis 21 fausses attestations pour des membres de sa famille et des proches pour leur « rendre service ». 

Sud-Ouest du 28 décembre 2021

Covid-19 en France : dans quels départements le variant Omicron est-il majoritaire ?

2021 12 28 départements touchés

CARTE - Désormais majoritaire dans 23 départements de France au 28 décembre, la part du variant Omicron atteint même les 60 % dans 10 départements dont un en Nouvelle-Aquitaine

Ce mardi 28 décembre, un nombre record de contaminations au Covid-19 a été enregistré avec près de 180 000 cas en 24 heures.

En France, le criblage, c’est-à-dire l’analyse de tests pour déterminer le variant à l’origine de l’infection permet de suivre la part des variants. Depuis le début du mois de juin 2021, lors du criblage trois mutations d’intérêt sont recherchées : la mutation E484K (variants Bêta et Gamma), la mutation E484Q (très rare) et la mutation L452R (propre à plusieurs variants dont le variant Delta).

L’absence de cette dernière mutation (L452R) indique que le type de variant est inconnu mais, depuis la fin du mois de novembre 2021, avec une forte suspicion qu’il s’agit du variant Omicron. Il est donc possible, département par département, de voir là où le variant Omicron gagne du terrain sur le variant Delta, et ceux où il est il est encore très peu présent.

Deux départements en Nouvelle-Aquitaine où Omicron atteint 50%

Pour la période comprise entre le 19 et le 25 décembre 2021 (dernières données disponibles), la part du variant Omicron parmi les tests criblés s’élève à 30,2 % en moyenne en France.

La part du variant Omicron parmi les tests criblés est égale ou supérieure à 50 % dans 23 départements, dont les Deux-Sèvres et la Charente, en Nouvelle-Aquitaine. Dans 10 d’entre-eux, elle est même supérieure à 60 % :

- Paris 66,6 %

- Deux-Sèvres 66,7 %

- Haute-Savoie 73,3 %

- Aveyron 80 %

- Savoie 90 %

- Ardennes 100 %

- Haute-Corse 100 %

- Maine-et-Loire 100 %

- Mayenne 100 %

- Tarn-et-Garonne 100 %

2021 12 28 départements touchés2

 

Europe1 du 28 décembre 2021 

Interdiction de boire et de manger dans les trains : comment va s'appliquer la règle ?

Face à la propagation fulgurante du variant Omicron, le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier une série de nouvelles mesures. Parmi elles : l'interdiction de boire et de s'alimenter dans les transports. Une règle difficile à mettre en place, notamment pour les trajets longue durée. Jean-Baptistes Djebbari, ministre des Transports, affirme qu'elle s'appliquera avec "pragmatisme". 

Une mesure qui suscite l'incompréhension. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier que la consommation de boissons et d’aliments serait interdite dans les transports, y compris longue distance, dès le 3 janvier. En déplacement près de Megève, en Haute-Savoie, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari a assuré aux voyageurs que cette nouvelle règle s'appliquerait avec "pragmatisme". 

Les wagons bars fermés

Le ministre a donné des précisions concrètes sur la façon dont vont se dérouler les retours des vacanciers, samedi et dimanche. Parmi les conséquences des décisions d'hier : les wagons restaurant seront désormais fermés. Donc, plus de petit café ou de plats réchauffés à déguster dans le train, et il faudra en permanence rester assis à sa place, avec le masque.

Faire preuve de "discernement"

Boire et manger sera tout de même possible, pour peu que cela ne dure pas des heures. Les personnels seront "compréhensifs" et "pragmatiques," a assuré Jean-Baptiste Djebbari. "Très concrètement, sur la très longue distance, les wagons bars seront fermés", a-t-il rappelé. "On va être évidemment très pragmatiques et faire preuve de discernement sur le sujet. Il ne serait pas normal, par exemple, d'interdire aux gens de boire ou à une mère de donner de la nourriture à son enfant" a souligné le ministre du Transports. 

Masque obligatoire pour les enfants de 6 à 11 ans

Selon lui, l'application de cette règle relèvera avant tout du bon sens. "Comme on dit dans le jargon, on va 'opérationnaliser' ces mesures", promet par ailleurs Jean-Baptiste Djebbari. Ces nouvelles règles sont donc encore en train d'être rédigées.

Autre nouveauté dans les transports : le masque va devenir obligatoire pour les enfants de 6 à 11 ans, à l'image de ce qui se fait déjà dans les écoles. Cette mesure ne sera effective qu'à partir de lundi prochain, donc elle ne s'appliquera pas ce week end. Il faudra plutôt y penser pour les vacances de février. Enfin, en ce qui concerne les avions, notamment les long courriers, les règles ne changent pas masque obligatoire sur toute la durée du vol, sauf sur les temps, les temps bien précis de restauration. En la matière, il n'y a donc pas de durcissement. 

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
GIRONDE VIGILANTE
Publicité