Clinique Mutualiste de Lesparre

Sud-Ouest du 2 juillet 2019 

La clinique de Lesparre a inauguré l’unité de dialyse 

SANTÉ En partenariat avec le CHU de Bordeaux, la clinique mutualiste de Lesparre dispose d’une unité de dialyse. Elle souhaite déjà l’agrandir

En s’adaptant aux besoins du territoire, la clinique de Lesparre, propriété du Pavillon de la Mutualité, n’aura jamais autant progressé que ces dernières années. Si sa situation financière rencontre bien quelques difficultés (lire par ailleurs), elle connaît en parallèle une forte activité qui doit lui permettre d’envisager l’avenir avec plus de sérénité que d’inquiétude (lire « Sud Ouest» du 12 juin). Samedi dernier, en présence de nombreux élus, du représentant de l’Agence régionale de santé, de la direction de l’établissement et des soignants, c’est le tout nouveau service de dialyse qui a été inauguré. 

Une activité globale 

Cette unité de dialyse médicalisée de 1 000 mètres carrés – qui a ouvert ses portes le 6 mars et permet donc de soigner les patients souffrant d’insuffisance rénale – fonctionne aujourd’hui avec six places (12 patients par semaine). Depuis 2016, dans le cadre d’un partenariat avec le CHU de Bordeaux, une activité globale de néphrologie s’est développée à Lesparre. Trois néphrologues du CHU viennent régulièrement à la clinique sous la responsabilité du professeur Christian Combe. 

Les patients ont ainsi la possibilité d’accéder à une consultation de néphrologie « visant à ralentir la progression de la maladie rénale chronique avec une vision globale, de bénéficier d’un accès à la greffe de rein facilité et aussi des deux techniques de dialyse (péritonéale et hémodialyse) ». Plus de 400 patients sont actuellement suivis à Lesparre. 

Pour six places de plus 

Le succès de la nouvelle unité de dialyse est tel que la clinique travaille déjà à obtenir l’aval de l’Agence régionale de santé pour pouvoir créer six places supplémentaires. Ce qui ferait 12 places au total. L’objectif serait d’être en mesure de pouvoir traiter 24 patients. Les discussions sont en cours. Lors d’un entretien accordé à « Sud Ouest », Yann Pilatre, le directeur de la clinique, expliquait « qu’il y avait aussi une demande importante de patients qui viennent passer leurs vacances dans le Médoc et qui souhaitent pouvoir bénéficier du service de dialyse ».