Surveillance des plages et organisation de l'Euro de football en France

Sud-Ouest du 5 novembre 2015

Landes : la vague touristique de l'été a été bien gérée 

La préfecture a réuni les maires à Moliets pour dresser un bilan de la saison, avec tous les acteurs engagés 

 Photo Archives L. DEQUIER

Au chapitre de la surveillance des plages, les interventions ont augmenté de 17 %, en raison essentiellement de mauvaises conditions de mer.

"Même s'il n'y a eu « que » deux décès en dehors des zones réglementées, et dans un cas en dehors des heures de surveillance, on ne peut jamais dire que le bilan d'une saison est excellent. Néanmoins, lundi soir à Moliets, le préfet des Landes, Nathalie Marthien et Hervé Bouyrie, président du Syndicat mixte de gestion des baignades landaises, affirmaient ensemble leur satisfaction. « Nous avons eu beaucoup plus de fréquentation comme le montrait le bilan touristique, et pour autant, pour ce qui concerne la surveillance des plages comme la sécurité, nous avons un bon bilan. »"...

..."Hervé Bouyrie a rappelé que l'on déplorait donc deux décès ; un bodyboardeur anglais à Labenne et un touriste des pays de l'Est, à Seignosse. Nathalie Marthien a souligné la qualité du dispositif existant. Dispositif qu'elle avait pu évaluer sur le terrain peu après son arrivée. 

Casse-tête 

« Ne changez rien ! », l'avait d'ailleurs exhorté, lors de sa visite à Capbreton, le député des Landes Jean-Pierre Dufau, qui savait sans doute déjà que des nuages s'annonçaient quant à la reconduite du dispositif en l'état. Un télégramme du ministère de l'Intérieur l'a confirmé il y a quinze jours : les nageurs sauveteurs des CRS n'arriveront que le 20 juillet au lieu du 3 juillet l'an dernier. Raison invoquée : l'organisation de l'Euro de football en France s'ajoutant à l'engagement des forces de l'ordre pour l'accueil des migrants, notamment à Calais. 

Rappelons que les nageurs sauveteurs des CRS étaient 91 sur le littoral landais, travaillant en mixité sur la plupart des 37 postes de secours avec 273 MNS civils. Un délai qui va compliquer la tâche des municipalités pour l'organisation des postes de secours. 

Mardi, la prudence prévalait, du côté de la préfecture comme chez les élus. Ceux-ci ont écrit à Henri Emmanuelli qui lui-même a écrit à Manuel Valls. Premier ministre qui a reçu aussi une missive du maire de Seignosse, Lionel Camblanne, indiquant qu'il ne pourrait ouvrir toutes ses plages comme à l'accoutumée si cette décision devait se confirmer. « Nous avons huit mois pour nous organiser », concluait Hervé Bouyrie. « Nous ferons en sorte que la sécurité de tous soit assurée », ajoutait le préfet. En résumé : il est urgent d'attendre"...

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