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GIRONDE VIGILANTE
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23 mai 2022

Fermeture temporaire des urgences et suspension prise en charge accouchements et urgences obstétricales

Europe1 du 23 mai 2022 

Fermeture de la maternité de Chinon : où sont réorientées les futures mamans ?

La direction du centre hospitalier du Chinonais a annoncé la fermeture temporaire du service des urgences et la suspension de la prise en charge des accouchements et des urgences obstétricales, faute de personnel. La direction conseille de se diriger vers la médecine de ville ou le Samu. Le personnel comme les patients sont donc plongés dans l’incertitude et l’inquiétude.

Un nouvel hôpital est contraint de réduire ses activités, faute de personnel. Depuis mercredi dernier, le service des urgences et la maternité de Chinon, en Indre-et-Loire, sont fermés. Une conséquence directe de l’épuisement des soignants. Ces dernières années, ils se sont vu attribuer de plus en plus de tâches, sans recrutement supplémentaire. La direction conseille de se diriger vers la médecine de ville ou le Samu. Le personnel comme les patients sont donc plongés dans l’incertitude et l’inquiétude. Reportage d'Europe 1. 

"Les journées sont épuisantes"

Un petit local défraichi du centre-ville, au premier étage d’un café d’habitués, où il n’y a plus qu’un sujet de conversation : "Tout à l'heure, une dame me l'a dit et je lui ai dit 'oui, je suis au courant'", confie François sur Europe 1.

Car François est infirmier à l’hôpital, en arrêt maladie, comme 21 de ses collègues, harassés par des cadences qu’ils n’arrivent plus à tenir. "Les journées sont épuisantes (…) de se dire qu’on n'a pas le temps de changer les protections d’une dame de 90 ans, c’est compliqué psychologiquement à accepter", explique-t-il. 

Une fermeture prévisible mais qui inquiète les femmes enceintes

La fermeture était ainsi prévisible, estiment les soignants. Mais, la suite reste incertaine, souligne Tiphaine. Depuis une semaine, la sage-femme renvoie des dizaines de patientes vers les hôpitaux de Tours et de Saumur pour accoucher.

Cécile, le ventre arrondi et le regard furieux, ne cache pas son angoisse. "On ne va pas appeler à Tours puisqu’on n'a pas été suivie là-bas, ni à Saumur", déplore-t-elle sur Europe 1. Reste d’ailleurs à savoir si ces deux hôpitaux pourront accueillir toutes les nouvelles patientes, lance un syndicaliste de Force Ouvrière. Il dit craindre un effet domino et l’épuisement de nouveaux soignants.

 

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