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16 mai 2022

Covid-19

Europe1 du 16 mai 2022 

Covid-19 : vers un retour des personnels soignants non-vaccinés ?

Emmanuel Macron entrouvre la porte : le président n'exclut pas que les personnels des hôpitaux non-vaccinés contre le Covid-19 puissent être réintégrés. Un retour possible, mais qui ne se ferait pas dans l'immédiat. Europe 1 s'est rendue à Marseille pour savoir comment les soignants percevaient cette possibilité.

Leur exclusion avait fait couler beaucoup d'encre en septembre 2021. Les personnels soignants non-vaccinés contre le Covid-19 ont reçu l'interdiction d'exercer dans un hôpital, avec l'entrée en vigueur de l'obligation vaccinale. Mais lors d'un déplacement dans les Hautes-Pyrénées, Emmanuel Macron a entrouvert la porte à leur retour dès que la phase aiguë de l'épidémie sera passée. Le chef de l'État n'exclut plus que ces soignants puissent être réintégrés, six mois après. Un retour possible, mais qui ne se ferait pas dans l'immédiat. 

De la méfiance face aux propos de Macron

Europe 1 s'est rendue à Marseille pour recueillir la parole de certains soignants sur le sujet. Sabrina, 45 ans, connait le prix de cette suspension. Ex-infirmière de chirurgie obstétrique, elle est désormais employée d'une superette de nuit. Cette mère de famille assume son choix, même si l'hôpital lui manque. "Mon travail est non déclaré. J'ai perdu la moitié de mes revenus et de ma couverture mutuelle. Cet hiver, nous avons dû faire des économies de chauffage. C'est le grand écart", affirme-t-elle.

"Je ne regrette pas mon choix", ajoute Sabrina. "Je connais certaines personnes qui n'ont même plus de travail. Bien sûr que l'hôpital me manque, les soins, les collègues me manquent." Sabrina reste néanmoins méfiante face aux propos d'Emmanuel Macron, qu'elle associe à une promesse électorale, à quelques semaines des législatives. Mais cette soignante à aussi envie de croire à un retour à la normale.

>> LIRE AUSSI - «Laissez-nous travailler» : une aide-soignante non-vaccinée interpelle Macron

Des réticences chez les soignants vaccinés

L'infirmière suspendue a bien conscience que ce retour ne se ferait pas sans mal. En effet, les réticences de certains personnels paramédicaux, comme cette infirmière vaccinée d'un service gériatrique, sont assez claires : "J'ai été une des premières à me faire vacciner à l'époque, pour protéger mes patients. Je ne comprendrais pas que les non vaccinés puissent revenir comme ça."

Mais pour Kader Benayed, secrétaire Sud-Santé à l'hôpital Édouard-Toulouse, pas question de faire la fine bouche, dans un contexte de pénurie de soignants. "Il est impensable de se priver du moindre infirmier disponible. L'heure n'est plus aux divisions. S'ils reviennent, il n'est pas question pour nous qu'il y ait la moindre distinction entre soignants", assure-t-il. Ce syndicaliste milite également pour la réintégration des personnels non soignants des hôpitaux. Ceux affectés aux bureaux, aux garages ou encore aux blanchisseries. 

Europe1 du 16 mai 2022

Fin du masque : ces immunodéprimés qui craignent de prendre les transports

Jour de libération pour les uns, synonyme d'angoisse pour les autres : la fin du masque dans les transports en commun entre en vigueur ce lundi 16 mai. Mais cette mesure met en danger la vie des immunodéprimés, qui en appellent à la responsabilité de tous. Certains redoutent désormais de prendre les transports.

Le retour à la vie normale ne se fera pas tout de suite pour Stéphane, greffé du rein il y a deux ans. Il a déjà reçu quatre doses de vaccin contre le Covid, mais la protection est faible et ne dure pas dans le temps. Ce Lyonnais va donc devoir redoubler de vigilance face aux passagers sans masque. "Aujourd'hui par exemple, quand je réserve un billet de TGV, je prends une place isolée pour être certain de ne pas avoir quelqu'un autour de moi, de trop proche", explique-t-il au micro d'Europe 1. "Je garde mon masque FFP2 à partir de l'entrée de la gare jusqu'à la sortie, parce qu'on peut être à côté d'une personne qui a le Covid (...). On peut en mourir", ajoute le Lyonnais.

>> Retrouvez Europe Matin en replay et en podcast ici

S'il contracte le Covid-19, Stéphane a 20% de risques d'en mourir. Il redoute donc la levée de l'obligation du port du masque dans les transports, qui entre en vigueur lundi. Comme lui, ils sont entre 230.000 et 300.000 à être immunodéprimés, soit parce qu'ils sont greffés, dialysés, transplantés, ou encore atteints d'un cancer, ou bien parce qu'ils prennent des traitements qui affaiblissent leur système immunitaire. Très à risque face au virus, ils représentent environ 40% des personnes en réanimation. 

"Porter un masque, ce n'est pas un sacrifice inconsidéré"

La probabilité de décès du Lyonnais est plus forte que pour une personne en Ehpad. Alors, pour protéger les immunodéprimés, Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales, appelle les Français à être solidaires. "Tout le monde est fatigué de cette épidémie. Mais en même temps, porter un masque, ça ne me semble pas être un sacrifice inconsidéré s'il s'agit de préserver la santé de personnes fragiles et de sauver leur vie", prône la fondatrice, Ivanie Caillé.

>> LIRE AUSSI - Fin du masque : les immunodéprimés appellent à la solidarité

Si cet appel à garder le masque n'est pas entendu, ces près de 300.000 français immunodéprimés risquent de vivre chaque trajet dans l'angoisse. 

Sud-Ouest du 16 mai 2022

2022 05 16 SO Dans les transports publics le masque c'est terminé

2022 05 16 SO Dans les transports publics le masque c'est terminé2

2022 05 16 SO Dans les transports publics le masque c'est terminé3

Sud-Ouest du 15 mai 2022

2022 05 15 SO Covid-19 que se passe-t-il en Corée du Nord

2022 05 15 SO Covid-19 que se passe-t-il en Corée du Nord2

Franceinfo du 15 mai 2022 

Covid-19 : les sous-variants BA.4 et BA.5 pourraient entraîner une nouvelle augmentation du nombre de cas en Europe

Ils devraient devenir dominants dans les mois à venir, estime le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

2022 05 15 Franceinfo sous-variant

Place à une nouvelle vague de contaminations au Covid-19 ? Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) appelle les Etats européens à surveiller de près l'émergence des sous-variants d'Omicron BA.4 et BA.5, dans un communiqué publié samedi 14 mai. "La proportion dans l'Union européenne est actuellement faible", précise le texte, "mais ils deviendront dominants dans les mois à venir", ce qui pourrait entraîner potentiellement "une augmentation significative du nombre de cas". A ce stade, l'ECDC ne dispose pas d'éléments suggérant une augmentation de la gravité des cas de Covid-19 induits par ces sous-variants par rapport aux lignées précédentes.

>> Covid-19 : ce que l'on sait des deux nouveaux sous-variants d'Omicron découverts en Afrique du Sud

En conséquence, l'ECDC a décidé de transférer ces deux sous-variants d'intérêt dans la catégorie supérieure, celle des "variants préoccupants". Les données sont encore limitées mais BA.4 et BA.5 "semblent plus transmissibles que les précédents" sous-variants d'Omicron, avait estimé auprès de France 24 l'épidémiologiste Antoine Flahault. Leurs protéines Spike comportent notamment les mutations L452R, qui augmente sa transmissibilité, et F486V, associée à une réduction de la neutralisation des anticorps.

Un tiers des cas au Portugal

Identifiés à la fin de l'année 2021, BA.4 et BA.5 sont désormais majoritaires en Afrique du Sud. Ils pourraient désormais s'imposer en Europe. "L'Institut national portugais de la santé a estimé que BA.5 représentait environ 37% des cas positifs au 8 mai 2022", relève l'ECDC, qui ajoute que ce sous-variant devrait devenir dominant dans le pays d'ici le 22 mai. Leur avantage compétitif "est probablement dû à leur capacité à échapper à la protection immunitaire induite par une infection et/ou une vaccination antérieures, en particulier si celle-ci a diminué avec le temps".

En France, le sous-variant BA.2 d'Omicron est toujours largement dominant, selon Santé publique France (SPF), avec 99% des séquences de la dernière enquête. Mais BA.4 et BA.5 ont déjà été détectés dans l'Hexagone et font l'objet d'"une surveillance renforcée", écrit l'agence sanitaire dans son bulletin épidémiologique du 5 mai. SPF précisait qu'au "2 mai 2022, deux cas de BA.4 et six cas de BA.5 (avaient) été confirmés en France et (étaient) en cours d’investigation".

Franceinfo du 12 mai 2022 

Covid-19 : on fait le point sur les règles sanitaires encore en vigueur

Alors que la situation épidémique continue de s'améliorer, l'obligation du port du masque dans les transports prendra fin lundi 16 mai. Mais quelques autres restrictions subsistent.

2022 05 12 franceinfo règles

Les consignes s'assouplissent, mais pas partout. Si le masque ne sera plus obligatoire dans les transports à partir du lundi 16 mai, tout ne revient pas pour autant à la normale face à l'épidémie de Covid-19"Tous les quarts d’heure en France, un patient rentre en réanimation", a rappelé mercredi 11 mai le ministre de la Santé, Olivier Véran. Quant au nombre de nouveaux cas, la décrue se poursuit, mais l'on enregistre encore plus de 36 000 nouvelles contaminations journalières en France. Selon les autorités, cette situation justifie la conservation d'une poignée de restrictions sanitaires, que Franceinfo vous résume.

Il faut encore porter le masque et présenter un pass sanitaire dans les établissements de santé

Pas d'entrée possible dans les hôpitaux, cliniques ou laboratoires médicaux sans enfiler au préalable un masque qui couvre la bouche et le nez. Les autorités sanitaires rappellent que sont autorisés les masques FFP2/FFP3, les masques chirurgicaux et les masques de forme chirurgicale, à l’exclusion des masques en tissu.

Par ailleurs, le pass sanitaire reste obligatoire pour accéder aux hôpitaux, aux maisons de retraite, mais aussi pour entrer dans les établissements accueillant les adultes en situation de handicap. Pour rappel, le pass sanitaire peut être activé au moyen d'une certification de vaccination complète, d'un test négatif ou d'une preuve de rétablissement du Covid-19. Précision importante : cette obligation ne peut empêcher les patients d'avoir accès aux soins. 

L'isolement reste obligatoire pour les personnes testées positives

Olivier Véran l'a rappelé, un isolement "d'au moins sept jours" doit être respecté par toute personne testée positive au Covid-19. Les recommandations des autorités sanitaires ne changent pas non plus concernant les proches et l'entourage : "La personne contaminée doit, dans la mesure du possible, les informer de son statut de cas positif"rappelait le ministère de la Santé en mars, lors de la levée du pass vaccinal.

Toutefois, au bout de cinq jours, une personne contaminée peut rompre son isolement à deux conditions : un test PCR ou antigénique négatif ainsi que l'absence de signes cliniques d'infection depuis 48 heures. 

Certains professionnels doivent être vaccinés pour pouvoir travailler

L'obligation vaccinale reste en vigueur dans plusieurs professions en contact direct ou indirect avec des personnes à risque. C'est le cas pour les professionnels du secteur de la santé, mais aussi pour ceux qui exercent dans les mêmes locaux, les métiers du transport sanitaire, du secteur médico-social ou encore pour les sapeurs-pompiers, comme l'a listé le ministère de la Santé. Sans la preuve d'un schéma vaccinal complet, ces professionnels n'ont pas le droit de travailler et risquent une mise à pied avec suspension de salaire – une règle en place depuis le 15 septembre 2021.

Il faudra porter un masque pour certains voyages à l'étranger

Attention, la fin de l'obligation du port du masque dans les transports ne vaut pas pour tous les pays. De nombreux gouvernements, y compris en Europe, l'imposent encore à l'intérieur, dans les trains, bus et métros notamment. Mais si vous voyagez en Europe par avion, vous pourrez bientôt tomber le masque, car l'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a annoncé mercredi que cette restriction ne concernerait plus les trajets aériens au sein de l'UE (communiqué en anglais) à partir du 16 mai.

Pour les voyages depuis et vers des pays hors de l'UE, l'AESA précise que les règles concernant le port du masque peuvent varier et seront communiquées par les compagnies aériennes. Par exemple, les passagers d'un vol vers la Thaïlande, où le gendarme de l'aviation impose le port du masque à bord, devront se conformer à cette règle. 

Alors que les scientifiques restent divisés concernant l'évolution de la pandémie dans les prochains mois, Olivier Véran a prévenu que les restrictions sanitaires pourraient bientôt évoluer. Notamment avec l'apparition de nouveaux variants, qui ferait se poser "la question d'un rappel vaccinal à l'automne prochain, si jamais une vague devait émerger", a-t-il déclaré mercredi à la sortie du Conseil des ministres.

 

 

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