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15 février 2022

Covid-19

Sud-Ouest du 14 février 2022 

Covid-19 : le variant hybride « Deltacron » détecté au Royaume-Uni est-il dangereux ?

2022 02 14 hybride

Ce variant « recombinant » classé « sous surveillance » au Royaume-Uni a été détecté pour la première fois outre-Manche

Deltacron” se rapproche de nos frontières. Ce variant hybride, possible recombinaison des variants Delta et Omicron, a été détecté pour la première fois au Royaume-Uni, selon l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA). Les autorités sanitaires britanniques ont placé ces premiers cas “sous surveillance et investigation”, vendredi 11 février. Des cas suspects ont également été détectés en Australie.

Qu’est-ce qu’un variant hybride ?

Lorsque deux variants différents contaminent une même cellule en même temps, on parle de variant « recombinant ». Cette recombinaison survient ainsi lorsqu’une personne a été contaminée par les deux variants au même moment. « Pour avoir une recombinaison, il faut que les deux virus soient vraiment dans la même cellule, et cela peut donner un nouveau variant avec de l’ARN de l’un et de l’ARN de l’autre. En théorie, une seule mutation différente peut donner un recombinant. Mais pour que le signal soit suffisamment fort, il en faut davantage », précise dans « Le Parisien » Étienne Simon-Lorière, responsable de l’unité de génomique évolutive des virus à ARN à l’Institut Pasteur.

Quelle dangerosité ?

La dangerosité de ce variant hybride dépend de ses mutations. Selon les autorités sanitaires britanniques, les cas sont particulièrement « faibles » dans le pays. Cela reste un phénomène rare. Selon Étienne Simon-Lorière, il est « très peu probable » qu’il rassemble en même temps les pires caractéristiques des variants Omicron et Delta, à savoir une grande virulence et une forte transmissibilité. « La plupart des recombinants disparaissent d’eux-mêmes car ils n’ont pas d’avantage de croissance sur l’un ou l’autre de leurs parents », précise-t-il.

Pour Paul Hunter, expert en maladies infectieuses à l’Université East Anglia, « Deltacron ne devraient pas constituer une menace trop importante » car une grande partie de la population du Royaume-Uni a acquis une forte immunité grâce aux vaccins et aux précédentes infections. Ce qui est aussi le cas en France. « Pour le moment, je ne suis pas trop inquiet. Si Delta et Omicron disparaissent progressivement tous les deux, alors ce variant devrait avoir du mal à décoller », indique-t-il au « Daily Mail ».

Aucun lien avec les cas chypriotes

En janvier, des scientifiques affirmaient avoir identifié 25 cas de « Deltacron » à Chypre. Mais il s’agirait en réalité d’une série de contaminations accidentelles à partir d’échantillons d’Omicron. « Cela vient sûrement d’une contamination lors du séquençage », avait affirmé Maria Van Kerkhove, qui dirige la lutte contre le Covid à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Des échantillons se seraient ainsi contaminés entre eux lors de leur examen en laboratoire. 

Les cas détectés au Royaume-Uni, qui n’ont rien à voir avec ceux de Chypre donc, seraient alors les premiers officialisés dans le monde. Cette fois-ci, « c’est un recombinant complètement différent, et qui a l’air réel », a affirmé sur Twitter Tom Peacock, virologue à l’Imperial College. À ce stade, on ne sait pas si les patients en question ont été contaminés au Royaume-Uni ou dans un autre pays. L’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni devrait communiquer plus d’informations prochainement. 

Sud-Ouest du 14 février 2022

2022 02 14 SO Une possible fin du masque en classe en juin

 

2022 02 14 SO 300 manifestants anti-passe dans les rues samedi

Franceinfo du 14 février 2022 

Pass vaccinal : à partir d'aujourd'hui, le délai pour effectuer sa dose de rappel contre le Covid-19 est réduit à quatre mois

Selon les estimations des autorités sanitaires, entre 4 et 4,5 millions de personnes seront susceptibles, mardi, de perdre leur pass vaccinal faute de rappel ou d'infection.

2022 02 14 pass

L'horloge tourne. A partir de mardi 15 février, pour conserver un pass vaccinal valide, la dose de rappel des vaccins contre le Covid-19 devra être réalisée au plus tard quatre mois après la fin du schéma vaccinal initial, sauf pour ceux qui ont contracté la maladie depuis.

Le délai maximal pour le rappel était jusqu'ici de sept mois. Selon les estimations des autorités sanitaires, entre 4 et 4,5 millions de personnes seront susceptibles, mardi, de perdre leur pass vaccinal faute de rappel ou d'infection.

 "Une infection = une injection" 

Dans le détail, le rappel devra avoir été réalisé "au plus tard quatre mois" après la deuxième injection pour ceux qui ont reçu deux doses, "au plus tard quatre mois" après l'unique injection pour ceux qui ont eu le Covid puis une dose de vaccin, et "au plus tard quatre mois" après l'infection pour ceux qui ont eu une dose puis qui ont contracté la maladie, selon le ministère de la Santé.

Les personnes ayant attrapé la maladie alors qu'elles avaient déjà eu deux injections ou une injection et une infection, sont dispensées de la dose de rappel, en vertu du principe "une infection = une injection" énoncé par le ministre de la Santé Olivier Véran.

Autres exceptions : les personnes de 16 et 17 ans n'ont pas l'obligation de faire un rappel pour conserver leur pass vaccinal, et les plus jeunes ne sont pas soumis au pass vaccinal. En revanche, les Français qui souhaitent sortir du pays, par exemple pour les prochaines vacances, doivent avoir effectué un rappel afin d'avoir un certificat valide pour passer la frontière.

En attendant, dès mercredi, une nouvelle salve de restrictions doit disparaître avec la réouverture des discothèques ou encore l'autorisation des concerts debout et de la consommation au comptoir dans les bars.

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