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11 février 2022

Covid-19

Sud-Ouest du 11 février 2022

2022 02 11 SO Les hospitalisations toujours en baisse y compris en réanimation 

Ouest-France du 10 février 2022 

Contracter le Covid-19 augmente de 55 % le risque de maladies cardiovasculaires, selon une étude

Une étude menée par des scientifiques américains aboutit à la conclusion que contracter le Covid-19 augmente les risques de maladies cardiovasculaires l’année qui suit l’infection. Et ce risque accru concerne même les personnes ne souffrant pas de comorbidités.

2022 02 10 ouest franceUn homme souffrant de douleurs thoracique. Photo d’illustration. | FOTOLIA

Des chercheurs de l’université Washington à Saint-Louis (États-Unis), ont publié le 7 février 2022 dans la revue Nature une étude portant sur les risques de maladies cardiovasculaires liées à une infection au Covid-19.

Lire aussi : Ces signes peuvent cacher une maladie cardiaque

52 % de risques de plus de faire un AVC

Il ressort notamment de cette étude, qui s’est basée sur les cas de plus de 150 000 malades du Covid-19, que le risque d’AVC est augmenté de 52 % durant l’année qui suit la contamination.

Le site spécialisé cardio-online, émanation de la société française de cardiologie, ajoute même que le risque d’infarctus du myocarde est accru de 62 % et que le nombre d’arrêts cardiaques est 2,5 fois plus important qu’avant l’infection.

Comme le note Sciences et Avenir« toutes maladies cardiovasculaires confondues, le risque après l’infection augmenterait de 55 % ».

Une hausse des risques mêmes chez les personnes sans comorbidités

Ce risque accru de maladies cardiovasculaires ne concerne pas uniquement les personnes atteintes de comorbidités, notent les chercheurs, mais tous les patients infectés.

Par ailleurs, s’il est encore plus important chez ceux ayant fait une forme grave du Covid-19, le risque reste présent chez les malades ayant fait une forme légère.

Sud-Ouest du 10 février 2022 

Covid-19 en France : bientôt la fin du passe vaccinal ? Ces indicateurs qui incitent à l’optimisme

2022 02 10 taux d'incidence1

Mercredi, Alain Fischer et Gabriel Attal ont laissé entendre que l’amélioration de la situation épidémique pourrait conduire à une suppression prochaine du passe vaccinal. On fait le point

Lorsque les Français se rendront dans les bureaux de vote pour choisir leur prochain président, les 10 et 24 avril, le passe vaccinal fera-t-il déjà partie du passé ? C’est ce qu’ont laissé entendre, mercredi, le « Monsieur vaccin » du gouvernement, Alain Fischer, et le porte-parole de l’exécutif, Gabriel Attal.

Une levée du passe vaccinal est envisageable « d’ici la fin mars » ou début « avril », a estimé le premier. « Il y a des raisons d’espérer qu’à cet horizon, la situation se sera suffisamment améliorée pour que nous soyons en mesure de lever ces ultimes mesures », a abondé le second, estimant que « la baisse franche (des indicateurs, NDLR), nous y sommes ».

Nette amélioration

Cet optimisme se nourrit évidemment des chiffres balisant l’évolution de l’épidémie de Covid-19, publiés quotidiennement par les autorités sanitaires. Plusieurs d’entre eux traduisent une amélioration notable, et surtout durable, de la situation, alors que la vague liée au variant Omicron, plus contagieux mais moins virulent, semble descendre aussi vite qu’elle est montée.

Premier indicateur en net reflux : le taux d’incidence. Selon CovidTracker, le pic a été atteint le 24 janvier, avec 3 805 cas pour 100 000 habitants dans le pays. Depuis, la baisse est régulière et il s’établit désormais à 2 498. Le même phénomène est constaté dans les services de soins critiques, même si la décrue est bien plus lente. Le point le plus haut a été atteint le 12 janvier, lorsque 3 985 patients étaient en réanimation. Jeudi, ils n’étaient plus que 3 505, en baisse de 5 % sur une semaine.

2022 02 10 taux d'incidence2

2022 02 10 taux d'incidence

2022 02 10 taux d'incidence3

Le nombre de cas positifs décroît aussi fortement : mardi, on en comptabilisait en moyenne 211 716 chaque jour sur une semaine, contre 322 256 la semaine précédente (-34 %). Autre paramètre encourageant, le taux de reproduction du virus, qui correspond au nombre de personnes qu’un malade contamine. Il est aujourd’hui de 0,86, donc en dessous de 1, ce qui signifie que l’épidémie régresse.

Un retard dans le Sud-Ouest

Ces bonnes nouvelles doivent toutefois être pondérées au regard de deux données qui commencent tout juste à fléchir. Les hospitalisations demeurent à un niveau élevé, avec 32 878 personnes accueillies dans les hôpitaux mercredi. Les décès hospitaliers, eux aussi, restent nombreux, avec 255 morts mercredi. Dans les deux cas, toutefois, de très légères baisses ont été observées ces deux derniers jours.

Dans le Sud-Ouest, malgré un retard sur les chiffres nationaux, l’amélioration est également entamée. Depuis une dizaine de jours, le taux d’incidence baisse dans chacun des sept départements couverts par « Sud Ouest ».

2022 02 10 taux d'incidence5

 

C’est aussi le cas du nombre de patients accueillis en réanimation, stable ou en baisse partout depuis sept jours sauf en Gironde (+17%) et dans les Landes (+28%). Concernant les hospitalisations, la vigilance reste de mise dans la région car le nombre de patients Covid ne baisse que dans le Lot-et-Garonne (-9 %) et les Pyrénées-Atlantiques (-3 %), alors que l’augmentation se poursuit ailleurs (entre +2 % en Charente-Maritime et +42 % dans les Landes).

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