La santé est un bien commun

Sud-Ouest du 13 février 2020

1 Vous participez au premier débat public du FSA, ce mercredi. Pourquoi le Département s’engage-t-il ?

Le sujet de la santé n’est pas seulement réservé au pur soin. Il est beaucoup plus large et concerne d’autres actions. Je rappelle que nous avons refusé le Projet régional de santé présenté par l’Agence régionale de santé il y a deux ans. Pourquoi ? On lui aurait préféré un plan départemental de santé, plus proche, plus adapté. La santé est un bien commun, on ne peut le traiter correctement que via le service public.

2 Comment le Département agit-il concrètement ?

Nous mettons en place des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens territoriaux, ça a l’air très technique, mais au fond, l’idée est simple. Exemple : depuis deux ans en Sud-Gironde, une réunion de coordination met en présence tous les acteurs de santé sur ce même territoire : Hôpitaux, ARS, CLIC et MAIA, CAF, MSA, Département, services d’aides à domicile privés et public, Région… L’idée est d’apporter la bonne réponse au bon endroit.

3 Quid des actions en Gironde ?

Déjà, nous profitons du Forum pour recruter une dizaine de médecins pour investir les PMI (centres de protection maternelle et infantile) et les Maisons de la solidarité. Concret. Lutter contre l’isolement, contre le manque de médecins en milieu rural. Faire de la prévention et de l’accompagnement des familles.