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22 août 2019

Grève des sapeurs-pompiers

France Bleu du 22 août 2019 

La grève des pompiers s’amplifie en Haute-Savoie 

En Haute-Savoie, de plus en plus de pompiers rejoignent le mouvement de grève nationale lancé en juin dernier. Ils dénoncent la hausse des agressions physiques à leur encontre et le manque de moyen humain. 

Haute-Savoie 22Comme ici à la caserne d'Annecy, la grève des pompiers s’amplifie en Haute-Savoie. © Radio France - Richard Vivion 

Banderoles « En grève » accrochées sur les façades de nombreuses casernes, le mouvement de colère de pompiers prend de l’ampleur en Haute-Savoie. "Selon les chiffres du 17 août, nous avons jusqu’à 75% de grévistes", assure le délégué de la CFDT-SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) dans le département. La grogne s’affiche également sur les tenues ou sur les véhicules des sapeurs-pompiers. Seul moyen, pour l’instant, de montrer leur mécontentement. "Le personnel gréviste est maintenu sur les postes et il continue à assurer les secours", précise le responsable syndical. 

Hausse des agressions 

Les 655 pompiers professionnels haut-savoyards (il y a également 1 700 pompiers volontaires dans le département) se mobilisent pour la défense de leurs conditions de travail. Ils s’inquiètent notamment de la hausse du nombre des agressions. Selon les syndicats, les atteintes physiques à l’encontre des pompiers ont progressé de 30%."Aujourd’hui, la profession est en danger", estime un autre représentant syndical. 

On arrive les premiers sur des soucis d’alcoolémie et des tensions (…) nous ne sommes pas formés pour gérer ce genre de choses." - David Sevestre, CFDT-SDIS 74

Sous-effectif 

Autre sujet au cœur de la grogne, celui du manque de personnel. "Nous avons, tous les jours, des engins qui partent en sous-effectif", explique le responsable dans le département du SNSPP (Syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels). Les syndicats n’excluent pas un renforcement de leurs actions à partir de la rentrée. 

C’est ce sous-effectif qui fait que nous sommes un peu moins en sécurité et que nous ne pouvons pas porter secours correctement à nos concitoyens." - Romain Bernard, SNSPP 74

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