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GIRONDE VIGILANTE
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25 avril 2014

Réunion d'information

Depuis l'entrée en fonction de Monsieur Yann PILATRE, Directeur général de la Clinique Mutualiste de LESPARRE, notre association «Gironde Vigilante » est régulièrement invitée à ses réunions d'information et assemblées Générales.

Une fois de plus, Monsieur Yann PILATRE, avait convié le Président de « Gironde Vigilante », Monsieur Jean-Francis SEGUY, accompagné de Madame Christiane AUCANT, Secrétaire de l’association, à assister à la réunion d'information du 7 février dernier.

 

Compte-rendu réunion d'information

organisée par la Clinique Mutualiste du Médoc

le vendredi 7 février 2014 à 18 heures

 

Après avoir remercié l'assistance d'être venue si nombreuse, Yann PILATRE, Directeur Général de la Clinique Mutualiste du Médoc, fit part de l'ordre du jour de la réunion :

1 – Le point sur la situation de la Clinique en 2013

2 – Les projets pour 2014

Le contexte :

  • Le pavillon de la mutualité et l'A.R.S. (Agence Régionale de Santé) ont contractualisé, pour les 5 prochaines années, un contrat objectif et un plan de retour à l'équilibre.

  • La mise en place d'un contrat local de santé

1 – En 2013 4 objectifs

Réduction du déficit

 Relance de l'activité

 Rénovation

Accréditation par la haute autorité

 

La réduction du déficit Baisse des tarifs Impact 2013 : 90 000 €

En 2013 : déficit de 410 000 €

Objectif 2014 : ramené le déficit à 250 000 €

Il faut savoir qu'en 2011 celui-ci se montait à 2 057 000 €

La structure est devenue viable avec une logique d'équilibre des comptes

La situation financière est assainie.

 

La relance de l'activité pour équilibrer les comptes

Avec le recrutement d'obstétriciens, d'orthopédistes, d'infirmières

Le renforcement du pôle gastro-entérologie

Les médecins urgentistes

Stabilisation du pôle anesthésie

L'évolution de l'activité de la clinique : en 2010 20 569 prises en charge

en 2013 + de 27 000

Le chiffre d'affaire de la clinique est reparti à la hausse, toutefois il subsiste un petit bémol avec la maternité et ses 300 accouchements. Il faudrait arriver à 400 accouchements. Les effectifs d'obstétriciens et de sage-femmes sont stabilisés. Le recrutement d'un pédiatre est à venir.

 

Le plan de rénovation Certains services sont vétustes, d'autres relativement neufs. Plan signé et acté auprès de l'A.R.S.

Il faut rénover l'intérieur de la clinique sans en arrêter l'activité.

En 2013 Transfert des services administratifs

Ouverture de l'IRM : une vraie réussite

Création de l'Internat à Saint-Léonard qui permet d'accueillir les internes du CHU. Les médecins remplaçants sont logés sur place tout comme les médecins de garde.

 

En 2014 Année de chantier

Création d'une nouvelle structure pour accueillir l'ambulatoire, le SSR (service de Soins de Suite et de Réadaptation) et le service de gériatrie

Création d'un parking visant l'aile de Saint-Léonard

Lancement des travaux du pôle des consultations

 

Certification de l'établissement V2010

Engagé depuis 2001, accrédité en 2004, puis certifié en 2009, la Haute Autorité de Santé vient de prononcer de nouveau en début d'année, la certification de l'établissement.

La certification est une procédure d'évaluation externe d'un établissement de santé indépendante de l'établissement et de ses organismes de tutelle. Elle permet d'évaluer le fonctionnement global de l'établissement. Son objectif est de porter une appréciation indépendante sur la qualité des prestations et de faire part de ses réserves et recommandations comme :

  •  valeurs, missions et stratégie de l'établissement
  • informations du patient en cas de dommage lié aux soins

  • prise en charge de la douleur

  • gestion du dossier patient

  • identification du patient à toutes les étapes de sa prise en charge

  • prise en charge médicamenteuse du patient

  • etc

 

La certification est déterminante pour obtenir l'autorisation d'ouverture de nouvelles activités comme celle d'une unité de soins palliatifs et de chimiothérapie.

L'implication de tout le personnel de l'établissement est très importante.

Prochaine procédure de certification en 2016.

 

2013 Année plutôt satisfaisante

  • Beaucoup de chose restent encore à améliorer

  • La certification est un point important, elle assure la pérennité de l'établissement

  • Mobilisation du corps administratif et médical

 

2 – En 2014 Année charnière

Travaux

Évolution de l'activité (Bloc opératoire : hausse de l’activité de 40 % en janvier)

Départ de deux personnes qui ont beaucoup œuvré pour la clinique : le Docteur BARANDON et Madame FERNANDEZ     (Responsable administratif)


Évolution de l'activité  Lancement de nouvelles activités

  • Unité de chimiothérapie (Docteur Francis DUMAS)

* Renforcement de l'activité de gastro-entérologie afin d'éviter la triple peine des patients (maladie, éloignement du centre de soins, fatigue). Une entité semblable à celle de Bordeaux, la chimiothérapie sera préparée à TIVOLI puis transportée à LESPARRE.

* Une véritable équipe d'oncologie gestion des complications.

* Démarrage prévu en avril ou en mai.

* Cette unité s'adressera, pour commencer, aux patients atteints de cancers digestifs (au début traitement un jour par semaine)

* Cela peut paraître peu, mais il vaut mieux que cela se fasse doucement et augmente progressivement, plutôt que de se faire déborder et de ne plus arriver à faire face

* Augmentation du nombre de patients Augmentation du nombre de jours

* Tout doit s'articuler, c'est un gros travail d'équipe

* Les patients seront reçus en ambulatoire avec des infirmières dédiées qui sont formées à la prise en charge de ces patients

 

  • Unité de soins palliatifs en montée en charge progressive

* Beaucoup de personnes se sont investies sur ce dossier

* S’intègre dans la prise en charge de la cancérologie , l'établissement avait déjà l'autorisation de traitement chirurgical des cancers digestifs et mammaires

* Viendra compléter cette offre de soins complètement absente dans le Médoc

* Les soins palliatifs sont des soins actifs délégués dans une approche globale de la personne atteinte d'une maladie grave évolutive ou terminale (comme un cancer, une insuffisante cardiaque ou rénale terminale, voire des pathologies neurologiques)

* Objectif soulager les douleurs physiques mais aussi tous les autres symptômes donc de prendre aussi en charge la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.

* La spécificité de ces soins c'est quelle s'adresse au malade mais aussi à sa famille et à ses proches

* La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche car c'est une prise en charge difficile et on a besoin que tout le monde soit au mieux de sa forme pour pouvoir faire face à cette souffrance

* Ils sont interdisciplinaires ou multidisciplinaires car dans cette prise en charge globale il n'y a pas que l'aspect médical, il va y avoir aussi l'aspect psychologique, social, diététique, esthétique...

* Le patient est au centre des décisions le concernant. S'il n'est pas capable de prendre ces décisions parce qu'il est inconscient, une personne de confiance le fera à sa place. Il est considéré comme un processus naturel, on ne va pas faire d'investigation ou de traitement déraisonnable, on va se concentrer sur le confort du patient mais à l'inverse on ne va pas faire d'euthanasie. C'est véritablement soulager les douleurs et apporter un confort médicalisé. La famille et les proches étant également pris en compte, on aura une attention particulière pour ceux-ci et on essaiera de détecter des deuils pathologiques.

* Déjà en place, une équipe mobile de soins palliatifs au sein de l'établissement uniquement, composée de 2 médecins et de 2 infirmières (qui donneront des avis et des conseils dans les autres services) complétée par les autres professionnels si le besoin s'en fait sentir

* Après discussion avec l'A.R.S., demande de lits identifiés de soins palliatifs Demande de 8 lits (actuellement il y en a plus ou moins 3 lits occupés par des soins palliatifs en chirurgie)

* Projet architectural adapté à terme pour accueillir les patients mais aussi leur famille

* Les enfants restent au service pédiatrie où ils sont suivis

* On peut équilibrer le symptôme de la douleur ou tout autre symptôme qui est difficile à gérer à domicile

* On peut aussi hospitaliser en cas d'aggravation pour un séjour de répit pour les personnes qui aiment rester à domicile mais dont la famille est vraiment fatiguée

* Ouverture entre le domicile et la clinique Dialogue constant entre médecins traitants et médecins au sein de la clinique en soins palliatifs pour les ajustements de soins ce qui permet de garder le malade le plus longtemps possible à son domicile.

 

  • Extension du pôle ophtalmologique et du pôle pédiatrique Cela semble essentiel

* Manque de professionnels en Médoc (Très peu de consultations avec des mois d'attente)

* Des mois et des mois de recherches pour essayer de recruter un ophtalmologue et un pédiatre

* Développer sans dépassement d'honoraires, encore plus difficile

 

  • Extension du pôle gériatrie en étroite collaboration avec l'AAPAM pour développer la MAIA financée par l'A.R.S. (dispositif au service du territoire et non au service de l'AAPAM)

* La MAIA est une méthode confiée à un acteur de coordination décisif pour favoriser l'autonomie et l'intégration des services pour le bien être et le maintien à domicile des personnes âgées

* La MAIA est un lien de coordination et d'échanges au service du territoire entre différents intervenants comme les personnels de santé, les médecins, les infirmières, les C.C.A.S., les proches, les différents organismes d'aide à domicile comme l'AAPAM, etc... en vue de favoriser l'autonomie et l'intégration des personnes isolées âgées mais pas seulement (les personnes dépendantes également) qui ont besoin d'aide et de soins.

* Des gestionnaires de cas (personnes formées et compétentes) se rendront au domicile des personnes, si le médecin traitant, le CCAS ou tout autre personne les informent d'une situation difficile. Ils évalueront la situation sur tous les plans, sanitaire, social, la famille, les finances etc... et mettront ensuite un plan d'action qu'ils réévalueront régulièrement afin d'informer les partenaires de l'évolution de la situation.

* Exemple de situation complexe : Une personne vit au fin fond du Médoc seule, elle est en danger mais a une télé-assistance ou la télé-surveillance, elle va appuyer sur un bouton et quelqu'un arrivera, elle n'a pas de problème. Par contre, une personne vit au fin fond du Médoc, son logement n'est pas adapté, elle refuse que quiconque vienne à son domicile, elle a des problèmes financiers et une démence, c'est une multitude de problèmes qui rend la situation complexe. Le gestionnaire de cas, va alors essayer de trouver des solutions, et voir si il y a les ressources sur le Médoc. Par exemple, il aura peut-être besoin d'une place en accueil de jour pour offrir un peu de répit à l'aidant et bien dans ce cas là, il va noter qu'il a eu recours à un accueil de jour et la réponse favorable à sa demande ou défavorable. A terme, on va avoir des données chiffrées sur les besoins du Médoc. On sera capable de dire que, de telle date à telle date, on avait besoin de ce service et on n'a pas pu avoir de réponse. L'information sera ensuite communiquée en date tactique et stratégique et l'A.R.S., les autorités de tutelles, le Conseil Général, etc, auront l'information. C'est un diagnostic en données chiffrées sur les besoins du Médoc pour orienter l'offre de service.

 

  • Projet nutrition et prévention de l'obésité  réel fléau naissant

* Recrutement et formation de diététicienne et de deux aides psychologues qui vont se concentrer sur cette pathologie d'obésité afin d'être capables, soit d'accueillir des patients en consultation soit, pourquoi pas, de l'ouvrir sur les maisons de la santé d'HOURTIN ou de CASTELNAU

* Suivre également les patients hospitalisés qui ont des indices de masse corporelle anormalement hauts ou anormalement bas. Aujourd'hui on ne leur propose pas un plan de soins particuliers

* Intervenir dans des écoles, des collèges, si les Élus le souhaitent, pour faire des actions de prévention, d'explication sachant que la prévention plus elle est faite tôt et meilleur elle est.

* Point important qui permet d'être au plus proche de la population

 

3 – Conclusion

La situation de la clinique s'est nettement améliorée financièrement malgré le contexte de crise. Le projet de santé de la clinique est aujourd'hui positionné, il y a certainement encore beaucoup de choses à améliorer mais « on tient le bon bout » pour que la clinique soit positionnée de manière un peu plus pérenne sur le territoire.

Sa pérennité passe aussi par une meilleure réponse aux besoins de santé du territoire.

L'accessibilité financière de la Clinique demeure un critère central et non négociable

En ce qui concerne le projet de création d'une crèche d'entreprise Étude faite Prise de contact prochaine avec les mairies.

2014 sera une année compliquée car il va y avoir à la fois travaux, évolution de l'activité, médecins qui viennent d'arriver, nouveaux médecins. Donc il va falloir arriver à concilier tout cela pour que cela se passe le mieux possible mais tout va être fait pour s'y employer.

Monsieur Yann PILATRE prend l'engagement de nous tenir informé régulièrement (tous les 6 mois) et organisera cet été une nouvelle réunion.

 Christiane AUCANT, Secrétaire de Gironde Vigilante

 

 

 

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