Le Colonel DECELLIERES ni inquiet, ni serein
Dans son article du 7 juillet 2011, le journal Sud-Ouest revient sur les feux de ces derniers jours. Le Colonel DECELLIERES, a répondu aux questions du journaliste Julien LESTAGE et revient sur son haussement de ton pour garder les bombardiers d'eau à LACANAU.
Extrait :
"Selon nos informations, lundi, vous auriez haussé le ton pour garder des bombardiers d'eau le lendemain sur Lacanau. Que s'est-il passé ?
Les moyens aériens sont des moyens nationaux. L'arbitrage n'est pas rendu au plan local. Nous n'avons pas tous les paramètres pour décider de leur utilisation. Nous ne pouvons qu'exprimer des demandes. Effectivement, nous avons sollicité de façon forte ces moyens. La raison était que les conditions météorologiques sur le département nous laissaient penser que nous pouvions avoir d'autres sinistres. Le constat que l'on fait aujourd'hui, c'est que nous étions dans la bonne voie en faisant cette demande.
Ces moyens nationaux sont-ils suffisants ?
Difficile de répondre. Si vous êtes demandeur, vous direz toujours que c'est insuffisant. Si vous êtes gestionnaire, vous évaluez la réponse par rapport à une moyenne nationale et annuelle d'utilisation. Au final, dans le cadre d'un événement exceptionnel, vous aurez toujours le sentiment d'être en déficit de quelque chose. Avec le recul, et le détachement suffisant par rapport à la situation, vous vous apercevez que le dimensionnement est correct."
Au Pian-Médoc, 45 hectares sont partis en fumée. Hier, dans la forêt cramée, les soldats du feu ne relâchaient pas leurs efforts.
SO_du_7_juillet_2011_Incendies_en_Gironde_Ni_inquiet,_ni_serein