Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
GIRONDE VIGILANTE
Publicité
Archives
14 septembre 2022

Incendie en Gironde

France Bleu du 14 septembre 2022 

Incendie en Gironde : le feu du Médoc a peu progressé dans la nuit, au prix d'un "combat acharné"

Le feu semble avoir ralenti sa progression dans la nuit dans le Médoc. Le nouveau bilan encore provisoire ce mercredi matin s'élève à 3.500 hectares brûlés, soit 300 hectares supplémentaires. Dans la nuit de mardi à mercredi, 920 pompiers étaient mobilisés pour combattre les flammes.

2022 09 14 france bleu

Les pompiers étaient pessimistes ce mardi soir, mais le feu n'a que faiblement progressé dans la nuit, trois fois moins que la nuit précédente au prix d'un "combat acharné" selon le SDIS 33. Environ 300 hectares supplémentaires ont été détruits, un chiffre qui devra être confirmé par la reconnaissance aérienne au levé du jour. Le feu n'était pas stabilisé ce mercredi matin. Il n'était pas fixé et a donc tout de même progressé sous l'influence d'un vent de sud. Des conditions météorologiques un peu plus favorables sont attendues en fin de matinée : un vent d'ouest, porteur d'humidité. L'incendie qui a éclaté dans le Médoc lundi avait brûlé 3.200 hectares de végétation mardi soir et 920 pompiers étaient mobilisés.

2022 09 14 france bleu 2

3.500 hectares brûlés

Selon un bilan communiqué par la préfecture de Gironde dans la soirée de ce mardi, 3.200 hectares avaient brûlé sur le secteur de Saumos, Ste-Hélène et du Temple depuis la veille, lundi soir. Dans la nuit, environ 300 hectares de plus se sont rajoutés au bilan.  

Après l'évacuation de 540 personnes à Saumos et Sainte-Hélène lundi soir, la préfecture a annoncé mardi après-midi que les autorités procédaient à l'évacuation préventive d'environ 300 personnes en bordure ouest de Sainte-Hélène. Aucune évacuation supplémentaire n'a été annoncée pour la journée de mercredi.

Le maire de Saumos, Didier Chautard est revenu sur cette deuxième nuit aux prises avec les flammes ce mercredi matin sur France Bleu Gironde : "On a eu des feux très défavorables qui nous ont fait repartir plusieurs foyers. Nous étions encore au milieu de la nuit avec les pompiers, avec une quinzaine de maisons inquiétées. Heureusement, par leur travail, rien n'a été touché au niveau des maisons. Mais il y a encore un gros secteur à quadriller sur les départs de feu."

Lionel Montillaud, maire de St Hélène, était également rassuré ce mercredi matin sur France Bleu Gironde. Il n’y a eu aucun nouveau dégât au niveau des habitations : "La nuit a été agitée. On a bien fait d’évacuer notamment des lieux-dits où il y a eu des redémarrages de feu. Le bourg a été épargné. Les évacuations préventives ont été efficaces." 

Sud-Ouest du 14 septembre 2022

2022 09 14 SO L'été infernal

 

Sud-Ouest du 14 septembre 2022 

Incendies : une nouvelle journée de cauchemar en Sud-Médoc 

Hier soir, 3 270 hectares de forêt avaient brûlé en Sud-Médoc. Dans la journée, les pompiers ont aussi été mobilisés à Vendays-Montalivet 

2022 09 14 incendies

La Gironde n’en a pas fini avec ses feux de forêt. Sur le secteur de l’incendie touchant les communes forestières de Saumos et Sainte-Hélène, la nuit de lundi à mardi a été particulièrement éprouvante pour les pompiers. Des vents tempétueux ont poussé les flammes dans toutes les directions, obligeant même le PC commandement du Sdis 33 (Service départemental d’incendie et de secours de la Gironde) à quitter le village de Saumos, où il s’était installé, pour finalement rejoindre la commune voisine de Le Temple. Des habitants de Saumos, qui avaient refusé dans la soirée de lundi d’être évacués, ont finalement dû quitter le village, obligeant les secours à intervenir en pleine nuit dans des conditions parfois difficiles.

2022 09 14 incendies2

De 1 800 hectares, bilan transmis par les autorités, hier vers midi, le feu était passé en fin de journée à 3 270 hectares. La progression de l’incendie s’explique par un fait marquant. Vers 15 h 30, un nouveau feu s’était déclaré sur la commune de Vendays-Montalivet, déjà touchée la semaine dernière par un incendie (75 hectares). Ce qui a obligé le commandement des pompiers de la Gironde à détourner les Canadair et les Dash dans le Nord Médoc. « Nous avons appliqué la stratégie de l’attaque d’un feu naissant. Dès que nous avons eu connaissance de la situation, nous avons libéré l’ensemble des moyens aériens et plus de 80 pompiers pour ne pas avoir à gérer un nouveau foyer d’ampleur. Sur ce front de 10 hectares brûlés, la situation est devenue favorable. Ce qui nous a permis ensuite de redéployer ces moyens sur le chantier de Saumos et Sainte-Hélène », expliquait Marc Vermeulen, le chef de corps du Sdis de la Gironde. 

L’inquiétude 

Du côté de Sainte-Hélène, on a alors vu le feu s’approcher dangereusement de la commune. « Nous avons perdu 1 833 hectares de forêt. Les flammes étaient à 4 kilomètres du village. Dans le quartier le plus exposé aux fumées, il a fallu évacuer entre 200 et 300 personnes. La commune de Castelnau-de-Médoc a ouvert ses portes à nos habitants », témoignait Lionel Montillaud, le maire. Au pied du poste de commandement des pompiers, les maires de Saumos, Sainte-Hélène, Brach, Lacanau et Le Temple se sont mobilisés pour tenter d’apporter toute l’aide logistique nécessaire aux soldats du feu. L’inquiétude était perceptible sur les visages des élus 

En fin de journée, lors d’un point de situation, la préfète de la Gironde Fabienne Buccio et le directeur du Sdis 33 ont expliqué que cette nuit s’annonçait un peu moins difficile que celle de lundi à mardi. Avec un vent de secteur sud, moins tournoyant, les pompiers allaient pouvoir enfin se concentrer sur la tête du feu. Des flammes qui ont sauté la route départementale 6, entre les villages de Lacanau et Sainte-Hélène, et qui poussaient l’incendie vers le nord, en direction du village forestier de Brach 

Pour faire face à cette nouvelle nuit de lutte contre un incendie toujours pas maîtrisé et continuant sa progression, le dispositif des pompiers allait être augmenté de façon significative. « Nous allons passer de 750 sapeurs pompiers à 920 effectifs », précisait encore Marc Vermeulen. Tout au long de la journée, des renforts venus d’autres départements ont fait route vers la Gironde. Une situation qui rappelait la mobilisation nationale mise en place pour les feux de cet été à Landiras et La Teste-de Buch. 

Les gendarmes au secours 

Enfin, durant cette journée d’hier, on a aussi pu voir les secours se mobiliser auprès de la population locale fortement marquée par ce nouvel incendie girondin. Au PC commandement, en milieu d’après-midi, une mère de famille avec ses deux enfants, très émue, a pu bénéficier de l’assistance des gendarmes pour récupérer un animal qui n’avait pas pu être évacué dans une maison. C’est ainsi que deux officiers de la compagnie de Lesparre-Médoc ont permis à cette famille de récupérer leur jeune chien. Dans les villages situés autour du foyer, élus et riverains sont aussi venus apporter de la nourriture et de l’eau aux pompiers. La commune de Lacanau a pu loger plus de 300 soldats du feu engagés dans le dispositif 

Une solidarité qui laissait tout de même transparaître beaucoup d’inquiétude au sein de la population. « Tout l’été, nous avons vu ces incendies se propager sur le département de la Gironde. Jusque-là, notre secteur Sud Médoc avait été épargné par les flammes. Maintenant, nous sommes aussi touchés. J’habite à Saumos. Il a fallu partir de notre maison en l’espace de quelques minutes. Nous nous sentons vulnérables. Mes enfants ont eu peur. Je ne sais pas comment nous allons envisager l’avenir dans ces conditions », témoignait une mère de famille, vivant sur la commune de Saumos. 

840 évacuations 

Entre la journée de lundi et mardi, ce sont plus de 840 personnes qui ont dû être évacuées de leurs logements, entre les communes de Saumos et Sainte-Hélène (lire par ailleurs). Si de nombreux habitants ont pu rejoindre des proches, des salles des fêtes ont dû être ouvertes. 

Quant à l’enquête sur l’origine de ce feu de Saumos-Sainte-Hélène, la préfète s’est voulue claire. « Pour le moment, l’objectif est d’éteindre le feu. Nous communiquerons ensuite sur l’enquête. Dès le départ de l’incendie, les gendarmes ont été saisis pour commencer les recherches sur le terrain. » Elle n’en dira pas plus. 

Dans le milieu des forestiers, la présence d’un pyromane ne faisait pas de doute. Rappelons qu’à la fin août, c’est un étudiant de 19 ans, pompier volontaire à Soulac-sur-Mer, qui avait été mis en examen et écroué pour « destruction par incendies », soupçonné d’une trentaine de départs de feu dans le Médoc.

Sud-Ouest du 14 septembre 2022

2022 09 14 SO Vendays-Montalivet Un feu détruit dis hectares de pins

Sud-Ouest du 14 septembre 2022 

Incendie dans le Médoc : « Il y a un vrai risque de se faire coincer par les flammes » 

Attisées par des vents forts et tourbillonnants, les reprises de feu sont partout dans le village de Saumos, pris en étau entre les fumées et les flamme 

2022 09 14 vrai risque

Evacuée depuis lundi soir en totalité, la commune médocaine de Saumos était prise en étau entre les flammes et les fumées hier. Attisées par des vents forts et tourbillonnants, les reprises sont partout. Vidé de ses habitants, le village forestier ne vit plus qu’au rythme des camions de pompiers et des Canadair. Entre le ciel et la terre, une épaisse fumée voile le regard où qu’il se porte. 

« Presque tout le monde est parti. Mais certains sont restés », regrette Didier Chautard, le maire de Saumos, laissant deviner certaines tensions. La plupart des évacués ont trouvé refuge chez des proches dans les villages voisins et 17 personnes ont passé la première nuit dans des bungalows du camping municipal du Porge. 

« On a vu les flammes cerner le bourg. Plusieurs granges et une dépendance de maison en construction ont brûlé sur la route du Temple », raconte le premier adjoint Laurent Toussaint après une nuit sans dormir, ou presque. 

Renfort de la DFCI 

Depuis lundi soir, les équipes de la Défense des forêts contre les incendies (DFCI) communale de Saumos, renforcées par celles de Saint-Aubin-de-Médoc, Brach et du Taillan, arrosent les lisières du feu. « Heureusement qu’ils sont là. On a aussi eu le renfort de la DFCI de Sainte-Hélène, mais ils sont maintenant engagés dans leur commune », poursuit le maire avant de rejoindre le poste de commandement des pompiers qui a quitté Saumos pour Le Temple la nuit précédente. 

Son adjoint reste dans le village pour coordonner les bénévoles qui accueillent les pompiers et ceux qui surveillent et éteignent le feu à l’arrière. Route de l’Église, en direction du Porge, à quelques centaines de mètres du bourg, une reprise nécessite en milieu de journée l’intervention de deux camions feu de forêt. Les maisons sont proches. 

« Faites vite » 

De l’autre côté de la route, les vestiges d’une grange brûlée dans la nuit fument encore. « C’était une belle grange. Elle a été atteinte par une saute de feu », souligne Laurent Toussaint qui vit juste à côté. Dans les décombres recouverts de mousse anti-feu, on distingue un tracteur tondeuse carbonisé au milieu des tuiles brisées. Il ne reste rien. 

« À tous ceux qui veulent revenir, on dit non. Souvent, c’est pour donner à manger à leurs animaux. Mais il y a un vrai risque de se faire coincé par le feu. » Au cours de sa ronde, l’élu croise quand même quelques administrés qui ont réussi à passer les barrages de la gendarmerie. Canards, poules, tourterelles, ils ont tous des animaux à soigner. « Faites vite », leur enjoint l’adjoint au maire. 

Léna, 20 ans, et ses amies Éva et Inès sont de retour au village ce mardi matin. « J’étais à la plage au Porge lundi quand j’ai vu la fumée monter dans le ciel. On n’a pas pu revenir pour prendre des affaires. Mais, j’ai réussi à passer ce matin », raconte Léna qui boucle le coffre plein de sa voiture. « J’ai pris les photos de famille en papier, mes diplômes, quelques vêtements et j’ai nourri mes deux chattes. J’ai l’impression que c’est un cauchemar. » 

Les volontaires de la mairie s’apprêtent à nourrir 300 pompiers en continu dans la Maison de la chasse. Ils s’approvisionnent auprès des commerces des communes voisines. « On n’a rien payé pour l’instant, on verra plus tard avec la sous-préfecture », glisse le maire. Des lits de camp ont été installés dans le foyer municipal pour les pompiers. 

Avec les moyens du bord 

Direction le front de flammes, au nord-est, vers Sainte-Hélène. À l’étang de pêche de La Levade, c’est une véritable noria de camions qui vient se ravitailler en eau. L’immense panache de fumée orangé puis noir dans le ciel domine le site. 

De l’autre côté de la commune, en direction du Temple, à l’arrière du front principal, plusieurs bénévoles veillent sur une route forestière où les flammes s’élèvent depuis les fossés. La tension est vive. « On file un coup de main comme on peut. On surveille si le feu ne déborde pas, avec un tracteur, une citerne et une débroussailleuse. On s’entraide, mais ça fait mal au ventre de voir ça », témoigne Christophe qui a refusé d’évacuer et de laisser ses canards. 

Julien Saynac, élu du Temple, déboule avec son propre véhicule tout-terrain, une remorque et une citerne d’eau. « On a une pompe d’arrosage que l’on a mis en branle sur la cuve. On fait avec les moyens du bord, en mode MacGyver. » 

Dans le secteur de La Pierrot, le feu a été arrêté aux clôtures de maison isolées. « L’incendie pourrait reprendre très vite », craint Bernard en regardant le paysage calciné défiler au volant de son véhicule. « C’est sûr, les coins à cèpes ont été rectifiés. On chassait ici, il n’y a plus rien, c’est désolant. »

Sud-Ouest du 14 septembre 2022 

« Le vent peut tourner, nous ne sommes pas à l’abri », s’inquiète le maire de Lacanau 

Laurent Peyrondet redoute de voir le feu durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines

2022 09 14 SO Le vent peut tourner

2022 09 14 SO Le vent peut tourner2

 

Sud-Ouest du 14 septembre 2022 

À Sainte-Hélène, « on s’attendait aux évacuations mais on espérait y échapper » 

Les vents poussant l’incendie vers la commune de Sainte-Hélène, un nouveau secteur a été évacué hier et la D6 fermée. 200 à 300 foyers sont concernés

2022 09 14 a sainte-hélène

Il est 17 h 15. Dans le centre bourg de Sainte-Hélène, les piétons se déplacent en courant. Partout, les hayons de voitures se relèvent. Des familles sortent de leurs maisons, des cages à animaux dans les bras, des sacs remplis d’affaires à l’épaule. 

Évacuation : voici quelques dizaines de minutes que le mot d’ordre a été lancé sur la page Facebook de la municipalité. 

« Il est demandé à chacun de n’emporter que le minimum : vêtements, papiers d’identité, traitements médicaux. Les personnes ne pouvant être accueillies en famille ou chez des amis doivent se rendre au Moulin des Jalles à Castelnau-de-Médoc. Merci à tous de garder votre calme, nous n’évacuons pas dans une urgence absolue mais en prévention », peut-on lire sur le réseau social. 

Dans les rues, des gendarmes relaient l’information en porte-à-porte. À leurs côtés, des agents de l’ONF, qui scrutent d’un air soucieux l’horizon sud, barré d’un mur de fumées. « Les gens doivent partir le plus vite possible, le feu est juste derrière », insiste un homme en vert. Toute la commune n’est pas concernée. Seulement sa partie sud-ouest. « Un triangle dont la pointe se situe à la mairie et dont les côtés sont la route de Lacanau (départementale 6) et la route des Landes (départementale 5) », décrit Lionel Montillaud, le maire de Sainte-Hélène. Le D5 était fermée depuis lundi. La D6 l’a été hier. 

Les nerfs en pelote 

La situation a vite évolué dans la journée. Pas dans le bon sens. Le matin même, l’élu espérait n’avoir pas à procéder à de nouvelles évacuations. Lundi soir, une vingtaine de familles avaient dû quitter les lieux dits Bédillon et les Tronquats, des zones cernées par les bois. Une maison avait brûlé. Cette fois, il s’agit du centre, plus peuplé, « 200 à 300 foyers », calcule le maire. 

Place du 11-Novembre, la famille Hecquet remplit le coffre en quatrième vitesse. « Ça fait un peu bizarre, on était venu pour deux semaines des Yvelines pour voir nos petits-enfants », confie Robert, le grand-père. 

« On nous a donné vingt minutes pour partir, mais heureusement, comme on s’y attendait, on s’est préparé », raconte Virginie, la mère de famille. 

Sa fille Emy, 11 ans, serre Bouba, son petit chien, dans ses bras. « Elle n’a pas dormi de la nuit à cause du bruit des camions », explique sa mère. Robin, 5 ans, mâchonne sa sucette, placide. 

Route des Landes, la famille Gueguen aussi s’apprête à décamper. « Les gendarmes sont venus nous prévenir il y a une demi-heure, raconte Florence. On s’y attendait, parce que j’ai surveillé l’évolution du vent toute la journée. » Son mari Patrick avoue : « Ce n’est pas pour autant qu’on était prêt. Au fond de nous, on espérait y échapper. » Là aussi, les animaux de compagnie sont les premiers embarqués – Loane, 16 ans et Manea, 13 ans, y veillent. 

« C’est la panique », s’inquiète Noélie, la voisine d’en face. Elle vit pourtant du « bon » côté de la route : elle n’est pas censée quitter les lieux. Mais l’ambiance qui a saisi son village depuis la veille lui met les nerfs en pelote. Elle aussi va faire son paquetage, direction Floirac, chez des amis.

2022 09 14 SO Depuis lundi la presqu'île médocaine est défigurée par le feu

2022 09 14 SO Depuis lundi la presqu'île médocaine est défigurée par le feu2

2022 09 14 SO A la scierie Seguin un miracle au coeur de la catastrophe

2022 09 14 SO A la scierie Seguin un miracle au coeur de la catastrophe2

2022 09 14 SO Les gendarmes traquent les pyromanes nuit et jour

2022 09 14 SO Les gendarmes traquent les pyromanes nuit et jour2

La Dépêche du 13 septembre 2022 

VIDÉO. Incendie en Gironde : une impressionnante tornade de feu observée dans le Médoc

2022 09 13 la dépêche

Une tornade de feu, un phénomène naturel relativement rare et impressionnant, est apparue dans le brasier de la forêt de Saumos, en Gironde, où 3200 hectares sont déjà partis en fumée depuis ce lundi 12 septembre.

Les flammes continuent de faire des ravages en Gironde, où un nouvel incendie, après les terribles feux de l'été, a déjà parcouru 3200 hectares depuis lundi et provoqué l'évacuation de plusieurs centaines de personnes.

Survolant la fournaise, un hélicoptère de France 3 Aquitaine a pu immortaliser l'apparition d'une impressionnante tornade de feu. Ce phénomène naturel, parfois appelé "torchère", est habituellement provoqué par un "tourbillon d'air ascendant entraînant les flammes dans son mouvement", peut-on lire sur le site de La Chaîne Météo.

"[Cette tornade] peut sembler petite depuis le point de vue de l'hélicoptère mais elle vacille bien au-dessus de la forêt dans un vortex serré", a observé de son côté le météorologiste écossais Scott Duncan.

Le sinistre est toujours en cours mardi sur la commune de Saumos, un village situé entre les plages de l'océan Atlantique, près de la station balnéaire de Lacanau, et l'agglomération bordelaise qui a battu des records de chaleur lundi.

Une enquête judiciaire a été ouverte sur l'origine de l'incendie qui a entraîné l'évacuation de 300 personnes de plus mardi, portant le total à "840 personnes" en 24 heures à Saumos et dans la commune voisine de Sainte-Hélène, selon la préfète de Gironde Fabienne Buccio, venue sur place mardi en fin d'après-midi.

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité
Derniers commentaires
GIRONDE VIGILANTE
Publicité
Publicité