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GIRONDE VIGILANTE
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24 août 2022

Incendies en Gironde

Sud-Ouest du 23 août 2022

2022 08 23 SO Incendies en Gironde L'appel des pompiers pour recruter plus de professionnels

2022 08 23 SO Incendies en Gironde L'appel des pompiers pour recruter plus de professionnels2

Sud-Ouest du 22 août 2022

Vidéo. Incendie en Gironde : les images marquantes de l’eau qui bout dans la tourbe incandescente

2022 08 22 l'eau qui bout

Manu Obry, un Girondin sentinelle du feu en tournée samedi soir à Balizac a illustré son travail bénévole dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux 

Depuis une dizaine de jours, les pompiers professionnels et des bénévoles sous l’égide de la Défense des forêts contre les incendies (DFCI) ne font que ça. Traiter les fumerons, déterrer à la pioche le feu qui couve dans la tourbe fumante et les souches d’arbres et le noyer ensuite. L’incendie de Landiras est fixé depuis la mi-août mais il n’est toujours pas maîtrisé.

Manu Obry, un Girondin sentinelle du feu en tournée samedi soir à Balizac a illustré son travail bénévole pour la DFCI dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. « Un mois que le feu est passé par là et il reste encore des points chauds. » Avec un jerrican, il déverse des litres d’eau dans un trou formé dans la tourbe fumante et cendrée. Et l’eau bout instantanément. Pour mémoire, elle entre en ébullition à 100 °. Et il en faut beaucoup pour refroidir le sol.

L’eau qui entre en ébullition au contact de la tourbe encore chaude est une image forte, à haut potentiel pédagogique. Cela montre bien le danger qui couve dans la forêt brûlée et dont l’accès reste strictement interdit au public. 

Plus de 120°

En Sud-Gironde, la présence de lignite qui charbonne à plus de 120° dans le sous-sol forestier est un piège à très haute température pour les pompiers. Parfois, les arbres non brûlés se consument par les racines, par endroits, c’est le sol qui s’affaisse après la combustion. Seules des pluies abondantes pourraient venir à bout de ces points chauds enterrés. C’est loin d’être le cas. 

Pendant la première semaine d’août, pour le compte du Conseil départemental, la société Drone on air avait tourné depuis un drone des images thermiques autour du lac du Bousquey à Hostens, ravagé par le premier incendie de Landiras. Sur la vidéo, en jaune vif, les températures avoisinaient les 120 à 150°. Et cela peut monter à 400 °C. Rien n’a changé depuis. Le sous-sol incandescent constitué de charbon fossilisé et de tourbe (végétaux décomposés) sur une vingtaine de centimètres d’épaisseur déclenche encore parfois des reprises de feu bien plus loin.

 

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