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GIRONDE VIGILANTE
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31 décembre 2019

Augmentation de la population

Dans l'article ci-dessous, on peut lire que notre beau département, la Gironde, attire de plus en plus de population. Des retraités et des jeunes actifs font le choix d'habiter dans des espaces peu denses pour bénéficier d'un certain confort de vie.

Seulement n'oublions pas que nos campagnes, qui sont très attrayantes, n'en demeurent pas moins isolées et désertées par les services publics, les délais d'intervention des secours d'urgence peuvent être beaucoup plus longs et mettre la vie des personnes en danger. 

Sud-Ouest du 31 décembre 2019 

La Nouvelle-Aquitaine va droit vers les 6 millions 

RECENSEMENT Au 1er janvier 2017, l’Insee dénombrait, dans la région, plus de 5 950 000 personnes. La croissance régulière de la population est surtout tirée par les départements littoraux

6 millions 0Sur le littoral atlantique, la continuité Libourne, Bordeaux et ici le bassin d’Arcachon a connu un vrai «boom» entre 2007 et 2017. PHOTO ARCHIVES QUENTIN SALINIER/»SUD OUEST»

Entre le passage du Papa Noël et les douze coups de la nouvelle année vient rituellement s’insérer le coup de projecteur de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) sur les chiffres de la population française. Avec trois ans de décalage –c’est la photo au 1er janvier 2017 qui est dévoilée– l’étude confirme la bonne santé démographique de la Nouvelle-Aquitaine. En l’espace d’un an, de 2016 à 2017, la région a gagné plus de 20 000 habitants. Une tendance conforme à sa croissance annuelle qui, depuis 2012, oscille autour de 0,5%. Elle était légèrement plus élevée sur la période 2007/ 2012. 

1 Un match de plus en plus serré avec l’Occitanie voisine 

Avec plus de 5 950 000 personnes sur le territoire au 1er janvier 2017, le cap des 6 millions de Néo-Aquitains est un peu plus qu’en vue. Il est probablement franchi alors que le Soleil promet de se lever demain sur 2020. L’effectif place la région au quatrième rang, derrière l’Île-de-France et ses 12 millions d’habitants, l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France. 

La Nouvelle-Aquitaine héberge 9 % de la population nationale, un petit quelque chose devant l’Occitanie voisine qui compte 5 845 000 habitants, soit 110 000 personnes de moins. L’écart pourrait se resserrer dans les années à venir tant l’attractivité de l’axe Toulouse/Montpellier paraît installée. Avec 0,8 %, le rythme de croissance annuelle de la population est plus soutenu en Occitanie qu’en Nouvelle-Aquitaine. «Les jeunes adultes migrent principalement vers l’Île-de-France mais aussi l’Occitanie pour y poursuivre leurs études supérieures ou trouver un emploi», analyse-t-on à l’Insee. 

2 Les arrivées sur le territoire expliquent la croissance 

Dans neuf des douze départements de la région, le solde naturel annuel est négatif sur la période 2012/2017. Ce qui signifie que le nombre de décès y excède le nombre de naissances. Assez nettement en Dordogne (- 0,5 %) et en Charente-Maritime (- 0,3 %), plus légèrement ailleurs. Seules la Gironde (+ 0,3 %) et la Vienne (+ 0,1 %) enregistrent un solde naturel annuel positif sur cinq ans. Il est nul dans les Deux-Sèvres. 

«Le nombre de naissances est en diminution dans la région parce que le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants baisse et parce que leur fécondité diminue. Et le nombre de décès augmente mécaniquement car le nombre de personnes arrivant aux âges où la mortalité est élevée augmente. Il s’agit des générations d’entre deux guerres qui vont être suivies des classes nombreuses issues du baby-boom, 75 ans pour les plus âgés», ajoute-t-on à l’Insee Nouvelle-Aquitaine. 

Cette tendance qui va s’amplifiant est contrée par le mouvement des arrivées sur le territoire, toujours plus nombreuses que les départs entre 2012 et 2017. C’est particulièrement vrai en Gironde, qui affiche un solde migratoire annuel de +1% sur la période. 

Les statisticiens ne disposent pas encore de données sur «l’effet LGV», l’ouverture de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Tours et Bordeaux qui a mis la ville girondine à 2 h 04 de Paris-Montparnasse à l’été 2017. La déferlante supposée des «Parisiens» désireux de s’installer dans la métropole à la faveur de cette nouvelle desserte ne cesse d’y faire des remous. On verra l’an prochain si les chiffres au 1er janvier 2018 confirment le ressenti. 

3 Le succès du littoral ne se dément pas 

Le solde migratoire est singulièrement abondant dans les départements littoraux. Outre la Gironde, la Charente-Maritime (+ 0,8 % par an), les Landes (+ 0,9 %) et les Pyrénées-Atlantiques (+ 0,6 %) bénéficient de l’attrait de leur façade océanique. 

Quand on étend la période de référence aux dix dernières années, l’apport de population dans les communes proches des plages s’avère frappant. C’est vrai à proximité des grandes agglomérations comme La Rochelle, Bordeaux et Bayonne/Biarritz/Anglet, qui proposent à la fois emplois et services. Dans le sud des Landes, des bourgs comme Seignosse et Tosse franchissent la barre des + 25 % entre 2007 et 2017. Mios, équidistant de Bordeaux et d’Arcachon, a aussi vu le nombre de ses administrés bondir de 6 500 en 2007 à 10 000 en 2017. 

Le cocktail du soleil et de l’océan appâte dans des communes littorales plus à l’écart. Comme à Biscarrosse, dans le nord des Landes, qui est passé de 12 500 à 14 600 habitants en l’espace d’une décennie. Ou au Porge, sur le rivage médocain, dont le recensement atteste une croissance très forte entre 2007 et 2017, de 2 300 à 3 200 âmes. 

4 Bordeaux surfe sur la vague des métropoles océanes 

La carte de France déclinée sur le seul critère de la variation annuelle de la densité de population – l’évolution du nombre d’habitants par km2 – est fort parlante. Sur le littoral atlantique, la continuité Libourne/Bordeaux/bassin d’Arcachon a connu un vrai «boom» entre 2007 et 2017. 

Également marqué sur une banane littorale qui remonte du Pays basque jusqu’au sud des Landes, le phénomène est encore plus massif dans la zone d’influence de Nantes, des rivages de la Vendée jusqu’à ceux du Morbihan. Bordeaux Métropole et ses effluves vaguement iodées (par grand vent d’ouest…) n’ont sans doute pas fini de jouer les locomotives de la démographie régionale.

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