Dysfonctionnement ?

30 septembre 2019

BFM avec RMC du 30 septembre 2019

Mulhouse: enquête ouverte après le décès d'une femme pour laquelle le Samu ne s'était pas déplacé

Mulhouse: enquête ouverte après le décès d'une femme pour laquelle le Samu ne s'était pas déplacé

Le Samu de Mulhouse et le groupe hospitalier de la ville du Haut-Rhin sont mis en cause après le décès cet été d'une femme de 60 ans. L'enquête devra déterminer pourquoi aucun véhicule de secours n'a été envoyé à son domicile.

https://rmc.bfmtv.com

Sud-Ouest du 30 septembre 2019

Samu: enquête après le décès d’une sexagénaire

MULHOUSE Elle se plaignait de douleurs à la poitrine et dans un bras. Aucune ambulance ne s’était déplacée. Son corps avait été découvert dix jours plus tard

Une information judiciaire a été ouverte à la suite du décès, mi-juin, à Mulhouse, d’une femme de 60 ans, malgré un appel au Samu. Elle avait été retrouvée morte dans son lit par un voisin, dix jours après l’appel au Samu. Le parquet de Mulhouse a ouvert le 20 septembre une information judiciaire pour «non-assistance à personne en danger par personne morale », contre le groupement hospitalier régional Mulhouse-Sud-Alsace, et pour « non-assistance à personne en danger contre X», en l’occurrence le médecin régulateur du 15 qui avait pris en charge l’appel.

Arrêt cardiaque

Le 3 juin, l’employeur de cette femme, la directrice d’une agence d’intérim mulhousienne, avait contacté le 15 pour signaler que la victime se plaignait de douleurs au bras et à la cage thoracique, alors que l’agence venait de l’appeler pour lui confier une mission. La directrice explique être restée en contact avec la sexagénaire jusqu’à ce qu’elle reçoive l’appel du Samu, mais ensuite aucun véhicule sanitaire n’aurait été envoyé pour lui porter assistance.

L’autopsie pratiquée sur le corps a confirmé que la victime était décédée des suites d’un arrêt cardiaque.

Dans un communiqué, l’hôpital a indiqué hier que «l’agent de régulation médicale qui a réceptionné cet appel, a immédiatement recontacté la patiente puis l’a mise en relation avec le médecin régulateur». «Ce dernier a ensuite pris une décision médicale au regard des éléments échangés au cours de l’entretien avec la patiente ».

Cette affaire rappelle celle de Naomi Musenga. Fin 2017, cette jeune mère de famille de 22 ans était décédée aux urgences de l’hôpital de Strasbourg, après avoir été raillée au téléphone par une opératrice du Samu, ce qui avait provoqué un tollé quand le contenu de cet appel avait été diffusé. Deux enquêtes, judiciaire et administrative avaient été ouvertes.

BFM avec RMC du 30 septembre 2019

Problème de prise en charge aux urgences: "A une vingtaine de minutes près j’aurais pu y passer"