Centre hospitalier de Haute-Gironde
Sud-Ouest du 6 novembre 2018
Blaye : Hôpital : le nombre de lits ne va pas être réduit
Les services des soins de suite et de gériatrie connaissent une progression d’activités. PHOTO P.L.
Le Centre hospitalier de Haute-Gironde va terminer l’année en maintenant son activité dans tous les services .
Comment se porte l’hôpital ? À cette question, Stéphane Blatter, directeur du Centre hospitalier Haute Gironde à Blaye, prend un soin tout particulier à y répondre, en tirant un pré-bilan de fin d’année : « Actuellement, l’hôpital est plein. C’est bien la preuve qu’il répond à un réel besoin et à une nécessité sur notre territoire. L’offre de services assez diversifiée au sein de l’établissement démontre à l’évidence qu’aucune activité n’apparaît à ce jour comme étant en difficulté ou menacée et qu’il n’est pas à l’ordre du jour de réduire le nombre de lits ».
La maternité aura atteint les 400 accouchements. Les urgences et les services de médecine et chirurgie fonctionnent bien à leur niveau. L’hôpital qui est un établissement public joue aussi son rôle de prévention et d’information sur le territoire. Après Octobre rose et au moment d’entrer dans le Mois sans tabac, le camion santé aura tout de même réalisé 85 actions cette année, toujours avec le soutien de l’Agence régionale de santé. Et les thèmes abordés auront été principalement dirigés vers les problèmes de comportements alimentaires, les addictions et la sexualité.
Nouvelle organisation
Alors même que se développent un certain nombre de collaborations entre services et des partenariats entre les hôpitaux de Blaye et de Libourne et même jusqu’au CHU de Bordeaux dans le cadre du Groupement hospitalier de territoire, une nouvelle organisation se met en place au sein de l’institut de formation des aides-soignantes et va surtout permettre de conserver une promotion à Blaye, pour former quarante aides-soignantes sur l’année.
Population vieillissante
L’hôpital doit encore et surtout se préparer à remplir les objectifs pour être en concordance avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale « Ma santé 2022 » : « Nous devons avoir des marges de manœuvre pour adapter l’offre de soins aux besoins du territoire. En tenant compte du vieillissement de la population, nous devrons développer les services de médecine, les soins de suite, la gériatrie et les soins palliatifs. Nous allons mettre en place une équipe mobile de gériatrie », prévient Stéphane Blatter.
Des travaux à surseoir
Si le tableau de la situation de l’hôpital est globalement positif, un écueil subsiste : « Il ne sera pas possible de lancer cette année, les travaux de réhabilitation des chambres d’hospitalisation en les dotant de douches et de toilettes, reconnaît le directeur. Cela ne veut pas dire que nous abandonnons ce projet, mais nous n’avons pas obtenu le feu vert de l’Agence régionale de santé », explique encore le directeur de l’hôpital.
En cause bien sûr, le contexte de restriction budgétaire qui oblige tout d’abord l’hôpital de Blaye à recouvrer un équilibre financier avant de se lancer dans ces investissements.
Sud-Ouest du 6 novembre 2018
Blaye : L’IRM en point de mire
C’est un équipement qui se fait attendre ici depuis plusieurs années. L’hôpital pourrait être doté d’un IRM (Imagerie par résonance magnétique) qui permet de réaliser des images en deux ou trois dimensions de toute partie à l’intérieur du corps humain. « Le dossier est prêt pour être déposé au mois de novembre. C’est sur les rails et on va dire que l’on fonde de solides espoirs pour que cela se concrétise enfin », souligne le directeur. Le projet repose assez largement sur un partenariat entre radiologues privés, le centre hospitalier de Libourne ainsi que le cabinet libéral de Blaye.