Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GIRONDE VIGILANTE
Archives
24 août 2018

Hôpital d'Arès : nouvelle équipe et établissement en progression

Sud-Ouest du 24 août 2018 

L’hôpital d’Arès sur le front estival 

SANTÉ Le centre médico-chirurgical et maternité Wallerstein situé à Arès passe de 50 urgences par jour en hiver, à 115 en été

hôpital d'arès

Le docteur François Orcival coordonne une équipe soudée aux urgences de l’hôpital d’Arès, où les saisons estivales sont très agitées. PHOTOS I. C.

Dans le service des urgences, des gens blessés ou malades, patientent sur des brancards, dans des fauteuils roulants, sur des chaises. Temps calme à peu agité. Il est 16 h 30 en plein cœur du mois d’août. Depuis le parking de l’hôpital d’Arès brûlé de bitume, on peut voir, entre les pins, le Bassin à marée haute. Quelque chose de serein se dégage. La tendre odeur des pins chauds sur le sable rend-elle la détresse plus supportable ? «Je ne sais pas, avoue François Orcival, médecin urgentiste, coordonnateur de l’équipe des urgences d’Arès. En ce moment, il y a quand même environ 5 heures d’attente aux urgences 

Le docteur Orcival, stéthoscope au cou, se garde de montrer son stress aux patients. Il est l’homme de la situation. Autour de lui, une équipe d’une dizaine de médecins et quatre infirmières assure le suivi du service. En hiver, les urgences de l’hôpital d’Arès accueillent une cinquantaine de patients par jour, ils sont en moyenne 115 chaque jour, en été. Le rythme estival devient un véritable marathon pour les soignants. «Nous ne faisons pas face aux mêmes types de pathologies, poursuit le docteur Orcival. En hiver, nous avons beaucoup de personnes âgées, présentant plusieurs maladies chroniques et qui nous prennent beaucoup de temps. En revanche, l’été, on reçoit pas mal de bobologie. La plupart sont des touristes, ils n’ont pas de médecin ici, donc ils viennent aux urgences, pour une angine, une gastro, une fièvre… beaucoup de gynécologie aussi. Donc en effet, ça finit par créer des bouchons, exactement le même phénomène que sur les routes du bassin d’Arcachon.»

En plus des bobos, les médecins doivent faire face aux urgences vitales, aux accidents de vélo notamment. « L’accidentologie routière a vraiment baissé, avec les nouvelles réglementations, reprend le médecin. En revanche, nous avons des accidents de surf, de vélo, beaucoup. Des traumatismes liés à l’alcoologie et ses conséquences. Les suites de bagarres de Lacanau finissent souvent chez nous. En revanche, nous ne prenons pas en charge les accidents de noyades. Soit les gens s’en sortent sans nous, soit ils ont besoin de réanimation lourde, et ils sont envoyés en hélicoptère au CHU de Bordeaux.»

Hôpital de campagne Si vous parlez de la «clinique» d’Arès aux habitants de la Presqu’île du Cap-Ferret, de même qu’à tous ceux du canton d’Audenge, jusqu’à celui de Castelnau du Médoc, on ne vous racontera que des histoires terribles. Des ratés. «N’y allez surtout pas!» entend-on. Mais de plus en plus de nouvelles voix se font entendre, qui parlent du professionnalisme de la nouvelle équipe médicale, du sang-froid des soignants, de l’humanité du lieu. De fait, jusqu’en 2012, l’établissement a souffert d’une gestion médiocre. Les bons médecins, les solides chirurgiens quittaient tous le navire les uns derrière les autres. Difficile de recruter les cadors dans un tel contexte. Le conseil d’administration du centre médico-chirurgical Wallerstein a opéré un virage à 180°. Bernard Judet de la Combe, un ancien du CHU de Bordeaux, qui dirigea la clinique d’Arès entre 1986 et 2004, avant de prendre un autre poste à la Réunion auprès de la Croix-Rouge, a été rappelé à la rescousse en 2012. 

L’homme providentiel avait pour mission de remettre le navire à flots. Il a fait table rase du passé et négocié l’arrivée de nouvelles et jeunes recrues. «Parmi les meilleures, admet-il aujourd’hui. J’ai reconstitué une équipe de soins de qualité, les médecins et chirurgiens ont été recrutés tous à l’assistance publique de Paris, au CHU de Bordeaux et dans tous les grands CHU où ils étaient chefs de clinique. Ils sont jeunes et ont bouleversé la donne. Nous avons désormais une équipe de soin fiable et un plateau technique au top. Ce qui les a convaincus de venir ? Notamment la qualité du plateau technique et la réponse en temps réel des demandes d’examens, ce qui permet un diagnostic rapide et une thérapie efficace.» 

Des pédiatres, des gynécos, rhumatos, chirurgiens, dermatos et près de 70% de l’activité chirurgicale réalisée en ambulatoire. Les chiffres de l’établissement ne cessent de croître, le nombre d’entrées a progressé de 25 % depuis 2012. La réputation de l’hôpital d’Arès fera son chemin toute seule. L’établissement poursuit sa progression. Petit détail: le personnel soignant n’a jamais fait grève, ici. Est-ce la présence apaisante du Bassin juste à côté ?

2018 08 24 SO Historique hôpital d'arès 

Publicité
Commentaires
P
mauvaise atention á une personne de 88 ans no medicale mais personelle .<br /> <br /> Placée dans une chambre sans pouvoir comuniquer avec mon pére durant tout ce temps ni pouvoir appeler á une infermiére. y plus.<br /> <br /> Vu que les autres hospitlisations ont été trés bien j espére que vous prendrez en consideration ce petit rappel é l ordre.Merci á l avance.
Répondre
G
S'ils ont des équipes au top, ce doit être pour cela qu'on ne peut jamais joindre le service IRM 05 56 87 00 03 et que le standard vous envoie sous les roses ?!...
Répondre
Publicité
Derniers commentaires
GIRONDE VIGILANTE
Publicité