Surveillance des plages
Sud-Ouest du 24 août 2018
Les CRS, « présence plus qu’utile » sur les plages
Le chef de poste CRS Jocelyn Thiel explique le fonctionnement du poste de secours aux visiteurs du jour. PHOTO M. D.
"Le sous-préfet Claude Gobin a effectué hier une tournée des postes de surveillance sur la côte médocaine. Ambiance."...
..."Une saison « calme »
À Hourtin la saison a été « calme » d’après Pierre Baraton, adjoint municipal à la sécurité de la commune. Une conclusion reprise dans les différents postes de secours. « Le bilan est raisonnablement favorable, explique Claude Gobin. Le système est bien huilé et il y a une forte coopération entre les CRS, le corps de la protection civile, les collectivités, les pompiers et les services de police ».
Accompagné par le chef de poste CRS Jocelyn Thiel, ainsi que par le maire de la commune Jean-Marc Signoret, Claude Gobin a visité le poste de secours et questionné les sauveteurs sur l’organisation de la plage. « Nous avons un mirador mobile sur la plage centrale et, selon les conditions, nous ouvrons une deuxième zone de baignade surveillée à 14 heures », explique le chef de poste CRS. Sur le poste hourtinais, 17 sauveteurs sont mobilisés pour l’été : 3 CRS et 14 sauveteurs civils.
Si ces visites ont pour but de rendre compte de l’efficacité du dispositif, l’objectif est aussi de saluer les CRS. « Leur présence est plus qu’utile, et les collectivités locales le savent bien », rappelle le sous-préfet.
Pour le maintien des CRS
Pierre Baraton, adjoint à la sécurité de la mairie d’Hourtin, plaide pour le maintien des CRS sur les plages. « La situation serait-elle aussi calme si on enlève les forces de police ? »
123 nageurs sauveteurs CRS sont déployés, de Soulac-sur-Mer à Hendaye, 28 sur l’ensemble du Médoc. Jugée trop coûteuse dans un rapport de la Cour des comptes (voir notre édition du 20 août), la place des nageurs sauveteurs CRS dans le dispositif de sécurité des plages est souvent questionnée. « Leur rôle de surveillance, associé à leur pouvoir de police, est important, rassure Claude Gobin. Cette année, il y a eu une reconduction du dispositif identique à 2017, au nombre près. »
Si le sous-préfet ne peut prévoir le dispositif pour l’année prochaine, pour 2018 il rendra compte d’un système « opérationnel »."