Incendie de bâtiment

Sud-Ouest du 10 juillet 2018

Sud-Ouest du 9 juillet 2018 

Vidéos. Bâtiment squatté en feu à Bordeaux : une voiture se serait embrasée

Une vue aérienne de l'incendie ERIC DURANDET FILMS

"Le feu a pris sur une voiture dans un garage. Un panache de fumée brune puis blanche a grandi dans le ciel bordelais ce dimanche soir 

Un important incendie s’est déclenché dimanche soir dans un bâtiment de 2000 m² dans le quartier de la gare à Bordeaux. A 20 heures, vingt et un véhicules et 74 pompiers étaient mobilisés sur le sinistre qui touche le batiment de 2 000 m2. Trois moyens aériens et dix lances permettaient d’attaquer le feu sur tous les fronts. Deux heures après le début de l’incendie dans un garage de la rue Saget. 

Selon les premiers éléments dont disposent les policiers, on s’oriente vers une origine accidentelle. une personne était au volant de sa voiture dans le garage qu’elle utilise rue Saget quand de la fumée s’est échappée du capot. L’automobiliste est sortie de la voiture qui s’est embrasée. Le feu a rapidement contaminé le reste du bâtiment."...

L’incertitude sur les occupants 

..."En l’occurrence, ce bâtiment est censé être désaffecté, mais il est squatté".  

Vers 21 heures, "personnes ne manquait à l’appel parmi les sinistrés", confie un policier. 56 personnes ont du être relogées, dont une majorité de ressortissants bulgares qui occupaient le bâtiment désaffecté. Sans compter ceux qui habitent à côté, sont en vacances ou pris en charge par des amis. 

...""Le risque est ensuite pour nos intervenants", poursuit l’officier supérieur. "Il peut se créer un phénomène d’explosion, d’effondrement sur ce bâtiment qui est rendu instable par l’incendie, une inflammation ou un coup de chaleur"."...

"Il faut ensuite éviter la propagation du feu, surtout face à un feu dimensionnant à toiture percée comme celui-ci", explique le lieutenant colonel Florensan."...

Le feu maîtrisé à 22h50

Le feu a été considéré comme maîtrisé à 22 h 50. "Ce qui ne veut pas dire éteint", rappelle le lieutenant colonel Eric Florensan, officier supérieur au Codis de la Gironde. "Il reste des petits points chauds qui seront arrosés dans la nuit", poursuit-il. 

Une cinquantaine de pompiers devait se relayer dans la nuit pour une surveillance des lieux afin d’éviter toute reprise.

"Il faudra plusieurs jours avant de tout fouiller, tout regarder", explique le lieutenant-colonel Florensan. Le bilan matériel est lui conséquent.

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