sapeurs-pompiers volontaires

Sud-Ouest du 27 février 2016 

Cognac : les pompiers à la recherche de nouvelles forces vives

 

Jessy Charbonnier travaille à la caserne de Rouillac

Ils entament une campagne pour recruter des volontaires. 

Il est 13 heures. Jessy Charbonnier quitte la maison de retraite où elle travaille, dans la banlieue de Rouillac. Mais pourtant, sa journée n'est pas finie. « Je peux être appelée à tout moment sur le bip », explique-t-elle. Cette jeune femme de 25 ans fait partie des sapeurs-pompiers volontaires de Charente. Une présence indispensable, puisque sur 27 centres d'incendie, 24 ont un effectif exclusivement composé de « SPV ». 

Jérôme Sourrisseau, vice-président du Département et président du conseil d'administration du Service départemental d'incendie et de secours (Sdis), parle d'ailleurs de leur rôle « majeur et conséquent » : « Sur le département, 50 % des interventions sont réalisées par des volontaires. »

..."« Pour nous, les sapeurs-pompiers volontaires représentent vraiment une force vive dans les rangs », estime le capitaine Christophe Reiller, qui dirige la caserne de Cognac. 

L'occasion de mieux comprendre ces vies partagées entre le travail et les secours. À la caserne de Rouillac, Jessy Charbonnier occupe le poste de caporal-chef. « On réalise environ 400 interventions par an. Il m'est arrivé d'être bipée entre 2 et 5 heures du matin et de repartir travailler à 7 heures. »"...

..."« C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de temps libre, regrette ce père de famille de 52 ans. Mais c'est tellement motivant d'aider les autres, se sentir utile… » Attention, toutefois. Si les heures des volontaires sont payées, les pompiers préviennent : « Il ne faut pas compter sur ça pour vivre, c'est vraiment un engagement et une passion avant tout. »"

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