Secours d'urgence
Sud-Ouest du 15 août 2015
L’Agence régionale de santé rend son rapport
L’ARS, qui a enquêté sur le Samu 17 à la suite de la mort de Michel Mesnager, va remettre son rapport au parquet.
La décision d'une enquête interne sur le fonctionnement du Samu 17 avait été prise rapidement après la mort, le 4 août, de Michel Mesnager, 57 ans, qui, malgré ses appels au Samu 17 n'avait pas bénéficié d'envoi de secours à son domicile de Saint-Laurent-de-la-Prée, commune située au nord de Rochefort (nos précédentes éditions).
L'inspecteur régional de l'agence régionale de santé a clos son rapport. L'ARS indique que ce dernier sera transmis en courant de semaine prochaine au parquet de La Rochelle qui a ouvert une enquête préliminaire.
Pompiers et ambulanciers
En se rapportant au décès de Michel Mesnager, les syndicats Force ouvrière et CGT, via leurs responsables départementaux, avaient réagi en questionnant l'organisation des secours aux personnes, dénonçant une mise à mal du service public pompier et relevant que l'organisation tendait à se faire de plus en plus appel aux ambulanciers privés (notre édition du 11 août).
Hier, le collectif ambulancier des transports sanitaires et d'urgences de France (CATSUF), association nationale défendant les intérêts des ambulanciers et regroupant plus de 14 000 membres et disposant d'une jeune antenne en Charente-Maritime, a riposté aux propos des deux syndicalistes.
Le collectif rappelle les prérogatives et compétences ambulancières dans le cadre du secours d'urgence et pointe que le recours aux ambulanciers privés est moins onéreux que la sortie de véhicule de secours à victimes des sapeurs-pompiers. Le collectif indique qu'il va déposer plainte « pour diffamation » contre les deux syndicats.