Pyrénées-Atlantiques : inquiétude des pompiers

Des pompiers encore inquiets

Les pompiers font face à des enjeux nouveaux et mettent en garde les politiques dans l'intérêt des secours.

 Photo L. Leissac

Le congrès a aussi permis d'évoquer la nouvelle convention du SDIS jusqu'en 2015.

Si l’on en croit le secrétaire général de la Fédération nationale des pompiers, Patrick Heyraud, le « détricotage » du système est à craindre en France. Il l’a clairement rappelé, hier, à l’occasion du congrès départemental des volontaires (1) qui se tenait à Arzacq.

« Les élus locaux sont confrontés à des problématiques qui les dépassent » a-t-il ajouté de façon à différencier les niveaux d’intervention des responsables. Un service d’incendie et de secours dépend, en effet, à la fois de la politique d’un département et de celle des services de l’État.

« Nous avons besoin d’une mise en place d’une vraie politique publique pour éviter que l’organisation de la sécurité civile s’écroule. »

« Nous sommes de plus en plus sollicités par la population mais les moyens sont en baisse. »

Parmi les points mis en avant pour décliner les raisons de l’inquiétude : les incertitudes qui pèsent sur le maintien de l’ensemble des missions de secours aux personnes qui représentent, dans les Pyrénées- Atlantiques comme ailleurs, 80 % des sorties.

« C’est ce qui nous structure. Réduire ces missions comme certains le veulent serait mettre en péril toutes les autres missions. »

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