Polyclinique de Lesparre : Pour une instance paritaire
Sud-Ouest du 22 mars 2012 : Une réunion d'information s'est tenue avec l'ARS.
Mardi soir, les élus ont pu échanger avec l'ARS sur la clinique.
Mardi soir, une nouvelle réunion d'information s'est déroulée à Lesparre sur le dossier de la clinique mutualiste. À la demande de Pascale Got, la députée PS et conseillère générale, Nicole Klein, la directrice de l'Agence régionale de santé, avait fait le déplacement pour faire un point sur la situation de l'établissement de santé et de son service maternité. Le cadre de l'ARS a pu redire aux élus qu'il n'était pas question de priver le Médoc de sa clinique, et que la problématique n'était pas celle de l'argent, mais davantage un problème de « management » de l'établissement. Au sujet de la maternité, «la priorité doit rester la sécurité des patientes dans un service bénéficiant de tous les moyens».
Réaction des élus
Au lendemain de cette réunion, dans un communiqué signé par 21 élus, dont 18 maires du Médoc, les signataires ont voulu rappeler « qu'ils interviennent depuis plusieurs années pour défendre le maintien de la clinique de Lesparre et des services médicaux de qualité ». Dans ce même communiqué, ils disent aussi « s'étonner » et « regretter » que « le Pavillon de la mutualité attende une période électorale pour annoncer vouloir s'impliquer dans la gestion de son établissement à Lesparre ».
« Enjeu primordial »
Tout en réitérant « que le maintien de la clinique de Lesparre est un enjeu primordial pour tous les Médocains et refusent que ce dossier soit utilisé à des fins politiques », ils font la demande « de création d'une instance paritaire au sein de la clinique intégrant les élus, l'ARS, le Pavillon de la mutualité pour participer aux orientations nécessaires à la pérennité de l'établissement de soin ». Cette réaction intervient alors que, vendredi dernier, David Gordon-Krief, candidat UMP aux législatives sur la 5e circonscription, avait obtenu que l'ARS et le Pavillon de la mutualité se rencontrent dans le bureau de Nora Berra, la secrétaire d'État à la Santé. Au lendemain de cette réunion à Paris, René Martin, le président du Pavillon de la mutualité, avait indiqué dans un communiqué « qu'il était ressorti de cet échange commun la nécessité de mettre tous les moyens en œuvre pour redynamiser cet établissement au service de la population ».