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GIRONDE VIGILANTE
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26 mai 2011

Seconde réunion d'une petite délégation de Gironde Vigilante avec le SDIS 33

COMPTE-RENDU REUNION GV/SDIS 33

du lundi 2 mai 2011

au Siège du SDIS,

 22 boulevard Pierre 1er à BORDEAUX

 

 

Etaient présents :

 

-         SDIS 33 : le président du SDIS33, Monsieur Alain DAVID, Le Colonel DECELLIERES, Monsieur Amaury BRANDALISE.

-         Gironde Vigilante : Messieurs Jacky COSTES, Guy PEYRE, Jean-Michel MEROLA, André-Yves GIRAUDAU et Jean-Francis SEGUY.

 

 

Jacky Costes remercie le Président Alain DAVID de nous recevoir, et lui rappelle que notre dernière entrevue remonte à plus de 4 mois en raison principalement de priorités électorales. Donc cette réunion renoue le dialogue entre le SDIS 33 et Gironde Vigilante et c’est une très bonne chose.

 

QUESTION PRELIMINAIRE de Jacky COSTES :

 

Composition du nouveau Conseil d’Administration du SDIS 33 ?

 

Ces élections concernaient un renouvellement partiel du Conseil d’Administration du SDIS 33 : La proportionnalité ruralité CUB reste inchangée puisque seule une partie des postes de Conseillers Généraux, Administrateurs du SDIS 33 était soumise aux votes, parmi les 22 qui siègent au CA.

Parmi les nouveaux Conseillers Généraux élus au Conseil d’Administration du SDIS 33 issus de la ruralité, nous noterons, en ce qui concerne le  Médoc, les élections de Messieurs Christophe  BIROT et Serge LAPORTE. Nous les en félicitons, tout comme au nom de Gironde Vigilante, Jean-Francis SEGUY félicite le Président Alain DAVID pour sa réélection à la tête du Conseil d’Administration du SDIS 33.

 

QUESTION 1 de Jean-Francis SEGUY :

 

Dans l’article du Sud-ouest du 25 janvier dernier intitulé : « Le secours à victimes toujours en hausse à Lacanau », un nouveau dispositif a été testé et s’est révélé concluant. Cette directive a été prise par qui ? Depuis quand ?

 

Réponse : En aucun cas, il ne s’agit d’une initiative du Capitaine DELPIT mais bien d’une décision du Conseil d’Administration du SDIS 33. Cette décision a été prise avant la période estivale. Elle a été déterminée par rapport au besoin de cette année dans certaines casernes. Les responsables du SDIS sont à l’écoute du terrain et s’il n’y a pas de remontée du terrain, il n’y a pas de personnels supplémentaires.

 

Nous entendons par terrain, les Elus, les responsables des Centres de Secours qui peuvent alerter le SDIS d’un sous-effectif dangereux. Cela veut dire qu’il n’y avait pour l’instant aucune décision par rapport à d’autres Centres de Secours que LACANAU quant à la mise en place d’un dispositif estival permettant d’avoir la présence de 3 à 4 agents en caserne pendant la nuit.

 

A ce jour, force est de constater que ce dispositif, qui s’est révélé positif, ne concerne que LACANAU pour 2011.

 

Jean-Francis SEGUY fait remarquer : « A Gironde Vigilante d’intervenir auprès des Maires des communes concernées et de Messieurs les Conseillers Généraux élus administrateurs du SDIS, Christophe BIROT et Serge LAPORTE pour faire remonter les besoins. »

 

 

QUESTION 2 de Jean-Francis SEGUY :

 

Si cette mesure a été prise à Lacanau, pour quelles raisons ne pourrait-on pas l’appliquer toute l’année sachant que la densité de population des régions côtières est importante les week-ends et les jours fériés ?

 

Réponse : Il n’est pas envisagé d’appliquer cette mesure toute l’année parce que le besoin ne s’en fait pas sentir hormis, la période estivale pour certaines zones géographiques.

 

 

QUESTION 3 et 4 de Guy PEYRE :

 

En ce qui concerne notre proposition de mise en place d’un projet 24h/24 sur une ou plusieurs casernes du Médoc et du Sud Gironde, et afin que le maillage soit efficace, nous proposons de nous appuyer sur le découpage territorial des communautés de communes à l’identique du fonctionnement actuel des brigades de gendarmerie.

 

Si l’on tient compte du dernier recensement les 5 cantons de Castelnau, Lesparre, Pauillac, Saint-Laurent, Saint Vivien comptent 81 085 habitants. Remettre 6 Sapeurs-pompiers de garde 24h/24 dans chaque canton pour assurer un départ immédiat équivaut  à 1 Sapeur-pompier pour 2 700 habitants. Est-ce un luxe ? N’oublions pas qu’un grand nombre de ces habitants empruntent la D1215 générant un flux permanent de véhicules.

 

 

Réponse : Le Colonel DECELLIERES argumente qu’un emploi en 24h/24 dans un Centre de Secours entraîne 7 agents.

Il faudra 17 à 21 agents supplémentaires dans le cas de la proposition demandée par Gironde Vigilante à savoir   un maillage appuyé sur le découpage territoriale des Communautés de Communes à l’identique des brigades de Gendarmerie.

 

Lacs Médocains : 1 Centre (HOURTIN ou CARCANS)

Centre Médoc : 1 Centre (SAINT-LAURENT ou PAUILLAC)

Médulienne : 1 Centre (CASTELNAU)

Cœur du Médoc : 1 Centre (LESPARRE)

Pointe Médoc : 1 Centre (VENDAYS ou SOULAC)

 

Avec comme dispositif opérationnel :

-         6 Sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires 24h/24 avec, si nécessaire, le renfort éventuel des personnels des autres centres du secteur (mobilité des ressources humaines).

-         Assurer le départ immédiat d’un engin incendie (6 SP) ou d’une ambulance (4 SP).

 

Le coût annuel s’élèverait à 800 000€ pour 1 Centre de Secours. Le Président DAVID précise que le coût de mettre 7 sapeurs-pompiers de garde dans les cantons du Médoc est estimé à 1 800 000 euros par an compte tenu de la diminution du temps de travail. Il précise que de 2400 heures annuelles, on est passé à 1600 heures.

 

Jean-Michel MEROLA confirme que les gardes de 24 h maintiennent 2400 heures annuelles soit 1/3 d’effectif en plus pour un même coût et cela est confirmé par un décret.

 

Le Président dit que les agents ne veulent plus faire de gardes de 24 h ce qui est absolument faux d’après Gironde Vigilante. De plus, il dit que les sapeurs-pompiers professionnels ne veulent plus venir dans la ruralité.

 

Nous lui avons précisé que 3000 personnes titulaires du concours de sapeur-pompier professionnel ne trouvent pas d’emploi.

 

Il s’agit bien là d’un problème économique sur lequel on bute et qui semble être quelque chose d’insurmontable si on en croit nos interlocuteurs. Ce problème économique récurrent, chaque fois que nous abordons la proposition du 24h/24, pourrit le débat amenant chacune des parties dans ses retranchements et s’y cantonnant au risque d’un blocage évident.

 

Autre argument économique de taille : S’il fallait faire du 24h/24 dans tous les Centres de Secours cela représenterait 600 agents supplémentaires.

 

Le surcoût engendré par cette organisation est indéniable, ce qui l’est moins, c’est qu’il nous soit quasiment demandé de trouver cette somme.

 

Nos interlocuteurs ont un autre argument : La sollicitation à laquelle il faut faire face dans une organisation rationnelle et efficace.

Il y a aujourd’hui 100 000 sollicitations annuelles en Gironde.

 

Le Colonel DECELLIERES : On détermine Centre par Centre le besoin en personnel par rapport à la sollicitation.

 

Jacky COSTES relativise les 100 000 interventions car lorsqu’il s’agit de Sapeurs-pompiers professionnels présents dans la caserne qu’ils fassent 3 ou 10 interventions dans la journée cela ne change rien. C’est dans le cadre horaire d’une journée de travail.

 

Jacky COSTES prévient le SDIS qu’il aura un gros problème en cas de non présence dans un Centre de Secours ou en cas de sous-effectif qui empêchera un départ immédiat. Même s’il a obtenu un CAP de comptable, il n’a pas la prétention d’être un « très bon » en comptabilité mais, par contre, il voit bien ce qui se passe sur le terrain et il les met en garde : « Nous vous aurons averti car on ne doit pas toucher à quelque chose qui marche bien. Malheureusement, c’est ce que vous avez fait ! Nous allons vivre des heures dangereuses dans l’avenir. Si vous n’avez pas d’argent, il faut le dire mais, prenez vos responsabilités, parce que vous prenez des risques importants. Nous demandons simplement que lorsqu’il y a un pépin, il y ait un départ immédiat. »

 

Réponse d’Alain DAVID : Actuellement, la sollicitation ne permet pas de répondre à votre demande de 24h/24 car elle ne se justifie aucunement dans certains secteurs.

 

Jean-Francis SEGUY : C’est une désillusion pour nous, même si nous acceptons de considérer la problématique économique. Il nous faudra intervenir directement auprès des membres du Conseil d’Administration du SDIS si le problème récurrent du coût ne nous permet pas d’avancer.

 

Jacky COSTES demande si on ne pourrait pas mettre des Sapeurs-pompiers volontaires dans les appartements des casernes pour faire du 24h/24.

 

Alain DAVID : Non règlementaire par rapport à la législation. Trouver des volontaires à SAINT-MEDARD EN JALLES ou à CARCANS, ce n’est pas la même chose.

 

 

QUESTION 5 de Jacky COSTES :

 

Gironde Vigilante a fait une analyse du SDACR et souhaiterait la présenter devant le groupe de travail chargé de son élaboration. Nous préconisons la participation de deux membres de notre bureau afin de connaître en temps réel l’avancée des travaux et contribuer par nos idées, voire nos amendements à l’élaboration de ce document qui fixe, pour des années, l’organisation opérationnelle du SDIS.

 

Réponse : C’est le Comité de pilotage qui décidera et ni lui, Colonel DECELLIERES, ni le Président Alain DAVID ne peuvent se substituer au Comité de Pilotage.

 

 

QUESTION 6 de Jacky COSTES :

 

Le 18 a-t-il le droit d’intervenir dans le cas d’une urgence vitale ou d’une personne en grande détresse ? Ne peut-on pas donner au Chef de Centre la possibilité de décider d’un départ direct sans passer par le Centre 15 ?

 

Réponse : Le Colonel DECELLIERES précise que dans la règle, c’est ce qui se passe au quotidien. Mais, il peut y avoir des écarts.

 

Jean-Michel MEROLA : Dans beaucoup d’endroits, il y a des écarts. Cela ne se fait pas, comme vous le prétendez, et nous en avons les preuves.

Nous demandons qu’il soit fait un rappel pour que les prompts secours partent immédiatement quand les fonctions vitales sont atteintes sans attendre l’avis du centre 15.

Une fois de plus, c’est un refus catégorique.

 

Alain DAVID et le Colonel DECELLIERES : Il faut nous donner les jours et les heures précisément de ces dysfonctionnements car, périodiquement, on vérifie tout ce qui se passe.

 

QUESTION 7 de Jean-Michel MEROLA :

 

Dans le cadre des emplois, ne peut-on pas remettre les Majors à l’opérationnel dans les Centres de Secours pour assurer les missions d’encadrement ?

 

Nous proposons  que ces derniers soient affectés dans les CIS car c’était l’esprit de la loi.

 

Réponse : Le Colonel DECELLIERES : « Non »

Si les négociations avaient été bien conduites, cela ne se serait pas passé comme cela.

Il y avait auparavant 14% de cadres qui occupaient une fonction administrative. Aujourd’hui, il n’y en a plus que 8%.

 

Concernant les Majors qui sont des Officiers. Nous lui précisons que cela ne change rien car ils occupent les mêmes fonctions que celles qu’ils avaient en qualité d’Adjudant en lui rappelant l’esprit du texte déformé par les DDSIS.

 

 

QUESTION SUPPLEMENTAIRE d’André-Yves GIRAUDAU :

 

Quand va-t-on arrêter l’hémorragie des Sapeurs-pompiers volontaires (leur départ) ?

 

Réponse : Alain DAVID et le Colonel DECELLIERES répondent qu’il n’y a pas d’hémorragie, juste quelques difficultés dans certains territoires ruraux et, actuellement, il y a 2 800 Volontaires dont 450 sont des Sapeurs-pompiers professionnels en double statut.

 

Jean-Francis SEGUY rappelle qu’à la dernière réunion la même question avait été posée par André-Yves GIRAUDAU  et que la réponse était de 300 Sapeurs-pompiers professionnels en double statut. (Extrait ci-dessous)

 

Extrait du Compte-rendu de la réunion bimestrielle du 16 décembre 2010 :

« …André-Yves Giraudau sollicite aussi de savoir le nombre de Sapeurs-pompiers professionnels actuellement en double statut (SPP et SPV)

 

Réponse du Colonel Decellières : « Le nombre est de 300 agents environ »... »

 

Jean-Francis Séguy

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