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24 mars 2022

Covid-19

Europe1 du 23 mars 2022 

Covid-19 : face à la recrudescence, de nombreux Français continuent à porter le masque

Depuis dix jours, le port du masque n'est plus obligatoire en intérieur, à l'exception des transports et des hôpitaux. Mais le nombre de cas de Covid-19 n'a cessé d'augmenter ces dernières semaines, frôlant même les 100 000 cas par jour en moyenne. Alors les professionnels de santé appellent à la vigilance et certains Français ont décidé de garder leur masque.

REPORTAGE

Masque ou pas masque ? Il n'est plus obligatoire en intérieur depuis le 14 mars, mais pourtant certains Français ont fait le choix de le garder pour se protéger et protéger les autres. Face à la recrudescence de l'épidémie de Covid-19, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a jugé trop brutal le retrait de ce geste barrière ce mardi dans une conférence de presse. Avec presque 100.000 cas quotidiens en moyenne en France, pharmaciens et médecins encouragent les Français à garder le masque.

En Bretagne, la région la plus touchée par l'épidémie actuellement, la question du retour du masque est sur toutes les lèvres. À Cesson-Sevigné dans la pharmacie d'Éric, les tests sont faits le matin, et la liste est longue. Ce mardi, le professionnel a enregistré 15 tests antigéniques, dont une large moitié est positive. "Les gens viennent avec des cas contacts familiaux, donc ce sont souvent des familles entières" qui se retrouvent positives au Covid-19, explique-t-il.

Le masque, "je ne l'ai pratiquement pas lâché"

"Ma petite est cas contact, donc j'ai fait un test salivaire pour elle. Moi, je l'ai eu au mois de janvier et j'espère ne pas le re-choper. Alors même quand ils ont dit qu'on pouvait circuler sans masque, j'ai dit non et je ne l'ai pratiquement pas lâché", confie une patiente.

>> LIRE AUSSI - Coronavirus : la Haute autorité de santé recommande une 4e dose pour les plus de 65 ans

Alors que l'OMS considère que les mesures ont été levées trop tôt en France, le pharmacien encourage, lui, ceux qui gardent le réflexe du port du masque. "J'avais l'impression que c'était une obligation de porter le masque et que c'était une obligation de l'enlever. C'est un peu dommage. Donc maintenant, il faut vraiment ne pas passer de tout à rien. Garder le masque quand on est enrhumé, quand on est en face de gens fragiles, ce serait déjà très bien", prévient le professionnel.

Cette tension épidémique est assez inédite en Bretagne. Il est donc conseillé de rester vigilant même si les symptômes de ce sous-variant restent comparables à la rhinopharyngite. 

Europe1 du 23 mars 2022 

Covid-19 : quelles régions sont les plus touchées ?

Les contaminations repartent à la hausse depuis plusieurs jours. Pour l'instant cela ne se répercute pas sur les admissions en soins critiques, seulement sur les hospitalisations conventionnelles. Mardi, 180.000 nouveaux cas ont été recensés en France. Un chiffre en constante hausse, même si toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière.

C'est la mauvaise nouvelle de ce mois de mars. Après avoir levé la quasi-totalité de toutes les restrictions, les contaminations repartent à la hausse depuis plusieurs semaines et cela n'est pas près de s'arrêter. Olivier Véran a annoncé que cette hausse devrait durer jusqu'à fin mars.

La Bretagne est la région la plus touchée

Mais les chiffres montrent des disparités entre les régions. L'Île-de-France est la région la plus épargnée pour l'instant par cette reprise de l'épidémie. Le taux d'incidence, le nombre de cas pour 100.000 habitants, s'élève à 600. Les vacances scolaires qui se sont terminées il y a 15 jours en zone C ont permis de ralentir la circulation du virus. 

En revanche, dans les Hauts-de-France, le Grand-Est, la Normandie, le taux d'incidence dépasse les 1.000 cas pour 100.000 habitants. En Bretagne, il atteint même les 1.500. C'est la région la plus touchée par ce rebond épidémique. Il y a une raison précise, comme l'explique Alain Le Tertre, directeur de la cellule bretonne de Santé publique France : "Le fait que les gens n’aient pas été beaucoup infecté auparavant, peut contribuer au fait que malgré la vaccination, il y ait des gens qui soient positifs. Et on sait que le vaccin seul n’a pas une protection optimale contre les infections."

En Bretagne, comme partout en France, les hospitalisations hors soins critiques augmentent. En moyenne 1.000 admissions par jours. C'est 10% de plus que la semaine dernière.

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