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3 février 2022

Covid-19

Europe1 du 3 février 2022 

Covid-19 : Olivier Véran envisage la fin du pass vaccinal avant l'été et assouplit ses règles

2022 02 03 Europe1

"Le pire est derrière nous", pour cette cinquième vague de l'épidémie de Covid-19, a déclaré mercredi soir le ministre de la Santé, qui envisage la levée du pass vaccinal avant juillet et annonce un assouplissement des règles d'obtention de ce pass.

"Le pire est derrière nous, pour cette cinquième vague de l'épidémie de Covid ", a déclaré mercredi soir le ministre de la Santé, qui envisage la levée du pass vaccinal avant juillet et annonce un assouplissement des règles d'obtention de ce pass. "A l'échelle du pays, on a dépassé le pic de contaminations (...) On est en train d'arriver au pic d'hospitalisations", a déclaré Olivier Véran sur BFMTV. "On a fait le plus dur dans cette vague" et "le pire est derrière nous".

"Le pass vaccinal aura une fin"

Interrogé sur le pass vaccinal, entré en vigueur fin janvier et dont la levée est inscrite dans la loi pour juillet prochain, le ministre a déclaré : "Le pass vaccinal aura une fin, et vu la dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien avant le mois de juillet. Sauf s'il y a une mauvaise nouvelle".

"Quand on aura vidé les réanimations, et rendu la place aux malades qui relèvent normalement de la réa, qu'il n'y aura plus de soins reprogrammés dans notre pays, et s'il n'y a pas de nouveaux variants en circulation à ce moment-là, l'utilité du pass vaccinal sera totalement discutable. Et nous pourrons le retirer", a-t-il détaillé.

Le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé un assouplissement des conditions d'obtention du pass vaccinal. "Les scientifiques nous disent que pour bénéficier du pass, il faut qu'on ait été exposé au moins trois fois, que notre système immunitaire ait été ciblé au moins trois fois", a-t-il dit. "Cette stimulation peut être une injection ou une infection" et "au minimum il faut avoir reçu une dose de vaccin".

7 millions de personnes risquent de perdre leur pass

Ainsi, "vous conserverez le bénéfice du pass vaccinal" si "vous avez eu une injection et deux infections, ou deux injections et une infection (que cette dernière ait eu lieu avant les injections, entre les deux injections ou après), ou trois injections", a déclaré Olivier Véran.

Mais les personnes qui n'ont eu qu'une dose de vaccin et une seule infection doivent absolument recevoir une 2e dose sous quatre mois après la précédente exposition au virus, a détaillé le ministre. En théorie, elles pourraient également chercher à être infectées (et donc avoir au total trois expositions au virus) mais cela comprend un risque sanitaire pour la personne.

Olivier Véran a rappelé que 7 millions de personnes, actuellement, risquent de perdre leur pass vaccinal le 15 février, si elles n'effectuent pas une dose de rappel. Et même en tenant compte des personnes contaminées par Omicron, cela ferait encore 4,7 millions de personnes, a-t-il insisté.

Enfin, toujours en matière de pass vaccinal, le ministre a annoncé que 300.000 faux pass vaccinal avaient été détectés et seraient désactivés au cours des prochains jours (30.000 la semaine prochaine, etc.)

Selon Olivier Véran, "au moins un Français sur deux" a eu le Covid depuis le début de l'épidémie, qui a démarré il y a quasiment deux ans. Concernant les contaminations par le variant Omicron, moins dangereux que le variant précédent, mais infiniment plus contagieux, le ministre a évoqué un chiffre de 15 millions de personnes touchées.

Franceinfo du 3 février 2022 

Covid-19 : "Le scénario le plus probable serait que le virus revienne à l'automne prochain", prévient un infectiologue

2022 02 03 franceinfo

Face à l'optimisme du ministre de la santé, le Dr Davido craint une "ivresse de complaisance [...] Il faut très clairement réaliser qu'en réalité, ça ne va pas s'arrêter d'un coup de baguette magique". 

"Très clairement, le scénario le plus probable serait que le virus revienne à l'automne prochain", a déclaré jeudi 3 février sur franceinfo le docteur Benjamin Davido, médecin infectiologue et directeur médical et référent Covid-19 à l’hôpital Raymond Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine). Il demande "encore un peu de patience" aux Français. Selon lui, on se dirige vers "quelque chose qui va ressembler à la gestion de la grippe", alors que le ministre de la Santé Olivier Véran est plutôt optimiste, précisant que le pic des contaminations est probablement derrière nous, que celui des hospitalisations approche. Le ministre évoque même la fin possible du masque à l’intérieur au printemps.

franceinfo : Ranger le masque au printemps, cela vous paraît possible ?

Benjamin Davido : Le faire avant le printemps semble déraisonnable pour plusieurs raisons. La première, c'est qu’on sait qu'il y a une augmentation des contaminations qui se fait de façon assez évidente en octobre et en décembre due à ce coronavirus et qu'au printemps, on va vivre un peu plus à l'extérieur et qu'on sera probablement dans une saisonnalité aidante.

"L'autre élément pour décider de pouvoir enlever le masque en intérieur, c'est qu'on espère que la population aura atteint cette fameuse immunité collective qui, jusqu'alors, semblait être une oasis."Benjamin Davido, médecin infectiologue à franceinfo

Quand vous avez quasiment 500 000 contaminations déclarées, c'est-à-dire environ un million quotidiennement, on voit bien qu’au bout de 60 jours, vous avez atteint l'ensemble de la population et qu'on est dans un scénario radicalement différent de ce qui se passait avant.

Y aura-t-il des lieux où il faudra continuer à porter le masque ?

D’abord, raisonnablement, une des questions qu'on peut se poser, c'est : est-ce qu'on pourra ne pas porter le masque indépendamment du nombre de personnes ? Les gens ne se rappellent pas bien, mais, en avril dernier, la Haute Autorité de santé avait autorisé les gens vaccinés à se retrouver jusqu'à 10 dans un espace intérieur pour peu que l'espace soit bien aéré. Et puis, dans des espaces à très haut risque, chez des personnes particulièrement à risque, immunodéprimées, cela ne sera pas recommandé vraisemblablement. Mais on va surtout arriver à mon sens, en fonction des données épidémiologiques de la fin de la vague, sur quelque chose qui va ressembler à la gestion de la grippe. Et donc, il va falloir voir si on est capables de supporter de vivre sans masque, comme on le fait avec la grippe en fonction du nombre de décès et surtout, si le virus se "saisonnalise", c'est-à-dire de l'absence de récidive de vagues ultérieures.

Il faudrait surveiller le nombre de décès de près ?

Au-delà du nombre de décès, il faut très clairement réaliser qu'en réalité, ça ne va pas s'arrêter d'un coup de baguette magique. Et moi, ce qui me fait le plus peur en réalité, c'est que l'on soit dans cette d'ivresse de complaisance en se disant : ça y est, la vague Omicron a eu raison de nous, comme au Danemark, comme en Angleterre. Il ne suffit pas de regarder ce que font les autres. Il faut agir, il faut anticiper et que très clairement le scénario, le plus probable serait que le virus revienne à l'automne prochain. Et donc, il faudra avoir vacciné les 15 à 20 millions de Français qui sont les plus fragiles et qui le nécessiteront de fait avec un nouveau variant adapté Omicron et les choses se passeront bien, mais ça fait quand même beaucoup d'éléments. Il faut donc rester toujours très prudent parce qu’il faut que l'hôpital soit dans les bonnes conditions, qu'on ait vidé les lits de réanimation et que les déprogrammations puissent avoir été remises comme dans le monde d'avant.

Olivier Véran a annoncé qu’une infection est égale à une injection de vaccin pour obtenir son pass vaccinal. C’est pertinent ?

Ce terme, "une infection égale une injection" avait déjà été employé. Moi, j'ai eu déjà deux doses. J'en suis à ma deuxième infection, cela fait quatre. En fait, on va arrêter de compter. La réalité, c'est qu'on va se baser sur des rappels. La bonne question, c'est de se dire en réalité : qui va avoir le plus besoin de ce vaccin à partir du moment où tout le monde aura été contaminé ? On a fait une modélisation mathématique, on estime qu'à la fin du mois de mars, on sera dans ces conditions. Mais il faut bien comprendre que le virus et des variants peuvent nous jouer des tours et qu'on n'est pas à l'abri. Il y a des gens qui n'ont jamais croisé le virus, y compris des gens, malheureusement, qui ne sont pas vaccinés et on les reçoit encore à l'hôpital, qui devront à un moment donné se faire vacciner. Il faut encore un peu de patience.

Sud-Ouest du 3 février 2022

2022 02 03 SO 300 000 faux passes vont être désactivés

2022 02 03 SO 300 000 faux passes vont être désactivés2

2022 02 03 SO Nouvelle-Calédonie état d'urgence sanitaire déclaré

2022 02 03 SO Nouvelle-Calédonie état d'urgence sanitaire déclaré2

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