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20 décembre 2021

Covid-19

Sud-Ouest du 20 décembre 2021

2021 12 20 SO Le gouvernement dévoile sa stratégie face à Omicron

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2021 12 20 SO 168 personnes vaccinés grâce au vaccibus

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Franceinfo du 20 décembre 2021

PCR, antigénique, salivaire, autotest... Quelle est la fiabilité des tests de dépistage du Covid-19 et lequel choisir avant Noël ?

2021 12 20 franceinfo

Les tests PCR garantissent le risque d'erreur le plus faible. Mais des alternatives existent, notamment si l'objectif est simplement de se rassurer avant les fêtes.

"Les laboratoires, les médecins, les pharmacies testent l'équivalent de 10% de la population française chaque semaine, ce qui n'a jamais été fait." Auditionné à l'Assemblée nationale, mercredi 15 décembre, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a souligné l'essor du dépistage contre le Covid-19. La 5e vague et les protocoles de l'Education nationale ont remis les tests au cœur de notre quotidien. Mais il n'est pas toujours facile de savoir quel test choisir selon sa situation, d'autant que toutes les méthodes ne donnent pas les mêmes résultats. Franceinfo vous aide à y voir plus clair.

Les tests PCR nasopharyngés

En quoi consistent-ils ? Premiers disponibles en France, les tests PCR sont devenus familiers. Le terme PCR désigne la façon dont le prélèvement est analysé, avec pour principe d'y rechercher des traces de l'ARN du virus. Cette analyse ne peut être effectuée qu'en laboratoire et obtenir un résultat prend plusieurs heures. Les tests PCR nasopharyngés, les plus pratiqués, sont ceux pour lesquels un échantillon de mucus est prélevé avec un écouvillon enfoncé jusqu'au nasopharynx, une cavité située derrière la narine. Il existe d'autres tests PCR, abordés plus loin dans cet article.

Quels sont les risques d'erreurs ? La probabilité de faux négatifs ou de faux positifs est "quasi nulle", explique à franceinfo Vincent Enouf, responsable adjoint du Centre national de référence des virus des infections respiratoires, qui était chargé au début de la pandémie d'évaluer la fiabilité des tests. "Aujourd'hui, en RT-PCR, on a des méthodes très sensibles", la sensibilité étant la capacité d'un test à détecter le virus.

En février, dans une synthèse des résultats de plusieurs études, la Haute Autorité de santé estimait à 92% la sensibilité moyenne des tests PCR nasopharyngés. Les erreurs peuvent être liées à des ratés dans le prélèvement ou la manipulation des échantillons. Sylvie Behillil, également responsable adjointe du CNR, explique que le résultat dépend du stade de l'infection ("si on est à la fin et qu'il ne reste plus beaucoup de virus, peut-être qu'on ne trouvera rien") et de la localisation des symptômes ("chez quelqu'un qui a des symptômes respiratoires, on trouvera plus facilement le virus dans le nasopharynx").

Les faux négatifs ne sont pas toujours graves, nuancent aussi les virologues, qui estiment que la sensibilité de certains tests est peut-être excessive. "Si on est dans la zone grise" où le test risquerait d'être négatif à tort, "cela veut dire que la charge virale du patient est très faible". Dans ce cas, qu'il soit positif ou non, ses chances de transmettre le virus sont minces, rappelle Vincent Enouf.

L'apparition de nouveaux variants peut affecter la fiabilité des tests PCR, nasopharyngés ou non. Lors de l'analyse, des séquences spécifiques du génome du virus sont recherchées : si elles ont muté, elles peuvent ne pas être reconnues. Au moins deux séquences sont recherchées pour limiter ce risque. "Chaque fabricant doit vérifier que son test fonctionne sur les nouveaux variants", explique Sylvie Behillil, qui assure qu'un éventuel problème ferait l'objet d'une information.

Dans quel cas les utiliser ? La HAS les conseille dans toutes les situations où vous avez le choix. Il est notamment le seul test recommandé en cas de symptômes durant depuis au moins cinq jours et le seul accepté avant une opération chirurgicale. Les résultats positifs des autres types de tests doivent être confirmés par un test PCR.

En revanche, l'analyse peut demander une voire plusieurs journées. Cela complique son utilisation pour les personnes non-vaccinées ayant besoin d'un pass sanitaire valide, seuls les tests de moins de 24 heures y donnant droit. Les tests PCR coûtent aussi plus cher quand ils ne sont pas remboursés et ils ne sont pas proposés en pharmacie.

Les tests antigéniques nasopharyngés

En quoi consistent-ils ? Ils reposent sur une autre méthode : déposer l'échantillon prélevé sur une bande qui réagit à certaines protéines produites par le virus dans l'organisme. Comme pour les PCR, les tests antigéniques les plus courants sont nasopharyngés. A la manière d'un test de grossesse, l'apparition de barres sur le test indique en quelques minutes s'il est positif ou négatif, sans davantage de détail. Les test antigéniques les plus courants sont nasopharyngés.

Quels sont les risques d'erreurs ? La commercialisation des tests antigéniques en France est soumise à une règle, découlant d'un avis de la HAS en septembre 2020 : "Les tests antigéniques doivent présenter une sensibilité et une spécificité minimales de 80% et 99% respectivement." Ce qui correspond à un risque de 1 sur 5 de résultat faussement négatif et un risque de 1 sur 100 de résultat faussement positif (la spécificité mesure la capacité du test à ne pas confondre le Sars-CoV-2 avec un autre virus). Pour que leurs tests antigéniques soient vendus en France, les fabricants doivent attester auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament qu'ils respectent ces deux seuils.

Ces valeurs théoriques varient cependant selon les circonstances. En novembre 2020, la HAS retenait trois études, faites sur un même modèle de test, pour évaluer la sensibilité des antigéniques. Les résultats variaient beaucoup, de 33% à 79% chez les personnes asymptomatiques, contre 67% à 92% chez celles qui ont des symptômes. Le dépistage est aussi plus fiable si les symptômes sont apparus depuis moins de cinq jours. "La fenêtre de détection est moins grande avec un antigénique qu'avec un PCR", résume Vincent Enouf.

Dans quel cas les utiliser ? Les tests antigéniques nasopharyngés sont recommandés par la HAS, au même titre que les PCR, pour les personnes symptomatiques depuis moins de cinq jours. C'est aussi le type de test recommandé si vous êtes cas contact et ne présentez pas de symptômes. Il est plus rapide et facile d'accès, mais tout résultat positif doit être confirmé par un test PCR.

Les autotests

En quoi consistent-ils ? Les autotests sont des tests antigéniques. Mais, comme leur nom l'indique, les autotests fonctionnent avec un prélèvement fait par l'utilisateur lui-même, à l'aide d'un écouvillon enfoncé moins loin dans la narine. Il s'agit donc d'un test nasal, pas d'un test nasopharyngé.

Quels sont les risques d'erreurs ? La règle imposée aux tests antigéniques en France s'applique aussi aux autotests : pour être commercialisés, ils doivent dépasser 80% de sensibilité et 99% de spécificité. Mais les autotests ne sont pas administrés par des professionnels formés. Le risque d'une erreur de manipulation est ainsi plus important. Les études sur leur fiabilité dans la vie réelle sont aussi plus rares. La HAS n'en cite qu'une, dans un avis du 6 août : elle conclut à une sensibilité égale à celle des tests antigéniques, mais ne porte que sur des autotests réalisés "sous la supervision d'un professionnel de santé".

Ce n'est d'ailleurs que quand ils sont supervisés que les autotests permettent d'obtenir un pass sanitaire valide. Sur son site, le gouvernement est très prudent sur la valeur de leurs résultats, jugeant leur fiabilité "limitée". Il explique néanmoins que réaliser des autotests de manière répétée "permet d'augmenter leur fiabilité" – les chances de passer à côté du virus sont plus minces si l'on s'y reprend plusieurs fois.

Dans quel cas les utiliser ? Jamais quand vous avez des symptômes. Ils ne sont pas non plus conseillés pour les cas contacts. La HAS le recommande pour les personnes qui n'ont pas de raison de se penser contaminées. C'est le test à faire pour se rassurer avant les réveillons de Noël et du Nouvel an, explique le Conseil scientifique. Il peut être réalisé, de façon supervisée, en pharmacie ou à l'entrée d'un lieu demandant le pass sanitaire, pour obtenir ce sésame. S'il est négatif, il ne doit pas pour autant faire oublier les gestes barrières.

Les autotests servent aussi aux campagnes de dépistage massives, notamment pour les personnes travaillant avec un public âgé et dans l'Education nationale, où ils sont distribués à tous les élèves de 6e.

Il existe également des tests par prélèvement nasal fonctionnant comme les autotests, mais administrés par un professionnel. La HAS considère que leur fiabilité est comparable aux tests antigéniques classiques. Elle ne les recommande que comme une alternative à ceux-ci quand le prélèvement nasopharyngé est "difficile ou impossible".

Les tests oropharyngés

En quoi consistent-ils ? Ils diffèrent des tests nasopharyngés par le lieu du prélèvement, qui ne se trouve pas derrière la narine, mais dans une zone du fond de la gorge, l'oropharynx. Ils peuvent aussi bien être des tests antigéniques que PCR.

Quels sont les risques d'erreurs ? Dans son avis favorable à leur utilisation, en septembre 2020, la HAS décrivait leurs résultats comme "acceptables", mais ne livrait aucune donnée. Un moins plus tôt, le Haut Conseil de santé publique citait, dans son propre avis favorableune étude (en anglais) sur des individus ayant subi un prélèvement oropharyngé et un prélèvement nasopharyngé : une fois analysés par PCR, les deux donnaient le même résultat dans 76% des cas, et 85,2% chez les personnes positives.

Le prélèvement par la bouche a un inconvénient, relevé par Vincent Enouf : la salive contient "énormément d'inhibiteurs" de la réaction utilisée lors des analyses par PCR. Les kits d'extraction des échantillons, de qualité variable, permettent d'en filtrer une part plus ou moins grande, ce dont peut dépendre la fiabilité du résultat. Quoi qu'il en soit, "si un prélèvement est très chargé en virus, on détectera quand même quelque chose à chaque fois", rassure-t-il.

Dans quel cas les utiliser ? La HAS ne les recommande que dans le cadre du dépistage de masse ou le test des cas contacts asymptomatiques, pour des personnes pour lesquelles les tests nasopharyngés sont plus difficiles : "jeunes enfants, patients très âgés, patients ayant des troubles psychiatriques, personne ayant une déviation nasale..." Un bémol cependant, le prélèvement au fond de la gorge peut déclencher un "réflexe nauséeux" pas très agréable.

Les tests salivaires

En quoi consistent-ils ? Il s'agit de saliver dans un tube dont le contenu est ensuite analysé. Le prélèvement est donc réalisé sans l'intervention d'un professionnel et sans écouvillon. Il existe des tests salivaires PCR et des tests par "amplification isothermique" (aussi appelés RT-Lamp), une technique qui donne des résultats en moins d'une heure.

Quels sont les risques d'erreurs ? Selon un avis de la HAS en février 2021, les tests salivaires par PCR ont une sensibilité de 85% contre 92% pour les PCR nasopharyngés. Le risque de faux négatif est donc supérieur, mais reste estimé à "moins de 5% des sujets testés".

Les tests rapides RT-Lamp "présentent des résultats très hétérogènes variant de 30% à 90%, sans véritable explication"alertait la HAS en juillet dernier. Un constat qui a conduit au déremboursement de ces tests, également justifié par l'existence d'autres alternatives rapides aux tests nasopharyngés, comme les autotests.

Dans quel cas les utiliser ? Les tests salivaires PCR sont recommandés, dans le cadre du dépistage des cas contacts ou des campagnes de tests massives, pour les personnes pour qui les tests nasopharyngés sont difficiles. Ils sont principalement utilisés pour les élèves des écoles élémentaires.

LCI du 20 décembre 2021 

Le variant Omicron "se déchaîne" à travers le monde, alerte le Dr Fauci

COVID-19 - Alors que les fêtes de Noël approchent, et que les rassemblements s'organisent, le scientifique américain Anthony Fauci rappelle que le variant Omicron "se déchaîne à travers le monde".

Léa LUCAS avec AFP - Publié aujourd’hui à 06h23, mis à jour il y a 11 min

Face à la progression fulgurante du variant Omicron du Covid-19, l'éminent scientifique américain Anthony Fauci insiste sur la menace qu'il représente. Il "se déchaîne" dans de nombreux pays du globe, a martelé le conseiller de la Maison Blanche ce dimanche, qui s'inquiète notamment pour les Etats-Unis, pays le plus endeuillé au monde avec près de 800.000 décès.  

"Ce virus est extraordinaire", a rappelé l'immunologue sur la chaîne CNN en mettant en garde la population. "Il va prendre le dessus" et "nous allons avoir des semaines ou des mois difficiles à mesure que nous nous approchons de l'hiver".

Près de 50 millions d'américains éligibles non-vaccinés

"Il se répand vraiment rapidement, littéralement dans le monde entier et sans aucun doute dans notre propre pays", a-t-il ajouté sur la chaîne ABC, en soulignant que près de 50 millions d'Américains éligibles restaient non vaccinés à ce jour.

"Lorsque vous avez ce niveau de vulnérabilité et que vous avez un virus comme Omicron qui se propage si rapidement, il est fort probable que nous allons voir, dans certaines régions du pays, une pression importante sur le système hospitalier ainsi que sur les travailleurs de la santé qui s'épuisent à cause de tout cela", a-t-il ensuite regretté, exhortant les Américains à se faire vacciner.

 

De nombreux pays, également inquiets face au variant Omicron du Covid-19, n'ont pas hésité à durcir leurs restrictions sanitaires pour freiner sa propagation : le Royaume-Uni a instauré un pass vaccinal ; les Etats-Unis ont ouvert les créneaux de vaccination aux enfants âgés de 5 à 11 ans ; ou encore les Pays-Bas ont soudainement reconfiné leurs habitants. D'autres s'apprêtent à emboîter le pas, comme l'Allemagne dont les scientifiques appellent à la mise en place de mesures d'urgence.

Europe1 du 19 décembre 2021 

Covid-19 : la vaccination des enfants doit-elle être obligatoire ou consentie ?

A partir de mercredi, les enfants de 5 à 11 ans, atteints ou non de comorbidités, pourront se faire vacciner. Au micro de Thierry Dagiral sur Europe 1, la pédiatre Anne-Sylvestre Michot-Cottias rappelle la nécessité de vacciner les enfants, sans pour autant rendre la vaccination obligatoire. 

INTERVIEW

Une aiguille plus fine et un vaccin dilué par trois fois afin d'être adapté à la corpulence des plus petits. Depuis la semaine dernière, les enfants les plus fragiles ont pu se faire vacciner face au Covid-19. Dès mercredi, ce sera au tour du reste des 5 et 11 ans, à condition, pour les professionnels de santé, d'être en capacité d'administrer les vaccins. Ce qui n'est pas le cas partout.

"J'ai la possibilité d'obtenir les vaccins au cabinet, mais nous avons un problème logistique sérieux puisque nous avons toutes les épidémies hivernales qui font doubler, voire quadrupler le nombre de patients par rapport à d'habitude. Donc, nous n'avons pas tout le personnel", explique Anne-Sylvestre Michot-Cottias, pédiatre et membre du Groupe de recherche clinique en épidémiologie du Val-de-Marne, au micro d'Europe 1. 

>> LIRE AUSSI - Vaccination des enfants : 68% des parents y sont opposés, selon un sondage

Maillons de la chaîne de transmission

"Vous savez, quand vous ouvrez un vaccin, vous devez vacciner environ une dizaine d'enfants, donc, en pratique, on ne peut pas le faire pour le moment." Malgré ces problèmes logistiques, pour la pédiatre, la vaccination des enfants reste une nécessité. "Ils font partie de la chaîne de transmission alors qu'au départ, initialement, ce n'était pas du tout le propos. Mais les nouveaux variants s'avèrent plus contagieux pour les enfants."

>> LIRE AUSSI - Vaccination des 5-11 ans : le Comité d'éthique approuve, mais à quelles conditions ?

En faveur d'une vaccination consentie

Sept parents sur dix sont, cependant, plutôt sceptiques à une vaccination de leurs tout petits. "Nous pensons aussi en balance bénéfices-risques. Et à notre connaissance, parmi tous les pays qui ont déjà commencé la vaccination, il n'y a pas d'effets secondaires notables chez les enfants." En revanche, poursuit Anne-Sylvestre Michot-Cottias, avec la propagation actuelle de l'épidémie, le nombre d'hospitalisations ou d'admissions en soins intensifs s'accentue chez les plus jeunes. "Donc, pour nous, la balance bénéfices-risques est en faveur de la vaccination, mais nous ne souhaitons pas que ce soit obligatoire. Nous, nous aimerions que ce soit vraiment avec consentement." 

Sud-Ouest du 19 décembre 2021 

Covid-19 : une prolongation des vacances scolaires, « pas l’hypothèse privilégiée » selon Blanquer

Une prolongation des vacances scolaires au-delà du 3 janvier ne serait décidée qu’en “dernier ressort” selon le ministre de l’Education nationale, interviewé sur BFMTV

«Depuis le début, il y a toujours eu de la pression pour fermer l’école dès qu’il y a une alerte et j’ai toujours résisté au maximum à cette pression car l’école n’est pas une variable d’ajustement », a martelé Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, interrogé sur BFMTV ce dimanche.

«C'est ce que nous faisons en dernier car nous mettons les enfants en première priorité dans toutes nos décisions», a-t-il ajouté.

Interrogé sur un éventuel report de la rentrée prévue le 3 janvier, le ministre a déclaré: «on ne ferme jamais aucune éventualité (...) mais ce n'est évidemment pas l'hypothèse privilégiée, on ne le ferait qu'en dernier ressort».

Vaccination à l’école pas exclue

«Le taux d'incidence en population générale est un critère mais il est moins valable maintenant parce que beaucoup de gens contaminés, ça ne veut pas dire grand-chose s'il y a beaucoup de gens vaccinés. C'est la saturation dans les hôpitaux et dans les services de réanimation qui est importante» à regarder, a-t-il rappelé.

Interrogé sur la vaccination des 5-11 ans, M. Blanquer a indiqué qu'il n'est «pas exclu de proposer la vaccination» à l'école, comme cela a été «fait en collège et en lycée, pour les 12-17 ans».

«Nous sommes capables de faire la même chose à l'école mais là tout le système de santé s'est organisé pour être capable de faire la vaccination des enfants hors système scolaire », a-t-il poursuivi.

Réticence des parents

Interrogé sur le fait que selon un sondage, parmi les parents d'enfants âgés de 5 à 11 ans, sept sur dix ne souhaitent pas les vacciner, le ministre a dit: «ça ne m'étonne pas». .

«On avait commencé par des chiffres de ce genre lorsqu'on parlait des 12-17 ans et là maintenant nous avons attendu et tous les avis sont positifs, les expériences internationales sont plutôt probantes donc aujourd'hui les parents peuvent aller de manière rassurés vers ce vaccin, comme ils vont vers d'autres vaccins», a dit le ministre.

Sud-Ouest du 19 décembre 2021 

Covid-19 : faudra-t-il bientôt un passe sanitaire pour aller travailler ?

2021 12 19 pour travailler

Le ministre de la Santé Olivier Véran a abordé la question de la mise en place d’un passe sanitaire pour aller travailler, dans d’une interview donnée à France Inter

Faudra-t-il avoir un passe sanitaire pour aller travailler ? Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, a estimé samedi dans une interview à France Inter que « la question d’un passe, non pas vaccinal mais bien sanitaire pour aller travailler est une question légitime ».

« C’est une question légitime qui est d’ailleurs appliquée chez certains de nos voisins, les Allemands ont le fameux passe 2G et 3G. On ne peut pas empêcher les gens de travailler s’ils ne sont pas vaccinés mais on peut exiger d’eux qu’ils fassent un test par exemple s’ils ne sont pas vaccinés. Ça fait partie des questions qui doivent être posées. »

L’Allemagne et l’Italie exigent un passe sanitaire dans le milieu professionnel depuis cet automne.

Dans le projet de loi ?

D’après un article du JDD publié dimanche, Matignon aurait affirmé que « le but est de proposer une application de ce passe aux parlementaires », dans le projet de loi qui sera présenté en janvier. « Mobilisons-nous encore sur la vaccination pour ne pas faire peser les contraintes sur tous » ajoute l’Élysée.

La ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion Élisabeth Borne devrait réunir lundi en visioconférence différents partenaires sociaux afin d’aborder cette question du passe sanitaire en entreprise, de sa mise en place et des sanctions possibles en cas de non-respect.

Des employeurs sceptiques

Interrogé par le JDD, François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, affirme qu’ « il reste un petit nombre de Français réfractaires, c’est très compliqué de les convaincre et nous rencontrerons les mêmes difficultés que l’État ».

La mise en place d’un passe sanitaire en milieu professionnel, un temps évoquée fin août, n’avait jusqu’à maintenant plus été abordée. Mais l’arrivée du variant Omicron a changé la donne. Cette mesure est déjà obligatoire depuis le 30 août pour les personnes travaillant dans les lieux recevant du public et où les clients ou usagers doivent eux-mêmes avoir un passe sanitaire.

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