Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GIRONDE VIGILANTE
Archives
15 décembre 2021

Réchauffement climatique

Sud-Ouest du 15 décembre 2021 

 

Réchauffement climatique : le « glacier de l’Apocalypse » pourrait se disloquer dans les 3 ans

2021 12 15 réchauffement climatique

« Doomsday Glacier », en français le « glacier de l’Apocalypse », pourrait s’effondrer dans les trois ans et entraîner une montée importante des eaux. Situé en Antarctique, le Glacier Thwaites, de son vrai nom, est un témoin du réchauffement climatique

Clé de voûte pour l’ensemble de l’ouest de l’Antarctique, le Glacier Thwaites est à peu près grand comme la Floride (120 kilomètres de large pour 600 de long et 3 de profondeur). Il est soumis à rude épreuve en raison du réchauffement climatique et s’il venait à se disloquer, pourrait amener avec lui une partie du continent. Un événement aux conséquences irréversibles avec une montée des eaux et le ravage de milliers de kilomètres de zones côtières comme le relate Live Science.

Une disparition plus rapide que prévu

Lors d’une conférence de presse le lundi 13 décembre, les scientifiques de l’American Geophysical Union ont annoncé que la dislocation du « Glacier de l’Apocalypse » pourrait advenir plus vite que prévu, dans les trois ans à venir. Des explorations inédites ont été réalisées au cours de l’année 2021 grâce à des sous-marins robotiques et ont permis de révéler que des courants chauds sapaient les fondations immergées. Cette fragilisation rapide entraîne une grande accélération de la fracture du glacier en surface en un temps presque record. Les scientifiques s’accordent pour dire que les effets sont visibles en temps réel.

Pour illustrer ce phénomène et faire prendre conscience de la grande fragilisation du Glacier de Thwaites, Erin Pettit, chercheuse en géophysique et glaciologue à l’Oregon State University, propose une analogie avec un pare-brise de voiture. « Vous avez de premières fractures qui existent et se propagent lentement, mais soudainement votre voiture roule sur un nid-de-poule et tout se met à se briser dans toutes les directions », explique-t-elle, dans une traduction donnée par Korii.

Le scénario apocalyptique

Le Glacier de Thwaites a déjà perdu 1 000 milliards de tonnes de glace depuis 2000 avec des pertes doubles depuis les 30 dernières années. À la longue, son effondrement pourrait faire monter le niveau de la mer de 65 centimètres. Pire, les scientifiques pensent que ça pourrait déclencher une réaction en chaîne dans l’Antarctique et que les océans pourraient grimper de 3 mètres !

LCI du 14 décembre 2021 

Réchauffement climatique : contre la montée des eaux, New York construit un gigantesque mur

FORTERESSE- La mégalopole américaine, entourée par les eaux et traumatisée par les récentes catastrophes, commence la construction d'un gigantesque mur anti-inondations.

Depuis le passage ravageur de l'ouragan Sandy, dont le souvenir a été ravivé par les tempêtes Ida et Henri l'été dernier, la plus grande ville des États-Unis a réfléchi au moyen de se protéger des inondations. La montée prévue des eaux, entre 20 et 75 cm d'ici à 2050 selon les projections, obligeait à repenser l'urbanisme de New York, que sa géographie particulière et ses quelque 836 km de littoral rendent vulnérable. La "Big Apple" a donc choisi il y a quelques années de s'encercler d'un mur anti-inondations, dont le chantier titanesque vient de débuter.

Le chantier qui débute est titanesque, et s'achèvera au mieux en 2026. Manhattan est la partie de la ville la plus menacée, puisqu'elle est entourée à la fois par l'East River, l'Hudson et l'océan Atlantique. C'est par le sud-est de cette île que commencent les travaux d'un premier tronçon comprenant un mur et des digues pour contenir la montée des eaux, pour un budget de 1,45 milliard de dollars. Le parc qui borde ce secteur devrait même être surélevé de trois mètres sur une longueur de 4 km, pour protéger les quelque 110.000 New-Yorkais qui vivent aux abords.

La prise de conscience des autorités locales date d'octobre 2012, lorsque le passage de l'ouragan Sandy avait tué quarante-quatre personnes, occasionné 19 milliards de dollars de dégâts, et coupé l'électricité de certains secteurs pour plusieurs semaines. Dans le sud-est de Manhattan, l'eau avait même atteint le niveau record de 2,7 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

"Résilience climatique" 

Connue pour le délabrement de ses infrastructures, la mégalopole américaine profite du chantier pour améliorer les réseaux souterrains d'égouts, d'évacuation des eaux usées et d'électricité - tandis que des milliers d'arbres seront plantés autour du chantier, pour accroître la place du végétal dans une ville qui ne compte guère que sur Central Park pour respirer. Parmi les autres chantiers de ce plan de "résilience climatique", doté au total de 20 milliards de dollars, et qui comprend la construction du mur de protection, figurent les innombrables logements en sous-sol que compte New York, particulièrement exposés aux inondations. 

L'encerclement de New York par un mur anti-inondations n'a pas que des adeptes, et plusieurs associations locales contestent le chantier, qui est supposé s'achever au mieux en 2026. 

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
GIRONDE VIGILANTE
Publicité