Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GIRONDE VIGILANTE
Archives
8 décembre 2021

Covid-19

Sud-Ouest du 8 décembre 2021

2021 12 08 SO Deux premiers cas du variant Omicron diagnostiqués à Bordeaux

2021 12 08 SO Deux premiers cas du variant Omicron diagnostiqués à Bordeaux2

2021 12 08 SO Deux premiers cas du variant Omicron diagnostiqués à Bordeaux3

Sud-Ouest du 8 décembre 2021 

Vaccination contre le Covid : Pas facile de trouver un rendez-vous à Bordeaux 

La préfecture et l’ARS confirment l’ouverture dès aujourd’hui d’un centre de vaccination sans rendez-vous au centre commercial de Mériadeck à Bordeaux

2021 12 08 vaccinationÀ ce jour, les méga centres ne devraient pas rouvrir leurs portes selon l’Agence Régional de Santé de Nouvelle-Aquitaine. FABIEN COTTEREAU / « SUD OUEST »

Où sont-elles, les doses de rappel ? Le temps presse. Le 27 novembre, face à la nouvelle flambée de l’épidémie, le gouvernement a prié les personnes de plus de 18 ans de se faire vacciner une troisième fois. Lundi, le gouvernement a aussi annoncé des mesures supplémentaires pour endiguer la cinquième vague. Dans ce moment de crispation, 25 millions de Français sont éligibles à cette dose de rappel, dont 1,2 million de Girondins. À Bordeaux, pas facile de trouver un rendez-vous pour la troisième dose avant fin janvier. 

Pourtant, à partir du 15 janvier 2022, la dose de rappel sera obligatoire pour garder le passe sanitaire valide. À cette date, le passe est désactivé pour les personnes sans dose de rappel, au maximum 7 mois après la dernière injection. Exemple, si vous avez reçu votre deuxième dose le 15 juillet, vous pouvez prétendre à la troisième dose dès le 15 décembre et avant le 15 février. 

2021 12 08 vaccination2

Les pharmacies débordées 

Cette annonce a lancé la course à la troisième dose et le nombre de prise de rendez-vous a nettement augmenté, créant un engorgement. Sur le site de ViteMaDose.fr, impossible de trouver un rendez-vous à Bordeaux, dans un rayon de 20 kilomètres, pour la dose de rappel avant le 31 janvier 2022. En cause, les pharmacies ne mettent pas à jour leurs créneaux en ligne, sur les sites prévus à cet effet. 

À la pharmacie des Halles, à côté du marché des Capucins, les demandes de prises de rendez-vous sont constantes. 

« On reçoit des appels tous les jours, le téléphone n’arrête pas de sonner », confie Marina, pharmacienne. Aucun rendez-vous avant le 23 décembre pour les vaccins Moderna, et le 30 décembre pour les vaccins Pfizer. Deux après-midi sont consacrées à la vaccination contre le Covid-19, où « une vingtaine de personnes reçoivent leur troisième dose ». Difficile de s’organiser autrement, de faire plus. 

Les pharmacies se chargent aussi des tests PCR, des vaccins contre la grippe et des affaires courantes. Une surcharge constatée aussi à la pharmacie Cazaux, rue du Tondu. 

« Depuis le début de la pandémie, on ne s’est pas arrêté », souffle Pascale. Ici, aucun rendez-vous de disponible avant « la troisième semaine de janvier ». 

Même constat à la pharmacie Lafayette, rue Sainte-Catherine. « Nous vaccinons une soixantaine de personnes sur nos deux jours de vaccination et pas de rendez-vous avant fin janvier », indique-t-on à la volée avant de retourner au travail. 

À la pharmacie Rocade-Bacalan, « une liste d’attente de plus de 300 personnes pour la dose de rappel », détaille une pharmacienne. Et les témoignages en ce sens se multiplient. Les pharmacies n’ont pas la possibilité de vacciner autant que les grands centres de vaccination. « Et jusqu’à février, il faut qu’on tienne », finit par lâcher l’une des pharmaciennes contactée. 

Centres de vaccination 

Alors quelles solutions ? Face à cette surcharge des professionnels de santé, les autorités commencent à réagir. Hier matin, la préfète, Fabienne Buccio, a affirmé sur TV7 qu’un « centre de vaccination va ouvrir à Bordeaux, il y a aussi des centres mobiles qui vont à la rencontre des personnes ». 

Une information confirmée et surtout précisée par l’Agence régionale de la santé (ARS) en Nouvelle-Aquitaine, « Dès aujourd’hui, un centre de vaccination va être mis en place dans le centre commercial de Mériadeck. » Ouvert aux horaires du supermarché, il est possible de venir se faire vacciner sans rendez-vous. Au total, 25 centres de vaccination sont ouverts dans la Gironde, dont trois à Bordeaux, à Bordeaux Lac, à la Bénauge et donc, à Mériadeck. 

Pas plus. « À ce jour, il n’est pas prévu que les méga-centres rouvrent », indique l’ARS. Déplorant un « effet d’annonce », l’Agence promet que « les choses vont se lisser dans les prochains jours ». 

En revanche, dans ces centres de vaccination, seuls les vaccins Moderna sont disponibles. La Haute autorité de santé a fortement conseillé aux personnes de moins de 30 ans de se vacciner avec Pfizer et non pas Moderna. Ce dernier accroît légèrement le risque de myocardite et péricardite pour cette population. Donc, même s’il ne leur est pas interdit de venir se faire vacciner dans les deux centres à Bordeaux, « il est préférable que les personnes de cette tranche d’âge se tournent vers les professionnels de santé », conclut l’ARS Nouvelle-Aquitaine, pour recevoir une troisième dose de Pfizer.

2021 12 08 SO Vaccination sans rendez-vous à la Benauge à Mériadeck et au Lac

2021 12 08 SO Vaccination sans rendez-vous à la Benauge à Mériadeck et au Lac2

2021 12 08 SO Fermer les discothèques c'est pousser les gens à se réunir dans la rue

LCI du 8 décembre 2021 

Si je ne fais pas ma 3e dose à temps, faut-il que je me refasse intégralement vacciné ? Le 20H vous répond

PRATIQUE - Chaque soir, le JT de TF1 se penche sur les interrogations des téléspectateurs dans sa rubrique "Le 20H vous répond". Au menu du jour, comme tout au long de la semaine, des questions liées au Covid.

Depuis le début de la crise sanitaire, le JT de TF1 passe chaque soir au crible les interrogations des téléspectateurs dans "Le 20H vous répond". Au menu du jour : Dois-je activer mon application anti-COVID pour mettre à jour mon pass sanitaire ? Si je ne fais pas ma troisième dose dans les temps, faudra-t-il que je me refasse intégralement vacciné ? Dois-je m'isoler si je suis cas contact ? Garance Pardigon répond à ces questions sur le plateau de Gilles Bouleau dans la vidéo en tête de cet article.

Je viens de recevoir ma 3e dose de vaccin, dois-je activer mon application anti-COVID pour mettre à jour mon pass sanitaire ? 

On ne peut pas vraiment parler de mise à jour. En fait, c’est la même procédure que pour les deux premières injections : vous devez simplement importer votre nouveau certificat de vaccination. Pour ça, il suffit de flasher votre nouveau QR code. Votre certificat apparaît immédiatement dans TousAntiCovid Carnet. Mais votre pass sanitaire est-il valide ? Si vous êtes dans les délais pour cette dose de rappel, c’est-à-dire entre cinq et sept mois après la deuxième injection, c'est automatique.

Toujours sur la vaccination. Si je ne fais pas ma troisième dose dans les temps, faudra-t-il que je me refasse intégralement vacciné ? 

Non, vous ne repartez pas de zéro ! La troisième dose agit simplement comme un booster d’immunité, comme l’explique la Haute Autorité de Santé dans son avis du 25 novembre. "Ces données montrent un risque moindre d’infection, de forme sévère, d’hospitalisation et de décès dans le groupe ayant bénéficié d’un rappel."  Le bon moment pour avoir ce booster, c’est entre 5 et 7 mois après la deuxième injection. Sinon, vous êtes un peu moins bien protégé…. Jusqu’à ce que vous fassiez ce rappel.   

Qu’en est-il alors de la validité de votre pass sanitaire ? Il sera actif sept jours après la troisième dose, si vous ne la faites pas dans les temps. Pour connaître la date limite à laquelle vous devez recevoir votre dose de rappel pour ne pas perdre votre pass, vous pouvez utiliser ce simulateur. Ne vous inquiétez pas si vous ne parvenez pas à obtenir un rendez-vous à temps pour votre dose de rappel. Si vous avez plus de 65 ans, il vous suffit de vous présenter dans un centre de vaccination, vous serez automatiquement prioritaire, comme nous vous l’avons expliqué hier, à la suite de l’allocation du Premier Ministre.  

Je suis vacciné. Dois-je m'isoler si je suis cas contact ?  

Uniquement si vous avez été en contact avec le variant OMICRON. Comment le savoir ? Vous allez être contacté par l’Assurance Maladie, qui a pour mission de vous informer des règles d’isolement et de test spécifiques à ce variant. Pour ça, elle va bien sûr se baser sur le test RT-PCR de la personne malade, avec laquelle vous avez été en contact rapproché. À la différence d’un test antigénique, un test PCR permet de savoir par quel variant la personne a été contaminée. "Tout test PCR positif fait l’objet d’un test complémentaire en laboratoire d'analyses médicales, appelé 'criblage' permettant de savoir si le patient est porteur d’un virus hébergeant des mutations d’intérêt épidémiologique", peut-on lire sur le site de l’un des principaux laboratoires français. Si le criblage est indéterminé, le laboratoire effectue un séquençage, afin de connaître précisément la cartographie du virus.  

LCI du 7 décembre 2021 

Covid-19 : "Noël sera déjà dans une phase de descente de l'épidémie", affirme Martin Blachier

FÊTES DE FIN D'ANNÉE - L'épidémiologiste Martin Blachier a assuré sur LCI que le pic de contaminations surviendra en France vers le 15 décembre, voire même un peu avant, anticipant une baisse du nombre de cas au moment de Noël. 

À l'entendre, Noël serait déjà "sauvé". À contre-courant de plusieurs appels à la vigilance à l'approche des fêtes de fin d'années, notamment celui de l'épidémiologiste Arnaud Fontanet sur France Inter la semaine passée, le médecin de santé publique et épidémiologiste Martin Blachier assure ce lundi 6 décembre que la propagation du virus serait déjà en perte de vitesse d'ici à la fin du mois. "Comment peut-on dire qu'il faut sauver Noël, alors qu'il sera sur une phase descendante de l'épidémie ?", s'interroge-t-il sur LCI. 

"Dans toutes les modélisations, dans les nôtres ou celles de l'institut Pasteur, on prévoyait un pic autour du 15 décembre", détaille-t-il. "Ce pic, on l'a toujours attendu mi-décembre et Noël sera déjà dans une phase de descente de l'épidémie."

Ce pic serait même survenu plus tôt, car la courbe des contaminations forme un plateau depuis plusieurs jours en France. "Sans doute le pic a eu lieu un peu avant ce qu'on imaginait, dans les autres pays ça s'est fait encore avant", affirme Martin Blachier. "C'est quelque chose de tout à fait logique", poursuit-il. "Quand suffisamment de gens ont été infectés par le virus", cette "immunité grossissante" permet de "passer dans une phase descendante" 

Le spécialiste indique avoir comparé les courbes du taux de positivité enregistré dans deux classes d'âge : les 70-79 ans, qui ont pour beaucoup reçu une 3e dose, et les 20-30 ans qui, au contraire, ne l'ont pas encore reçue pour la grande majorité d'entre eux. "Les courbes sont strictement confondues", relève-t-il. "Donc je ne pense pas du tout que c'est la 3e dose (...) mais cette immunité naturelle  qui nous a amenés à un pic et qui fait que l'on va être maintenant dans une phase descendante." 

LCI du 7 décembre 2021 

Cinquième vague : le pic épidémique sera-t-il atteint avant Noël en France ?

COVID-19 - Certains spécialistes prévoient que le pic de cette 5e vague survienne à la mi-décembre. Mais aucun indicateur ne permet d’affirmer que ce stade est proche. Explications. 

Sur LCI, Martin Blachier a expliqué, lundi 6 décembre, que Noël sera sauvé puisque cette période concordera avec "une phase descendante de l’épidémie". Le médecin de santé publique, qui se veut rassurant depuis des semaines sur la dynamique suivie par l’épidémie, prévoit "un pic autour du 15 décembre" en s’appuyant sur ses propres modélisations et celles de l’Institut Pasteur. Il y a quelques jours, l’épidémiologiste Antoine Flahaut considérait auprès de LCI qu’un pic franchi à cette date était "plausible"

Dès lors, que peut-on dire à cette heure sur l’évolution du virus en France, alors que de nouvelles restrictions ont été prises lundi par le gouvernement ? Va-t-on passer le pic de cette cinquième vague prochainement ?  

Repartons des propos de Martin Blachier. Pour développer son argument, ce dernier s’appuie en réalité sur un seul indicateur ; le nombre de cas positifs détectés chaque jour. En effet, les nouvelles contaminations augmentent toujours, mais moins rapidement qu’avant. Concrètement, la hausse moyenne des cas constatée sur une semaine faiblit depuis la fin novembre. 

D’après les chiffres de Santé publique France consolidés par Covid Tracker, le taux de croissance des cas est ainsi passé de 56,5% le 28 novembre à 42,3% le 1er décembre et à 34,2% le 3 décembre. De quoi faire dire aux plus optimistes que le pire est derrière nous, prenant les exemples étrangers où la décrue est annoncée pour bientôt. En Allemagne par exemple, le pic semble avoir été atteint, selon les propres mots de Jean Castex, lundi soir. Chez notre voisin, touché plus tôt par la cinquième vague, le nombre de malades quotidiens est passé de 45.753 le 30 novembre à 36.059 le 7 décembre, d'après l'institut Robert Koch. 

Le R0 toujours au-dessus de 1 

Mais c’est ici que les données actuelles détrompent les prévisions les plus rassurantes. En effet, si les contaminations augmentent moins rapidement qu’avant en France, elles augmentent toujours. C'est sur ce point qu'il faut insister  : au 3 décembre, plus de 41.200 malades du Covid étaient diagnostiqués quotidiennement, soit une hausse de 47% par rapport à la semaine précédente. Or, le pic épidémique ne peut être dépassé que lorsque le nombre de cas quotidiens commencera à infléchir. Et cela ne peut se produire que lorsque le nombre de reproductions du virus sera passé sous la barre de 1. Il s’agit là d’un indicateur essentiel pour surveiller la dynamique de l’épidémie.

Et si le R0 (taux de reproduction initial du virus) se stabilise, il reste très élevé et au-dessus de 1. Ce qui signifie en langage épidémiologiste qu’un malade du Covid va contaminer au moins une personne et que l’épidémie progresse toujours. Il est aujourd’hui évalué à 1,51 : concrètement, une personne malade infecte encore plus d'une personne et demi en moyenne. De quoi faire dire au fondateur de Covid Tracker, ce mardi 7 décembre, que non, "le pic n’est pas passé". "Les cas augmentent vite, la hausse est de plus en plus faible (tout en restant rapide)", a rappelé Guillaume Rozier, en réponse à l’intervention de Gabriel Attal sur France Inter, dans la même veine. 

Des hôpitaux bouchés pour Noël ? 

En fait, rien ne permet d’affirmer que le pic va être dépassé à la mi-décembre. À ce jour, le R0 reste au-dessus de 1 et le nombre de nouveaux cas peut tout aussi bien stagner pendant un moment et atteindre un "plateau". Et quand bien même les contaminations baisseraient dans les prochains jours, elles se retranscriront dans les hospitalisations au cours des trois prochaines semaines puisque ces deux indicateurs subissent un décalage de deux semaines. Concrètement, si un malade testé positif ce mardi 7 décembre développe une forme grave de la maladie, il ne sera hospitalisé qu’autour du 21 décembre. 

De quoi faire craindre un embouteillage des hôpitaux pour les fêtes de Noël, comme l’ont avancé plusieurs membres du Conseil scientifique ou directeurs d’hôpitaux. Si Bruno Lina n’anticipe pas de pic avant janvier"lorsque le froid est plus intense", Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, et Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique, ont mis en avant "l’impact important" de la cinquième vague sur l’hôpital, prévoyant ce pic "fin décembre ou janvier". 

Les deux responsables de santé publique semblent ici désigner non pas le pic épidémique, mais le pic hospitalier, qui renvoie au moment où le nombre de malades à l’hôpital et en réanimation est au plus haut. Au 6 décembre, 12.096 patients étaient hospitalisés pour un cas de Covid, un taux qui a dépassé ce jour celui de la quatrième vague. Parmi eux, 2191 étaient admis en soins critiques, un nombre en hausse de 25% par rapport à la semaine précédente. 

Europe1 du 7 décembre 2021 

Troisième dose : où se faire vacciner pour éviter les (très) longues listes d'attente ?

Depuis les annonces gouvernementales, la campagne de rappel contre le Covid-19 bat son plein. Mais tous les centres de vaccination ne sont pas encore ouverts, ce qui crée de très longues listes d'attente. Pour y remédier, il existe d'autres lieux pour obtenir sa dose comme par exemple les pharmacies.

Vous avez peut-être essayé, à plusieurs reprises, de prendre un rendez-vous pour une 3e dose de vaccin, sans succès…  La campagne de rappel bat son plein mais tous les centres de vaccinations n’ont pas encore rouvert. Si vous arrivez à vous connecter à Doctolib, sans passer par la file d'attente, vous pourrez peut-être trouver un créneau pour vous faire vacciner dans un centre... au mois de mars !

Les doses de rappel disponibles en pharmacie

"Il n'y a pas que les centres de vaccination", insiste notamment l'Agence Régionale de Santé d'Ile-de-France. Beaucoup mettent en avant les professionnels de villes. "A tous ceux qui m'appellent pour prendre des renseignements, je leur dis 'Venez, je vous prends dans 5 minutes'", dit en rigolant Olivier Rosière, qui fait partie des nombreux pharmaciens qui vaccinent sans être sur les plateformes de prise de rendez-vous, avant d'ajouter : "Tout le monde ne sait pas qu'on peut faire sa dose de rappel en pharmacie parce que les gens ont été vaccinés, pour beaucoup, à l'époque dans les centres de vaccination. D'ici le 31 décembre j'ai encore de la place et en janvier on en aura énormément".

La vaccination mobile de nouveau à l'œuvre

De la place, vous pouvez aussi en trouver en centre de vaccination sans rendez-vous et sur les sites officiels comme santé.fr. Mais, depuis ce week-end en Charente-Maritime, plus besoin de se déplacer. Désormais, c'est l'aiguille qui vient à vous. En effet, les pompiers de la région ont commencé leur campagne de vaccination mobile.  

Europe1 du 7 décembre 2021 

Covid-19 : ce qu'il faut retenir des annonces du gouvernement

2021 12 07 europe1

Face à la montée de la cinquième vague du Covid-19, avec 12.096 patients hospitalisés dont 2 191 en soins critiques, le gouvernement a décidé de mettre en place de nouvelles "mesures de vigilance". Parmi elle, le renforcement du protocole sanitaire à l'école, ou encore la simplicité de vaccination pour les plus de 65 ans qui se fait sans rendez-vous.

Permettre aux Français de se retrouver pour les fêtes de fin d'année. Face à la montée de la cinquième vague du coronavirus et à l'inquiétude suscitée par le variant Omicron, le gouvernement a décidé de mettre en place de nouvelles restrictions sanitaires afin de "sauver Noël". Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran ont donc annoncé de nouvelles "mesures de vigilance" contre cette vague plus haute "que la troisième [vague]". 

Les plus de 65 pourront se faire vacciner sans rendez-vous

Les Français âgés de 65 ans et plus pourront obtenir une dose de rappel de vaccin contre le Covid sans rendez-vous, "quel que soit le centre" dans lequel ils se rendent, a annoncé le Premier ministre. Afin de tenter de freiner la circulation du virus, nous devons "conserver notre bouclier vaccinal et même l'amplifier et le renforcer".

Le protocole sanitaire dans les écoles primaires va passer au niveau 3

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi un renforcement du protocole sanitaire à l'école primaire parmi une batterie de mesures pour tenter d'endiguer la cinquième vague de l'épidémie de Covid-19, dont la propagation s'est fortement accélérée chez les moins de douze ans. Le protocole sanitaire sera rehaussé au niveau 3 pour les écoles primaires avec à la clef le port du masque dans les cours d'écoles, la limitation des sports de contact et une nouvelle organisation pour le temps de la cantine "en lien avec les élus locaux", a-t-il détaillé. "Nous maintiendrons notre politique de dépistage systématique de tous les élèves s'il y a un cas positif dans la classe et de fermeture de la classe au bout de trois cas positifs", a-t-il ajouté.

Vaccination dès le 15 décembre pour les 5/11 ans les plus fragiles

Par ailleurs, les enfants de 5 à 11 ans à risque pourront se faire vacciner à partir du 15 décembre, comme l'a recommandé la Haute Autorité de santé, tandis que l'ouverture générale à cette classe d'âge sera mise en place "si possible d'ici à la fin de l'année". 

L'appel à limiter ses interactions sociales

"Jusqu’aux fêtes de fin d’année, on lève le pied, on arrête, on se protège et on protège", a également lâché Jean Castex. "Beaucoup ont commencé spontanément à le faire. Dans un esprit de responsabilité, cette consigne doit être passée partout. Il faut maintenant la généraliser, y compris dans la sphère privée, qui relève de l’esprit de responsabilité de chacun. Des règles claires seront donc édictées pour tout ce qui concerne le milieu professionnel, y compris pour les cérémonies de vœux de début d’année, et qui devront se faire dans le respect strict des gestes barrières, mais aussi dans les équipements municipaux comme les salles des fêtes", a-t-il poursuivi.

Un usage plus important du télétravail

"Il faut que sur l’ensemble du territoire, toutes les entreprises qui le peuvent et ne le font pas encore mobilisent le télétravail. La cible doit être deux à trois jours de télétravail par semaine sous réserve, bien sûr, des contraintes liées à l’organisation du travail et de la situation des salariés", a également déclaré le premier ministre. Pour la fonction publique, le gouvernement autorise jusqu’à trois jours de télétravail par semaine. "Si cela ne fonctionnait pas par la voie de la recommandation, [...] nous serions amenés à passer par celle d’une obligation", prévient Jean Castex.

Fermeture des discothèques

"Seule exception au principe de ne pas restreindre d'activité", Jean Castex annonce la fermeture des discothèques pour quatre semaines à partir de vendredi. "Nous le faisons parce que le virus circule beaucoup chez les jeunes, même vaccinés, parce que le port du masque est extrêmement difficile dans ces établissements." Les entreprises concernées seront " accompagnées économiquement", "autant que cela sera nécessaire". Des "concertations sur les conditions de cet accompagnement qui devra s’ajuster à la situation de chaque entreprise" seront engagées dès mardi.

 

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
GIRONDE VIGILANTE
Publicité