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30 novembre 2021

Covid-19

Europe1 du 30 novembre 2021 

Covid-19 : face au variant Omicron, Gabriel Attal écarte toute fermeture des frontières

L'apparition du variant Omicron dans le monde change la donne dans la crise sanitaire. Invité de Sonia Mabrouk dans Europe Matin mardi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, assure que le gouvernement met tout en œuvre pour juguler cette cinquième vague épidémique et qu'à ce stade, "il n'est pas prévu de fermer les frontières".

Alors que le nouveau variant Omicron se propage progressivement dans plusieurs pays, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'inquiète d'un "risque très élevé". Si les connaissances scientifiques concernant la dangerosité d'Omicron sont pour le moment incomplètes, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal l'assure : "Il n'est pas prévu de fermer les frontières". L'exécutif mise avant tout sur la suspension des vols en provenance de l'Afrique australe pour protéger les Français. "On a pris cette mesure, de précaution, de suspendre l'intégralité des vols où ce variant circule, certains pays n'ont pas pris cette décision", a-t-il lancé mardi au micro de Sonia Mabrouk dans Europe Matin.

Un variant qui inquiète

De nombreuses inconnues subsistent sur ce variant. Pour le moment, seul sept pays sont concernés par la fermeture des frontières de la France : l'Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, l'Eswatini. Mais l'exécutif pourrait bien envisager de prendre de nouvelles mesures pour stopper la propagation d'Omicron. "Il peut y avoir des mesures pour renforcer les tests aux frontières", a précisé Gabriel Attal sur Europe 1.

>> À LIRE AUSSI - Omicron : un premier cas identifié en France

Une situation inévitable. Quelques jours après avoir pris connaissance d'un nouveau variant du Covid-19, la France a détecté son premier cas positif au variant Omicron sur son sol mardi. Il s'agit d'un homme de 53 ans résidant à La Réunion, ayant séjourné au Mozambique du 14 au 19 novembre. Dans Europe Matin, le porte-parole du gouvernement rapporte que six personnes de son entourage sont des cas contacts à risque. Des personnes qui sont placées "à l'isolement et qui vont être testées régulièrement".

"Quand ce variant a été identifié, on a pris des décisions immédiates : la suspension des vols en provenance de l'Afrique australe et évidemment, la recherche de tous les passagers qui s'étaient rendus dans les 15 jours précédents dans ces pays", a avancé Gabriel Attal. Si la souche du variant Omicron est dite plus contagieuse que celle du variant Delta et potentiellement résistante au vaccin anti-Covid, "rien n'indique à ce stade que le vaccin n'est pas efficace ou que ce variant serait plus dangereux avec des formes plus graves", a-t-il poursuivi. 

Développer le séquençage

Pour lutter contre les variants du Covid-19, la France mise aussi sur le séquençage, seule technique permettant d'identifier la nature d'un virus. "On est dans les premiers pays européens en termes de séquençage... L'an dernier, sur l'année 2020, on a fait 2.000 séquençages, sur l'année 2021, on est déjà à 242.000", a-t-il argumenté. "On a des capacités de séquençage importantes qui vont nous permettre de réagir et de garantir l'isolement des personnes concernées et de leurs contacts. On continuera à prendre des mesures de protection", a-t-il conclu.

Sud-Ouest du 30 novembre 2021

2021 11 30 SO Le Conseil scientifique fait le point sur le variant Omicron

2021 11 30 SO Le Conseil scientifique fait le point sur le variant Omicron2

2021 11 30 SO Le Conseil scientifique fait le point sur le variant Omicron3

2021 11 30 SO Echos Covid

2021 11 30 SO Covid-19 et entreprise quel est le nouveau protocole

2021 11 30 SO Covid-19 et entreprise quel est le nouveau protocole2

Sud-Ouest du 29 novembre 2021 

Covid-19 : Omicron, 5e vague… Pourquoi la question de la vaccination obligatoire se pose de nouveau ?

2021 11 29 omicron 5e vague

Face à la recrudescence de l’épidémie et la menace du nouveau variant Omicron, l’hypothèse d’une vaccination obligatoire de l’ensemble de la population refait surface. On fait le point

Depuis samedi dernier, tous les Français de plus de 18 ans sont invités à effectuer leur rappel du vaccin contre le Covid-19. En dépit des incertitudes liées au variant Omicron, et dans un contexte de cinquième vague épidémique, le vaccin reste l’arme la plus efficace contre la propagation du virus. À tel point que la petite musique de la vaccination obligatoire pour tous fait son chemin. Décryptage.

Qui y est favorable ?

Ce lundi matin, François Bayrou a été clair : « Je pense qu’il faut réfléchir à l’obligation vaccinale », a déclaré le président du MoDem, allié du parti présidentiel. « C’est le moment. […] Je ne comprends pas la réticence, maintenant qu’on sait que les effets secondaires ne sont pas là », a-t-il ajouté. La position du maire de Pau est loin d’être isolée. « Pourquoi pas ? », a répondu dimanche la candidate du PS à la présidentielle, Anne Hidalgo, à la question de savoir s’il fallait généraliser l’obligation. Une idée que défendait le candidat EELV, Yannick Jadot, dès la fin d’année dernière. Selon un sondage publié le 24 novembre par le JDD, plus de deux Français sur trois sont favorables à une telle mesure (68 % pour, 32 % contre). Politiquement sensible, à quelques mois de la présidentielle, l’obligation ne semble, à ce stade, pas envisagée par le gouvernement : « Le choix fait par le président de la République est celui de la pédagogie », a rappelé ce lundi Gérald Darmanin.

Qui est déjà concerné par la vaccination obligatoire ?

En France, l’obligation vaccinale existe déjà pour certaines professions. Depuis la mi-septembre, les personnels des établissements de santé, les aides à domicile, les ambulanciers, les pompiers ou encore les militaires sont tenus de présenter un parcours vaccinal complet pour exercer leur métier. Dans le reste de la population, aucune obligation mais l’instauration du passe sanitaire constitue une incitation volontairement forte, avec des tests PCR ou antigéniques désormais valables pendant seulement 24 heures.

Chez nos voisins européens, l’obligation chez les soignants est déjà en vigueur, ou va bientôt l’être, en Belgique, en Grèce, en Hongrie, au Royaume-Uni et en Italie. Cela pourrait bientôt être le cas aussi en Allemagne, alors que le gouvernement s’était jusqu’ici refusé à envisager cette mesure. L’Autriche, elle, va beaucoup plus loin. Le 19 novembre, elle a annoncé qu’elle allait rendre la vaccination obligatoire pour tous les adultes dès le 1er février 2022.

Où en est la couverture vaccinale en France ?

Selon Santé publique France, 77,4 % des Français étaient vaccinés avec au moins une dose à la date du 25 novembre. Cela représente 51,8 millions de personnes, et 89,9 % de la population âgée de 12 ans et plus. Un chiffre qui place la France parmi les meilleurs élèves du vieux continent. Mais la préoccupation majeure des autorités concerne les quelque 5,8 millions de nos concitoyens éligibles toujours pas vaccinés…

Comment le vaccin freine l’émergence de variants ?

En incluant les moins de 12 ans, la France compte environ 15 millions de non-vaccinés. Or, l’OMS rappelle que « plus le virus a la possibilité de se propager, plus il y a de réplications, et plus il y a de chances qu’une mutation intervienne ». L’un des intérêts d’une vaccination obligatoire pour tous est donc de restreindre drastiquement les possibilités de voir apparaître de nouveaux variants. En Afrique du Sud, où est apparu le variant Omicron, les personnes vaccinées ne représentent que 28 % de la population. L’objectif est de généraliser la vaccination partout sur la planète. Une nécessité que résume ainsi l’OMS : « Personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas ».

Quelle efficacité des vaccins sur Omicron ?

L’émergence du variant Omicron pose depuis quelques jours la question de l’efficacité des vaccins. Celui-ci possède un nombre de mutations inhabituellement élevé, dont une trentaine dans la protéine spike, la clé d’entrée du virus dans l’organisme. Certaines de ces mutations peuvent être associées à une plus grande transmissibilité et à une baisse d’efficacité des vaccins. « Il faut vérifier si les anticorps produits par nos vaccins actuels fonctionnent toujours, à quel niveau ils fonctionnent et si cela empêche toujours les cas graves », explique Vincent Enouf, spécialiste des virus respiratoires à l’Institut Pasteur. Raison d’être optimiste : jusque-là, aucun variant n’a réduit à néant l’efficacité des vaccins, au moins en ce qui concerne le risque de développer des formes graves.

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