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18 novembre 2021

Covid-19

Sud-Ouest du 18 novembre 2021

2021 11 18 SO Nous sommes entrés dans une cinquième vague

2021 11 18 SO Nous sommes entrés dans une cinquième vague2

2021 11 18 SO Echos du Covid

2021 11 18 SO Echos du Covid2

Europe1 du 18 novembre 2021 

Covid-19 : pourquoi les entreprises sont si réticentes à un retour du télétravail

Face à la remontée de l'épidémie de Covid-19 en France, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy préconise de renforcer le télétravail. Une mesure qui n'est pas encore étudiée par le gouvernement, et pour laquelle les entreprises se montrent particulièrement réticentes.

Faut-il de nouveau généraliser le travail à distance ? Face à la reprise de l'épidémie de Covid-19 en France et le risque de cinquième vague, le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy préconise de renforcer le télétravail. Le gouvernement assure pour le moment que ce n'est pas à l'ordre du jour, sans toutefois fermer la porte. Dans tous les cas, cette mesure n'est pas du goût des entreprises. Si la plupart d'entre elles et notamment les plus grandes disent qu'elles s'aligneront sur les recommandations, il y a une forme de lassitude dans cette période de crise sanitaire.

Des accords internes dans la plupart des entreprises

Ces entreprises sont déjà nombreuses à avoir signé des accords en interne sur le télétravail. "On avait trouvé un équilibre, un rythme de croisière", confie le dirigeant de l'une d'entre elles au micro d'Europe 1. C'est vrai, selon l'association nationale des DRH, les entreprises avaient régulé et encadré la pratique. S'il fallait revenir à une forme d'obligation, cela mettrait "le bazar", nous dit-on, surtout dans les petites structures.

Dans la PME Franco American Image, en région parisienne, les 38 collaborateurs sont tous revenus en présentiel. "On paie les dégâts du principe de précaution", fustige Lionel Roques, le patron. "C'est terrible pour les PME. Sûrement aussi pour les grandes entreprises mais nous, notre source richesse, ce sont les salariés. Et c'est terrible parce que cela crée une musique profondément anxiogène", explique-t-il sur Europe 1.

Pour le patron de cette PME francilienne, le gouvernement n'a pas conscience "de l'état psychologique des salariés et des entrepreneurs" s'il venait à prendre une telle décision. D'ailleurs, les entreprises et le gouvernement devront faire face à une autre problématique en cas de retour du télétravail obligatoire. Une bonne partie des salariés risqueraient de s'y opposer. 

Sud-Ouest du 17 novembre 2021 

Covid-19 en France : que peut-on dire du variant congolais placé « sous surveillance » et détecté dans trois régions ?

2021 11 17 covid-19

Découvert après un cluster en Bretagne, le variant B. 1. 640 originaire du Congo et a été classé « sous surveillance » par les autorités de santé française, britanniques et européennes. Il ne fait pourtant pas partie des « variants préoccupants ou d’intérêts » selon l’OMS

Interrogé par nos confrères de Ouest France le 16 novembre, Olivier Véran, le ministre des Solidarités et de la Santé, a fait un point sur une forme du Sars-Cov2, récemment découverte en République du Congo ainsi que dans trois régions françaises. Présent en Bretagne, le variant congolais l’est aussi en Île-de-France et en région Paca. Il a été placé « sous surveillance » par les autorités de santé comme le rapporte le Huffington Post. Mais, le ministre s’est voulu rassurant, notamment sur la capacité des autorités de santé françaises à traquer les variants.

Un variant surveillé mais pas « préoccupant ou d’intérêts »

Le variant congolais ou B. 1. 640 n’a pas encore de lettre grecque (comme le bêta ou le delta) et pour cause, il n’est pas considéré comme « un variant préoccupant ou d’intérêts » par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Pourtant, les mutations de ce variant font craindre une diminution de l’efficacité des vaccins et une transmissibilité importante. Très surveillé, ce variant reste pour le moment derrière le variant Delta qui semble écraser les autres souches. Même s’il est impossible à l’heure actuelle de savoir si le variant congolais peut surpasser Delta, il présente tout de même des caractéristiques qui en font un variant atypique. 28 variants B. 1. 640 ont été répertoriés dans le monde dont 12 en France et 4 en Italie mais aussi en Espagne ou aux États-Unis.

Une diversité génomique

Le Huffington Post rapporte, d’après la diversité génomique du variant congolais, c’est-à-dire, ce qui permet de « dater » le virus, que ce variant B. 1. 640, découvert au Congo serait plutôt ancien. Il aurait ainsi subi plusieurs mutations permettant aux chercheurs de remonter le temps et d’établir un arbre généalogique du variant congolais. Le chercher Étienne Simon Lorière de l’Institut Pasteur, explique qu’il y a une possibilité que « ce variant circule potentiellement à bas bruit depuis quelque temps, en Afrique ou ailleurs, dans des lieux où la surveillance des génomes est plus faible ». Il semblerait alors que le variant congolais ne soit pas si nouveau.

Au Congo et sur le continent africain, où le séquençage et le dépistage sont trop limités et la surveillance des génomes trop faible, il se pourrait que d’autres variations du coronavirus circulent en sous-marin, comme le souligne Etienne Simon Lorière.

Il ne se propage pas rapidement

Olivier Véran a tenu à rappeler qu’il n’y a pas matière à s’inquiéter tant que l’on ne voit pas le variant congolais s’imposer face au variant Delta. En France, le cluster en Bretagne a été détecté dans une école ainsi que quelques cas sporadiques en Île-de-France et en PACA. Santé publique France n’est pas inquiète, car le variant ne semble pas se propager rapidement. De plus, il n’a pas encore été totalement prouvé que les mutations sur le variant congolais aient un impact sur sa transmissibilité ou sur une réaction partielle de l’efficacité des vaccins. 

Sud-Ouest du 17 novembre 2021 

Covid-19 en France : vacciner tous les enfants, l’Académie de médecine ne le recommande pas

2021 11 17 enfants

Les vaccins anti-Covid ne doivent pas être donnés à tous les enfants mais certains d’entre eux devraient en bénéficier, a estimé mercredi l’Académie française de médecine

Les vaccins anti-Covid ne doivent pas être donnés à tous les enfants mais certains d’entre eux devraient en bénéficier, a estimé mercredi l’Académie française de médecine, prenant une position médiane face à un regain de polémiques sur le sujet.

« L’Académie nationale de médecine recommande d’élargir l’immunisation contre la Covid-19 par le vaccin (de Pfizer/BioNTech) aux enfants à risque de formes graves en raison de comorbidités, quel que soit leur âge, ainsi qu’aux autres enfants vivant dans leur environnement familial et scolaire », dit dans un communiqué cette instance censée porter le consensus du savoir médical.

L’Académie, dont les avis sont seulement consultatifs, recommande aussi de vacciner « les enfants vivant dans l’entourage d’adultes vulnérables, en particulier les immunodéprimés et les personnes atteintes de maladies chroniques ». Cette prise de position intervient après plusieurs jours de polémiques en France sur l’opportunité d’étendre la vaccination anti-Covid aux 5-11 ans, comme l’ont déjà fait les Etats-Unis et Israël. Seuls les plus de 12 ans peuvent actuellement se faire vacciner contre le Covid en France.

Décision en début d’année 2022 ?

Le sujet est délicat car les bénéfices individuels sont a priori très limités pour les enfants : les formes graves de Covid et, à plus forte raison, les décès sont très rares chez eux. Or, les vaccins Pfizer/BioNTech et Moderna peuvent ponctuellement provoquer des inflammations cardiaques, des effets secondaires très rares mais à mettre en regard avec le bénéfice discutable du vaccin chez les plus petits.

Toutefois, les arguments pour la vaccination des enfants sont aussi collectifs. Elle viserait à empêcher le virus de circuler parmi eux et, donc, par la suite au sein du reste de la population. Les autorités sanitaires européennes sont en train d’examiner la question après avoir reçu des données positives de Pfizer et ensuite de Moderna. Ils témoignent de l’absence d’effets graves mais sur un échantillon d’un gros millier d’enfants, a priori insuffisant pour détecter des conséquences très rares mais sévères. « Si une décision doit être prise », elle pourrait l’être « en début d’année 2022 », a déclaré Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, mercredi sur France Inter.

Le débat relancé

Dans ce contexte, plusieurs sociétés françaises de pédiatrie et d’infectiologie ont relancé le débat en début de semaine en exprimant leur scepticisme sur la vaccination des enfants. « L’urgence de la vaccination des enfants de 5-11 ans n’apparaît pas pour l’instant comme évidente en France », ont estimé ces instances, dont la Société de pathologie infectieuse de langue française.

Cette position a suscité en retour l’indignation de partisans de la vaccination enfantine. L’association militante « Ecole et familles oubliées », farouchement opposée à « l’immunité naturelle par la maladie », dénonce une « trahison » des enfants et réclame une analyse « bénéfice risque du vaccin » pour les enfants.

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