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GIRONDE VIGILANTE
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1 novembre 2021

Covid-19

LCI du 31 octobre 2021 

Covid-19 : "La période hivernale risque d'être compliquée", prévient l'épidémiologiste Pascal Crepey

ÉCLAIRAGE - Invité sur LCI à commenter la hausse du nombre de cas observée ces derniers jours, l'enseignant-chercheur en épidémiologie estime qu'"il y aura peut-être des choix politiques à faire pour contrôler cette vague hivernale", excluant pour l'heure un confinement.

"L'épidémie n'est pas derrière nous". Face à des indicateurs qui tendent à confirmer depuis plusieurs jours une reprise épidémique en France, avec notamment 17% de cas en plus ce samedi 30 octobre (7360) par rapport au précédent (6291), l'épidémiologiste Pascal Crepey a appelé les Français "à garder en tête qu'il y a encore du virus qui circule (...) même si le plus gros est certainement derrière".

"Il va falloir traverser cette période hivernale qui risque d'être compliquée", a en outre prévenu l'enseignant-chercheur à l'École des hautes études en santé publique à Rennes, ce dimanche sur LCI. 

"Tout va dépendre du comportement des Français" 

Face à ce risque, "il faut garder les gestes barrières et continuer de s'isoler, de se faire tester quand on a des symptômes, et ce, même si on est vacciné", a-t-il poursuivi, soulignant que "c'est comme ça qu'on va réduire l'impact de l'épidémie" dans un premier temps. "Et après, il y aura peut-être des choix d'ordre politique à faire s'il faut ajouter des mesures pour contrôler cette vague hivernale ou si on estime que l'on peut l'absorber et payer ce coût sanitaire sans rajouter de mesures complémentaires", a-t-il détaillé.  

Et d'insister : "tout ça va dépendre aussi du comportement des Français, et à quel point ils vont être en mesure de garder ces gestes qu'ils ont appris au cours de l'épidémie et qui contribuent à contrôler cette épidémie." 

Quid d'un éventuel reconfinement au cœur de l'hiver ? "Parler de confinement aujourd'hui, ça serait à mon avis beaucoup trop tôt et on n'a pas d'élément pour dire qu'un confinement sera nécessaire", a rassuré Pascal Crepey.

LCI du 31 octobre 2021 

Quinze départements refusent de verser le RSA aux non-vaccinés privés d'emploi

2021 10 31 LCI caf

OPPOSITION - Dans une lettre ouverte à Jean Castex, des présidents de département expliquent s'opposer au versement du RSA aux non-vaccinés privés d'emploi, renvoyant ainsi l'Etat à ses responsabilités.

"Qu'il assume jusqu'au bout". Les présidents socialistes de 15 départements ont écrit au Premier ministre Jean Castex pour protester contre l'éligibilité au RSA des salariés suspendus pour absence de pass sanitaire. "L'État prend une décision qui doit être assumée par d'autres", pestent les élus qui déplorent l'absence de concertation entre Paris et les collectivités territoriale. Estimant que ce versement incombe au "national", ils demandent à l'exécutif de revenir sur sa décision. 

À la suite de cette requête, ils ont été "informés de la décision ministérielle relative au traitement des situations de suspension de contrat de travail en l'absence de pass sanitaire", précisent-ils. "Le versement de cette allocation devrait se faire sans prendre en compte les revenus des trois derniers mois des personnes, afin de les rendre d'emblée éligibles au RSA." 

Cependant, les élus expriment leur "désaccord sur cette décision" qui transforme le RSA, "dispositif de solidarité destiné aux personnes dans l'impossibilité d'avoir des revenus d'activité, en allocation chômage ou en exutoire de la politique sanitaire nationale". Ils suggèrent qu'une telle allocation soit plutôt financée "via les cotisations sociales ou bien la solidarité nationale".

Un minima social pour toutes personnes sans ressource 

Démentant avoir mis en place un "dispositif nouveau" pour les personnels suspendus, le ministère des Solidarités et de la Santé a que "le droit commun s'appliquait" et qu'"une personne qui est sans ressource doit pouvoir bénéficier de la solidarité nationale, d'un soutien comme le RSA ou un autre minima social".  

Mais, "le RSA étant un dispositif de compétence départementale (...), il n'est pas acceptable qu'une décision relative à sa gestion soit prise sans consultation avec les départements", martèlent les présidents des conseils départementaux de Loire-Atlantique, Gironde, Gers, Landes, Seine-Saint-Denis, Aude, Tarn, Nièvre, Lozère, Haute-Vienne, Pyrénées-Orientales, Ariège, Lot-et-Garonne, Côtes d'Armor et Haute-Garonne. "Cela aurait dû être anticipé en amont, quand le gouvernement a mis en place ce pass sanitaire, puis décidé que les tests deviendraient payants", juge Jean-Luc Gleyze, président socialiste de la Gironde. 

Le nombre de personnes concernées devrait toutefois être minime, indique une source proche du dossier, car peu de professions sont concernées par cette obligation vaccinale et beaucoup se sont fait vacciner. De plus, certaines entreprises financent les tests de dépistage ou ont affecté les salariés concernés à des tâches où ils ne sont plus en contact avec le public. 

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