Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
GIRONDE VIGILANTE
Archives
24 octobre 2021

Covid-19

Sud-Ouest du 24 octobre 2021

2021 10 24 SO En bref

2021 10 24 SO Bordeaux 200 personnes contre le passe sanitaire

LCI du 23 octobre 2021 

Covid-19 : que sait-on de l'"AY4.2", sous-variant du Delta et potentiellement plus contagieux ?

VIRUS - Ce "variant en cours d'investigation" par les autorités britanniques se propage actuellement au Royaume-Uni et provoque l'inquiétude, dans un contexte d'envolée des cas de Covid-19 dans le pays. Mais que sait-on de ce nouveau variant ?

Identifié en juillet au Royaume-Uni, il est désormais présent dans 27 pays. Ce sous-variant du très contagieux Delta, apparu initialement en Inde et qui avait provoqué une reprise de l'épidémie en fin de printemps et début d'été, est intitulé l'"AY4.2". 

Il est désormais considéré comme un "variant en cours d’investigation", par l’Agence de sécurité sanitaire du Royaume-Uni. Il grimpe donc d’un échelon dans la classification anglaise, qui range les variants en fonction de leur dangerosité.

Plus transmissible, mais pas forcément plus dangereux

Ce variant Delta a été identifié dès le mois de juillet au Royaume-Uni. Aujourd'hui, 14.000 Britanniques l'auraient contracté, ce qui représentait la semaine dernière 6% des cas dans le pays. En tout, des cas ont été repérés dans 27 pays, dont le Danemark, les États-Unis ou encore la France, où 14 personnes auraient été positives au Covid avec ce sous-variant 

"On commence à avoir des données qui disent que oui, il semblerait qu'il soit plus transmissible", constate l'épidémiologiste et biostatisticien Jonathan Roux, sur le plateau de LCI (vidéo de tête). En effet, selon l'agence de santé publique britannique, "des éléments préliminaires semblent prouver qu'il présente un taux de transmission plus élevé par rapport au Delta" 

Cependant, les recherches sont toujours en cours pour déterminer "si c'est lié à un changement dans le comportement du virus ou aux conditions épidémiologiques", alors que le Royaume-Uni subit l'un des pires niveaux de contamination au monde. Pour certains scientifiques cependant, cette vague serait surtout liée à l'absence de restrictions, à la baisse d'immunité des plus fragiles, vaccinés très tôt au Royaume-Uni et à la faible vaccination des adolescents. 

Si les recherches confirment que le taux de transmission de ce variant est plus élevé, il pourrait devenir prédominant. Il remplacerait alors le variant Delta qui a jusque-là éclipsé les précédentes souches du Sars-CoV-2. Cela ne veut pas dire pour autant qu'une cinquième vague est assurée. 

En effet, pour la UK Health Security Agency, le variant AY4.2 "ne semble pas causer de version plus grave de la maladie ou rendre les vaccins actuellement distribués moins efficaces". Pour l'épidémiologiste Martin Blachier, ce variant pourrait par contre poser surtout problème aux personnes qui ne sont pas encore vaccinées. "À partir du moment où vous avez un variant qui va plus vite, en fait il va plus vite chez les personnes non vaccinées", a-t-il ainsi affirmé. 

Pour le moment en tout cas, le Royaume-Uni ne l'a pas encore classé comme "variant préoccupant". Il reste cependant surveillé de très près par les scientifiques, comme l'affirme Santé publique France. "Aucun autre variant ne semble prendre de l’ampleur dans le contexte actuel, mais il est impossible de déterminer si cette situation va se maintenir durablement", prévient ainsi l'agence de santé. 

LCI du 23 octobre 2021 

Covid-19 : l'anxiété des Français atteint un niveau proche de celui du premier confinement

PSYCHOLOGIE - Selon l'enquête CoviPrev publiée le 21 octobre et qui suit l'évolution de la santé mentale des Français depuis le début de l'épidémie, les indicateurs de santé mentale se sont dégradés par rapport au mois de juillet.

Si la situation sanitaire en France semble se maintenir à un niveau stable, notamment en métropole, ce n'est pas le cas de la santé mentale des Français. En effet, Santé publique France a observé depuis la rentrée une dégradation de certains indicateurs, qui montrent notamment une augmentation des états anxieux et dépressifs. 

Ainsi, 26% des Français montrent des signes d'un état anxieux et 16% d'entre eux ont présenté des symptômes d'un état dépressif. Parmi les personnes interrogées, 9% déclarent un état à la fois dépressif et anxieux. 

Les états anxieux en nette hausse

Si la situation n'évolue pas significativement par rapport à la dernière vague étudiée, c'est-à-dire du 31 août au 7 septembre, la santé mentale des Français s'est considérablement dégradée par rapport à ce qui avait été observé au mois de juillet. L'enquête CoviPrev note ainsi depuis la rentrée une augmentation des états dépressifs et des états anxieux avec respectivement une hausse de trois et de sept points.  

À 26%, le niveau des états anxieux atteint presque le niveau qui avait été observé lors du premier confinement, qui été alors situé à 27%. Ce n'est pas le cas des états dépressifs, qui restent inférieur à celui observé à cette période, mais qui suit depuis juillet une tendance "significative", selon le bulletin de Santé publique France après avoir diminué entre avril et juillet.  

L'enquête, qui interroge tous les mois un panel représentatif de 2000 personnes de plus de 18 ans sur internet, observe également que le pourcentage de personnes montrant des problèmes de sommeil a également fortement augmenté et se situe même à un niveau supérieur à celui observé lors du premier confinement, avec 70% des Français qui déclarent des troubles du sommeil, contre 59% en juillet dernier, et 20% en mars 2020.  

Dernier indicateur étudié, la prévalence des pensées suicidaires. Le niveau est resté stable depuis le 1er point de mesure, en février dernier, mais se maintient à un niveau élevé, puisqu'il est situé à 10%. A contrario, 5% des Français déclaraient avoir eu des pensées suicidaires au cours de l'année en période hors épidémie (Baromètre Santé 2017).

Quel que soit l'indicateur considéré, les profils de la population les plus en difficultés sont les chômeurs, les personnes déclarant des antécédents de trouble psychologique ainsi que celles déclarant une situation financière difficile. Si le bulletin épidémiologique rendu par Santé Publique France n'explique pas les raisons de cette dégradation de la santé mentale dans le pays, il rappelle que "la crise sanitaire a affecté de façon durable et importante la santé mentale de la population" 

"En présence de signes de dépression (tristesse, perte d’intérêt, d’énergie) ou d’anxiété (tension, irritabilité), il est important de s’informer et d’en parler afin d’être conseillé sur les aides et les solutions disponibles", rappelle l'agence nationale. Un numéro vert est ouvert au 0 800 130 00 et le site du Psycom permet également de s'informer sur le sujet. 

LCI du 23 octobre 2021 

Covid-19 : confrontée à une forte hausse de cas, l'Autriche menace de confiner les non-vaccinés

MESURES SANITAIRES - Face à une récente résurgence de la propagation de l'épidémie en Autriche, le nouveau chancelier Alexander Schallenberg a déclaré vendredi soir que les personnes ni vaccinées, ni guéries du Covid ne pourront sortir de chez elles qu'en cas de raisons valables.

C'est une mesure radicale que le chancelier Alexander Schallenberg a menacé de mettre en place dès si jamais la situation sanitaire en Autriche continue de se dégrader. Après une réunion d'urgence avec ses ministres, le conservateur a expliqué dans un message vidéo que le confinement pourrait être à nouveau imposé pour les personnes contaminées, mais aussi pour celles qui ne sont pas encore vaccinées. 

Cette mesure devrait être mise en place si la situation continue de se dégrader et que les services de réanimation autrichiens atteignent les 30% d'occupation. Pour le moment, 11,2% des lits sont occupés, soit 224 sur 2000 lits que comptent le pays.

Pas de confinement pour les personnes vaccinées

"Nous sommes sur le point de nous retrouver face à une pandémie de personnes non-protégées et non-vaccinées", a alerté vendredi soir le chancelier Alexander Schallenberg en préambule de cette mesure, destinée à éviter que l'ensemble du pays soit confiné. "Une chose est également claire : il n'y aura pas de confinement pour les personnes vaccinées", a-t-il prévenu. 

Depuis quelques jours, l'Autriche est confrontée à une résurgence de l'épidémie. Selon des données du ministre de la Santé autrichienne, les cas de Covid sont en hausse avec 2869 nouvelles contaminations recensées en moyenne chaque jour. Cela représente une augmentation de 38% des infections.  

Actuellement, 794.982 cas ont été enregistrés dans ce pays de 8,9 millions d'habitants. Malgré cette forte hausse de cas, la situation dans les unités de soins intensifs reste cependant encore stable.

L'Autriche avait mis en place dès le printemps un pass sanitaire, lui permettant d'avoir un peu plus de 60% de ses citoyens entièrement vaccinés. Cependant, sa campagne commence à accuser un retard, si bien que le pass sanitaire est progressivement durci. Depuis début octobre, les personnes non-vaccinées ne peuvent plus accéder aux stades et aux salles de spectacle, même avec un test négatif.

Publicité
Commentaires
Publicité
Derniers commentaires
GIRONDE VIGILANTE
Publicité