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GIRONDE VIGILANTE
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21 août 2021

Incendies dans le Var

Var Matin du 21 août 2021 

Un incendie se déclare en bordure de l'A8 à Puget-sur-Argens

2021 08 21 var matin

Un feu d'espace naturel s'est déclaré ce samedi 21 août en bordure d'autoroute, à hauteur de Puget-sur-Argens.

Ce samedi matin, un feu d'espace naturel a pris en bordure de l'autoroute A8, dans le sens Nice-Aix et à hauteur de la commune de Puget-sur-Argens.

Sont engagés sur place: 7 engins de lutte contre l'incendie, 1 hélicoptère bombardier d'eau ainsi qu'1 porteur d'eau.

Au total, 33 sapeurs-pompiers sont mobilisés.

LCI du 21 août 2021 

Incendie dans le Var : vigilance avant une reprise attendue du vent

FEU - Ce samedi matin, l'incendie, qui a fait deux morts et détruit des milliers d'hectares de forêts, "n'est pas maîtrisé" mais cette journée doit permettre de le "stabiliser", selon le commandant des pompiers du Var.

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2021 08 21 SO Dans le Var le feu est fixé mais pas éteint

2021 08 21 SO Dans le Var le feu est fixé mais pas éteint2

2021 08 21 SO Dans le Var le feu est fixé mais pas éteint3

 

Le Parisien du 17 août 2021 

Incendie dans le Var : «Il faudra au moins dix ans pour retrouver les paysages»

2021 08 17 le parisien

La réserve naturelle de la plaine des Maures, qui abrite près de 250 espèces protégées, est ravagée par les flammes depuis lundi. Un désastre écologique, alors que cette zone est considérée comme une pépite de la biodiversité.

« Partout, la terre est brûlée, il n’y a plus d’oiseaux, plus d’insectes, pas un seul chant de cigales et l’on entend seulement le bruit des hélicoptères qui survolent ce paysage de désolation. » De retour d’une tournée d’inspection au cœur de la réserve nationale de la plaine des Maures, dont un tiers de la surface a été ravagé depuis lundi par les incendies dans le Var, Concha Agéro a la voix chevrotante d’émotion.

À lire aussi«Le feu avançait à une vitesse hallucinante» : le Var face au plus gros incendie de l’été

Directrice interrégionale adjointe de l’Office français de la biodiversité (OFB) en région Paca, elle parle déjà à l’imparfait de cet espace naturel considéré par certains habitants comme « l’Amazonie du Var ». « Avec sa terre rouge, ses paysages de pins parasols, de chênes-lièges séculaires, de châtaigniers, ses dalles rocheuses de grès rose orangé et ses zones humides, on appelait ça la savane provençale, confie Concha Agéro. Cette plaine abrite par ailleurs 250 espèces sauvages assez rares et protégées de faune et de flore. »

« Avec sa mosaïque d’habitats naturels uniques, c’est l’une des réserves les plus riches de France, une perle de biodiversité », renchérit Marie-Claude Serra, la conservatrice de la réserve. Ici s’épanouissent des orchidées sauvages, des chauves-souris, des couleuvres, des aigles royaux… mais aussi ces superbes lézards ocellés à la peau verte recouverte de jolis ronds bleus qui affichent de faux airs d’iguane et peuvent mesurer jusqu’à 80 cm de long.

« Un désastre écologique »

La plaine des Maures est surtout le refuge privilégié des tortues d’Hermann, derniers spécimens de tortues terrestres sauvages à vivre en France. On ne les trouve que dans le Var et en Corse. En marchant ce mardi matin au cœur des terres calcinées et encore fumantes de la plaine, Concha Agéro en a découvert trois, « grillées sur place ». « L’une d’elles avait tenté de se réfugier sur la berge d’un cours d’eau mais le feu a été plus rapide et elle n’a pas survécu, explique la responsable de l’OFB. Nous allons essayer de nous mobiliser pour récupérer celles qui ont survécu ou n’ont été que blessées. »

Marie-Claude Serra estime qu’il faudra au moins trois jours pour mesurer l’ampleur exacte des dégâts. Mais elle évoque déjà un « désastre écologique » à long terme. « La région méditerranéenne est certes adaptée à la sécheresse et peut même supporter des feux qui se produiraient tous les cent ans, mais la récurrence des incendies ne laisse plus à la nature le temps de se reconstituer », soupire la conservatrice. Au moins « 3 500 ha de végétation ont brûlé, déplore Concha Agéro. Il faudra au moins dix ans pour retrouver les paysages atypiques de cette plaine à la richesse exceptionnelle. »

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