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5 août 2021

Incendies en Grèce et en Turquie

LCI du 4 août 2021 

EN IMAGES - Incendies en Grèce : les feux désormais aux portes d'Athènes

 

EN PROIE AUX FLAMMES - Quarante feux étaient en cours mercredi en Grèce, d'après la protection civile locale. Les dégâts matériels sont énormes, et les flammes sont à quelques kilomètres de la capitale.

Aux difficultés causées par l'épidémie de Covid-19, de nombreux Grecs doivent désormais ajouter les dégâts immenses engendrés par les fortes chaleurs et la quarantaine d'incendies qui sévissent toujours dans le pays, mercredi 4 août.

Les flammes étaient même aux portes d'Athènes, alors que mardi après-midi, plus de 300 habitants de Varympompi - une ville située à 30 km au nord de la capitale - et de deux autres villages voisins, ont dû être évacuées, tandis que le feu se propageait sur quatre fronts et devenait incontrôlable. La police a également indiqué avoir aidé 70 personnes de localités entourées par les flammes.

Le bassin athénien, qui compte près de quatre millions d'habitants - plus d'un tiers de la population du pays - était alors obscurci par les fumées âcres et des fumées grises à cause de cet incendie. Ce dernier a pris mardi après-midi dans une pinède au pied du mont Parnès, l'une des trois collines qui encadrent la capitale grecque. 

Mercredi matin, des hélicoptères et avions bombardiers d'eau survolaient la région, où l'un des quatre fronts restait toujours actif, mais la situation était "meilleure", selon le ministre adjoint de la Protection civile, Nikos Hardalias. D'après lui, en raison des températures dépassant les 40 degrés sur Athènes et la Grèce, "le risque d'incendie reste très élevé".

Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, présent sur les lieux mercredi matin, a expliqué que les autorités avaient fait face à un "feu difficile", en raison des "conditions caniculaires extrêmes"

40 feux ravageaient toujours le pays mercredi, dont une forêt de l'île touristique de Rhodes (sud-est), le sud du Péloponnèse, où trois villages ont été évacués, et l'île d'Eubée, où huit villages ont été également évacués.

La France, Chypre, les Pays-Bas, la Slovénie et la République tchèque vont envoyer des renforts aériens et terrestres, selon l'agence de presse grecque ANA, pour assister les soldats du feu qui espèrent maîtriser le feu dans "les prochaines heures".

Euronews du 5 août 2021 

En Grèce et en Turquie, de violents incendies toujours actifs

En Grèce et en Turquie, de violents incendies toujours actifs

Les jours passent, et les incendies font toujours rage dans l'est du bassin méditerranéen. En Turquie, sur la côte égéenne, les feux ont déjà fait huit morts. Les flammes se rapprochent d'une centrale thermique. Si les autorités ont affirmé que tous les produits explosifs ont été retirés, des milliers de tonnes de charbon sont toujours à l'intérieur.

https://fr.euronews.com

L'incendie risque de se propager, et les secouristes turcs ont donc commencé à évacuer des centaines d'habitants par la mer, comme dans plusieurs autres villes balnéaires.

Les pires incendies depuis une décennie

Au total, plus de 180 incendies de forêt se sont déclarés le long de la côte turque, en raison de températures caniculaires allant jusqu'à 50 degrés, liées au réchauffement climatique. La Turquie subit les pires incendies depuis une décennie, qui ravagent des forêts et des terres agricoles, ainsi que des zones habitées sur les côtes méditerranéennes et égéennes.

80 feux en une journée en Grèce

En Grèce, les conséquences de la pire canicule depuis plus de trente ans sont destructrices... Selon les autorités, près de 80 feux se sont déclarés en seulement une journée. la moitié sont encore actifs. Au Nord d'Athènes, plus de 300 personnes ont été évacuées selon les pompiers.

Sur l'île d'Eubée, au sud du pays, des feux violents entourent une dizaine de villages. Au moins 150 maisons ont déjà été détruites.

Plusieurs pays de l'Union Européenne, dont Chypre, la France et les Pays-Bas, ont envoyé des bombardiers d'eau à la Grèce, pour lutter contre ces incendies de forêt.

Le Point International du 4 août 2021 

En Turquie, les incendies menacent une centrale thermique

Une centrale thermique abritant des réservoirs d’hydrogène a dû être évacuée mercredi 4 août dans le sud de la Turquie en raison de l’avancée d’un incendie.

2021 08 04 le pointPlus de 180 feux ont ravagé la Turquie depuis mercredi dernier.© YASIN AKGUL / AFP

Le feu a atteint mercredi 4 août une centrale thermique qui a dû être évacuée dans le sud de la Turquie, alors que les incendies sans précédent auxquels fait face le pays depuis plus d’une semaine mettent à l’épreuve le pouvoir du président Erdogan. Une équipe de l’AFP a pu voir des pompiers, la police et des habitants fuir la centrale thermique située près de la ville de Milas, tandis que les flammes s’approchaient.

Les autorités locales avaient auparavant indiqué que les réservoirs d’hydrogène utilisés pour refroidir la centrale, qui fonctionne au fuel et au charbon, avaient été vidés et emplis d’eau par précaution. Des images mises en ligne par le maire de Milas, Muhammet Tokat, montraient un feu violent aux portes de la centrale. « La centrale est en cours d’évacuation totale », a tweeté Milas, Muhammet Tokat.

Le feu avait d’abord pu être maîtrisé mercredi grâce à deux avions bombardiers d’eau envoyés par l’Espagne et à des hélicoptères, qui avaient déversé de l’eau sur les sommets boisés et zones résidentielles proches. Mais les flammes sont reparties dans l’après-midi. « On vous supplie et vous avertit depuis des jours. L’incendie a encerclé la centrale », avait tweeté dans la journée le maire de Milas, demandant « qu’un avion bombardier d’eau soit envoyé ici de manière urgente ».

Erdogan

Critiqué sur sa gestion de ces incendies, qui ont déjà fait huit morts, le président Recep Tayyip Erdogan, qui donnait une interview à la télévision dans la soirée, a admis que la centrale « risquait d’être détruite par le feu ». Plus de 180 feux ont ravagé des forêts et des terres agricoles, ainsi que des zones habitées sur les côtes méditerranéennes de la Turquie depuis mercredi dernier. Les incendies ont aussi gravement touché les sites touristiques qui avaient récemment pu reprendre leurs activités après des mois de restrictions liées à la pandémie de Covid-19.

Selon le service de surveillance par satellite de l’Union européenne, la « puissance radiative » des incendies en Turquie a atteint une intensité « sans précédent » depuis 2003. L’opposition a reproché au président Erdogan d’avoir échoué à maintenir sa flotte de bombardiers d’eau et d’avoir mis du temps à accepter l’aide internationale. Le Haut Conseil turc de l’audiovisuel (RTUK en turc) a de son côté mis en garde les chaînes de télévision contre la diffusion d’informations sur les incendies qui pourraient « provoquer la peur et l’inquiétude » au sein de la population.

Recep Tayyip Erdogan, dans son interview à la télévision, a accusé l’opposition de tenter de tirer un bénéfice politique de la situation, alors que des pays voisins comme la Grèce sont aussi touchés par les incendies. « Les feux de forêt sont une menace internationale tout comme la pandémie de Covid-19 », s’est-il défendu. « Comme partout dans le monde, il y a eu une forte augmentation des feux de forêt dans notre pays. Il ne devrait pas y avoir de place pour la politique dans cette question », a-t-il ajouté.

Une guerre

Lors des premiers jours des incendies, des chroniqueurs sur les médias pro-gouvernementaux avaient accusé le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation considérée comme terroriste par la Turquie et ses alliés occidentaux, d’en être responsable. Mais les autorités citent désormais la vague de chaleur extrême qui continue de frapper le sud de la Turquie. Selon des experts, le changement climatique dans des pays comme la Turquie augmente la fréquence et l’intensité des incendies de forêt.

Le ministre turc de l’Agriculture, Bekir Pakdemirli, a déclaré que les températures dans la ville égéenne de Marmaris avaient atteint un record historique de 45,5 degrés cette semaine. « Nous menons une guerre », a déclaré le ministre aux journalistes. « Nous devons garder notre moral et notre motivation. J’exhorte tout le monde à être patient », a-t-il ajouté.

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