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1 septembre 2020

Covid-19

Sud-Ouest du 1er septembre 2020 

2020 09 01 SO Aux masques travailleurs

2020 09 01 SO Le taux de positivité progresse

Sud-Ouest du 1er septembre 2020

Le masque pour tout le monde… ou presque 

ENTREPRISES Si le port du masque doit être généralisé dès ce matin, plusieurs exceptions confirmeront la règle, tandis que le gouvernement recommande à nouveau le télétravail dans les zones où le virus circule le plus

2020 09 01 masques

Les enseignants, sans doute à juste titre, s’impatientaient depuis longtemps déjà pour connaître le mode opératoire sanitaire de la rentrée des classes. Que dire alors des entreprises, petites, grosses ou moyennes, qui auront dû attendre jusqu’au coucher du soleil hier pour savoir quelles seront finalement les multiples exceptions confirmant la règle du port obligatoire du masque au boulot. 

Si le gouvernement, porté par l’avis de nombreux infectiologues comme du Haut conseil de la santé publique (HCSP) avait en effet annoncé dès le 18 août que le port du masque serait « systématisé » dans les lieux clos « à plusieurs », restait encore à en détailler les modalités. 

Haro sur les open spaces 

Selon le nouveau protocole (1) présenté par Laurent Pietraszewski – le secrétaire d’État chargé de la Santé au travail – aux partenaires sociaux, les dérogations devraient être limitées. Citons ainsi le cas évident où une personne travaille seule, ou bien lorsqu’en atelier un salarié fera des « efforts physiques intenses », mais à la condition que les lieux soient aussi ventilés que peu encombrés de collègues, et que ce dernier porte une visière. 

En open space, où exerceraient désormais plus de deux employés sur dix, des pauses seront autorisées selon certains critères, à commencer par le classement en zone verte, orange, ou rouge des départements concernés. En somme, plus le virus circule, plus il vous faudra remplir de conditions pour tomber le masque. Dans les zones vertes, une bonne ventilation de la pièce, des écrans de protection entre les postes de travail, la mise à disposition de visières et la présence d’un référent Covid suffiront. 

Dans les zones orange, à circulation modérée, deux critères supplémentaires s’ajouteront dès aujourd’hui : des locaux de grand volume et la présence d’extraction d’air haute. Enfin, les entreprises installées en zones rouges, comme c’est le cas dans le département de la Gironde, devront en outre se plier à un critère de densité, qui prévoit au moins 4 m² par salarié. 

Chanteurs d’opéras… 

Pour autant, le port du masque pourrait aussi être reconnu comme « impossible » dans certains cas, par exemple en milieu froid (-18 degrés). Des discussions auront lieu cette semaine pour trouver d’autres modes de prévention adéquats, qu’il s’agisse de la distanciation physique ou de l’hygiène « avant et après la sortie de ces milieux ». Des dérogations seront également possibles sur les plateaux de télévision comme pour les chanteurs d’opéras. 

Un temps présenté comme la panacée généralisée contre le coronavirus, le télétravail semblait enfin avoir perdu de sa superbe depuis le protocole de déconfinement des entreprises mis en place le 24juin dernier. «Une solution pratique et recommandée, a de nouveau plaidé hier Élisabeth Borne, la ministre du Travail. A fortiori dans des zones où le virus circule beaucoup, car cela permet d’être moins nombreux sur son lieu de travail, et d’éviter de prendre les transports en commun dans les grandes métropoles.» 

Retour au télétravail ? 

À ce sujet, parmi d’autres, les partenaires sociaux décideront le 11 septembre s’ils lancent ou non une négociation nationale interprofessionnelle, ce que refuse pour l’heure le patronat mais ce que souhaitent les syndicats. 

Compte tenu du délai plus que restreint pour la mise en place de ces nouvelles règles par les employeurs, un délai de « bienveillance» devrait leur être accordé. 

À noter d’ailleurs que le ministère du Travail, à défaut d’obligation, se contente encore d’évoquer sa « systématisation » ou la « généralisation ». 

Quid enfin du contrôle de ce si vaste principe de précaution sanitaire ? 

(1) Y compris pour la fonction publique, hors l’hospitalière et l’Éducation nationale.

2020 09 01 SO Dépistage Prioriser les malades et les cas contacts2020 09 01 SO Ca va prendre du temps de faire l'état des lieux

2020 09 01 SO Ca va prendre du temps de faire 2

2020 09 01 SO Je ne veux pas voir mon métier s'arrêter encore

Sud-Ouest du 1er septembre 2020 

«On ne pourra pas tout interdire» 

PANDÉMIE À la veille de la rentrée, la préfète de Gironde a calé toutes les communes sur la même stratégie sanitaire. « On va faire du sur-mesure », répète-t-elle

2020 09 01 pandémie

L’état des lieux débute par un chiffre plutôt alarmant. Sur les 34 foyers épidémiques de coronavirus que compte toute la Nouvelle-Aquitaine cette semaine, 24 se situent en Gironde, où le taux de positivité au virus est passé de 0,5% au mois de juillet à 6,5 % au mois d’août. Six personnes sur 100 sont porteuses de la Covid aujourd’hui. Tous aux abris ? Pas encore. Fabienne Buccio, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, a convoqué une conférence de presse, hier après-midi, pour un point d’étape. Tout en nuances. 

Quelques heures avant, elle avait invité les représentants de toutes les collectivités de Gironde pour les informer de la marche à suivre et « apporter des réponses justes et claires ». Il s’agit de rendre obligatoire le port du masque sur tous les marchés de Gironde, à l’instar de ceux de l’agglomération bordelaise, et également à 50 mètres de tous les établissements scolaires du département, samedi matin compris. «Je signe l’arrêté préfectoral de ce pas : clair et précis », a-t-elle justifié. « En fait-on trop? Pas assez ? questionne-telle. Il nous faut aujourd’hui trouver le chemin juste en fonction des faits, et seulement des faits. Pour l’instant, notre objectif est de freiner la circulation du virus. Il faut que les populations en bonne santé qui sont touchées par le coronavirus, sans présenter de symptôme, évitent de contaminer les plus vulnérables.» 

La jauge des 5 000 places 

La Gironde, en zone rouge depuis une semaine, impose de nouvelles contraintes, notamment le port du masque obligatoire, mais aussi donne pouvoir à la préfecture de légiférer dans les cas de manque de respect des règles sanitaires, dans les commerces notamment. Hélas, elle prive la préfète de son pouvoir de dérogation. « Les présidents de ligues sportives, rugby ou foot, me sollicitent pour connaître la consigne concernant la jauge de 5 000, admet Fabienne Buccio. Je ne peux plus autoriser de jauge élargie.» 

«On va faire du sur-mesure, assure-t-elle. Nous avons longuement alerté les élus des communes sur l’organisation de fêtes familiales, de soirées privées, de pique-niques où les gestes barrière ne sont pas forcément respectés. Ils sont alertés pour rappeler les consignes, via des médiateurs, des panneaux d’information. Tout ce travail préventif se met en place, c’est une démarche essentielle, car la plupart des cas positifs émergent lors de ces fêtes et on ne les voit pas… Il s’agit d’une prise de conscience citoyenne, car on ne pourra pas tout interdire, ni tout contrôler…» 

Elle rappelle le slogan déjà promulgué au début de l’été, « N’invitez pas la Covid à table ». «On l’a dit et répété. Il ne faut pas se laisser aveugler par l’absence de perception de la gravité du virus aujourd’hui. Les bonnes pratiques, le lavage des mains, la distance physique et le masque doivent plus que jamais faire partie de nos habitudes. Car, aujourd’hui, rien ne nous indique la baisse de gravité du virus, et nous craignons qu’avec l’automne, les cas graves n’apparaissent dans les hôpitaux, comme au printemps dernier.» 

2020 09 01 SO Le collège Notre-Dame sera fermé jusqu'à la fin de la semaine

2020 09 01 SO Le collèège Notre-Dame sera fermé jusqu'à la fin de la semaine 2

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