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Sud-Ouest du 21 juillet 2020 

« Monsieur, votre masque s’il vous plaît» 

CORONAVIRUS Le port du masque dans les lieux publics clos est obligatoire depuis hier. Relativement bien acceptée, la règle nécessite encore quelques rappels. Exemple à Bordeaux

2020 07 21 MonsieurÀ Bordeaux comme partout en France, le masque est l’accessoire obligatoire pour faire du shopping. PHOTO STÉPHANE LARTIGUE/«SO» 

Un simple « Madame » lancé par le vigile à travers le hall, et cette cliente du centre commercial les Grands Hommes, à Bordeaux près des allées de Tourny, comprend ce qui cloche. Son masque baissé au ras du nez, ce n’est plus toléré depuis hier et l’entrée en vigueur du décret rendant son port obligatoire dans les lieux publics clos. Le non-respect vaut désormais une amende de 135 euros, comme c’est déjà le cas dans les transports publics. 

Un automatisme à prendre 

Des affiches annonçant la couleur ont beau être collées à chacune des six entrées du centre commercial, un rappel de la règle de vive voix n’est jamais inutile. « C’est comme avec le confinement, certains ont besoin de plus de temps que d’autres pour s’adapter, compare un représentant de la direction. Cette semaine, si jamais un client n’a pas de masque à portée de main, nous avons décidé de le laisser entrer et de l’orienter vers le supermarché qui en met à disposition.» 

À quelques centaines de mètres de là, près de la rue Sainte-Catherine, Séverine et ses collègues ne transigent pas. « La plupart du temps les clients ont un masque sur eux, dans le fond de leur poche, et oublient simplement de le porter, observe la responsable. Mais s’ils n’en ont pas on les refuse et on leur indique la pharmacie juste en face. » Alors qu’un homme entre dans le magasin d’un pas pressé, Séverine, postée à l’entrée, réagit du tac au tac. «Monsieur, votre masque s’il vous plaît», lui lance-t-elle, le stoppant net. « Ah oui c’est vrai… », se souvient-il. Ni une ni deux, il ressort, enfourche son vélo, et revient quelques minutes plus tard, la moitié du visage dissimulée. 

Dans un supermarché voisin, le vigile estime qu’« au moins trois clients sur dix n’ont pas encore pris l’automatisme. Certains acceptent facilement et d’autres se plaignent, ils ont l’impression que je leur donne un ordre. Les gens sont sous tension, surtout vers 16-17 heures, quand ils sortent du travail.» 

Froisser le client? 

Haut lieu de shopping, la rue Sainte-Catherine était déjà très animée, hier, en fin de matinée. Si le port du masque y est maintenant peu observé à l’extérieur – il a été obligatoire sur cette artère commerçante jusqu’au 25 juin – à l’intérieur des magasins, en revanche, des commerçants se félicitent du sérieux des clients. « Je trouve qu’ils ont bien chopé le truc, on n’a presque plus besoin de leur dire, apprécie une vendeuse d’une grande enseigne. Mais de toute façon, si jamais ils n’en ont pas, ils n’entrent pas, c’est la loi.» 

Du côté des magasins indépendants, très durement touchés par la crise, la question est plus difficile à trancher. Refuser un client parce qu’il n’a pas de masque, c’est en effet faire une croix sur une potentielle vente, alors que les finances ne sont vraiment pas au beau fixe. «Peut-être que s’il n’y a pas trop de monde, on les acceptera? », envisage-t-on dans une boutique voisine de la Grosse Cloche. 

Gérant d’une boulangerie, Louis Lamour a d’ores et déjà fait son choix. « Si quelqu’un ne veut pas porter le masque, on le servira quand même. J’estime qu’on prend assez de précautions pour se le permettre », assume-t-il, inquiet pour son commerce et soucieux de « ne pas froisser les gens ». Séparés des employés par une vitre de deux mètres, les clients entrent à nouveau un par un dans la boulangerie. À la fabrication, malgré la chaleur, il a bien fallu remettre les masques que l’on avait si facilement quittés. De l’aveu même du responsable, ces deux dernières précautions avaient peu à peu été abandonnées. «Il n’y avait plus de foyers actifs, les écoles ont rouvert, on pensait que c’était bon», admet-il, reflétant la pensée de bon nombre de Français. À La Droguerie, en revanche, la vigilance n’a jamais baissé. Dans cette boutique de la rue Saint-James, le port du masque a toujours été obligatoire, et aujourd’hui encore, les clients sont invités à patienter à l’entrée, le temps qu’une vendeuse les fasse entrer. Le décret du gouvernement ne changera donc pas grand-chose au quotidien de Pauline et de ses collègues. « Aujourd’hui il faut tout le temps faire la police, vérifier que les gens n’enlèvent pas leur masque une fois entrés, décrit la vendeuse, tout en saluant ceux qui observent scrupuleusement les règles sanitaires. Maintenant ce sera peut-être plus simple de leur faire accepter notre fonctionnement, on sera plus légitimes.»

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