Ouest-France du 24 juillet 2019
Canicule. « Les urgences ne sont pas débordées », selon la ministre Agnès Buzyn
Les services des urgences des hôpitaux ne sont pas débordés, se lon la mintre Agnès Buzin (photo d'illustration). | AFP / PATRICK HERTZOG
La ministre de la Santé assure que « les urgences ne sont pas débordées » en raison des fortes chaleurs. Elle n’entend donc pas octroyer une prime spéciale aux personnels des hôpitaux.
En ces périodes de fortes chaleurs, le syndicat FO des services publics et de santé avait réclamé, mardi 23 juillet, une « prime canicule » pour les agents des hôpitaux ou des structures médico-sociales confrontés selon lui à la fois à la canicule et à une « augmentation importante de leur charge de travail ».
FO avait rappelé qu’après la canicule de l’été 2003, le ministère de la Santé avait débloqué une prime allant de 90 à 130 € par salarié concerné. « Effectivement, en 2003 les urgences avaient été absolument débordées par les personnes âgées, car il n’y avait pas de plan canicule », a répondu la ministre de la Santé, Agnès Buzyn ce mercredi 24 juillet sur France Inter.
« Les urgences ne sont pas débordées »
Aujourd’hui, en revanche, la prise en charge des seniors a été mieux anticipée et « en réalité les urgences ne sont pas débordées en raison de la canicule », a-t-elle fait valoir.
Lors du précédent épisode de canicule en juin, le nombre de passages aux urgences liés à la chaleur « représentait à peu près 3 % des passages aux urgences, donc ça n’est pas le sujet », a encore dit Agnès Buzyn.
.@agnesbuzyn, ministre de la Santé: "Aujourd'hui les #urgences ne sont pas débordées en raison de la #canicule, mais le personnel a une prime de risque de 100 euros net par mois pour les prises de risque au quotidien" @FredMetzo #Le69Inter pic.twitter.com/gMUMs4ZQWA
— France Inter (@franceinter) July 24, 2019
La ministre a par ailleurs rappelé que les personnels non médicaux des hôpitaux bénéficiaient depuis juillet d’une prime de 100 € net par mois, « pour prendre en compte les risques et incivilités auxquels ils sont soumis au quotidien ».