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25 avril 2019

Incendie de Notre-Dame de Paris

BFMTV du 25 avril 2019  

Incendie de Notre-Dame de Paris : plusieurs hypothèses sont avancées

 

Une semaine après le drame, "Le Canard enchaîné" révèle plusieurs manquements aux règles élémentaires de prudence sur le chantier de rénovation de la cathédrale de Notre-Dame. Les enquêteurs travaillent à déterminer s'il s'agit d'un court circuit liés aux ascenseurs des échafaudages, à l'éclairage ou encore aux boîtiers électriques nécessaires aux travaux. 

BFMTV du 25 avril 2019  

Notre-Dame: il y a bien eu une erreur humaine dans la vérification de la première alerte incendie  

On sait qu’une première alerte incendie s’est déclenchée à 18h20 ce lundi 15 avril, mais qu’à ce moment-là aucun départ de feu n’a été constaté. Et pour cause : selon nos informations la personne chargée d’aller vérifier s’est rendue au mauvais endroit ; lorsque la seconde alerte se déclenche 20 minutes plus tard, le feu s’est déjà propagé.
Par ailleurs 7 mégots ont été retrouvés sur le chantier, sans que l'on puisse dire pour l'instant s'ils ont pu provoquer l'incendie. Absolument toutes les pistes restent ouvertes par les enquêteurs.

Europe 1 du 25 avril 2019 

Incendie à Notre-Dame de Paris : des cloches électrifiées à l'origine du sinistre ?

 

Alors que les premières investigations vont commencer dans les décombres, les débuts de l'enquête sur l'origine de l'incendie qui a partiellement ravagé Notre-Dame de Paris s'orienteraient vers un dysfonctionnement de cloches électrifiées. 

Dix jours après l'incendie qui a partiellement ravagé Notre-Dame de Paris, l'enquête suit son cours. Le bâtiment est désormais sécurisé et la police scientifique va commencer à se pencher sur les débris calcinés pour identifier les causes du départ de feu. Plusieurs hypothèses sont avancées, notamment celle d'un accident dû à l'installation de cloches électrifiées dans les combles de la cathédrale, contre l'avis des architectes en chef. 

Des traces à étudier minutieusement sur les lieux du sinistre 

Les agents de la police scientifique de la préfecture de Paris vont pouvoir pénétrer jeudi au centre de la cathédrale pour procéder aux constatations et avancer leurs investigations. Ils vont devoir faire un travail minutieux au sol et sur les murs. "On a une manière de lire le sinistre à la fois sur les murs et sur les objets qui se sont consumés", explique à Europe 1 le capitaine Éric Broardie, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. 

"C'est une lecture parfois longue, parce que le feu donne des traces visuelles très claires et précises. Et la stratification des fumées va être importante. On parle de traces blanches et de traces noires et en fonction de la densité de ces couleurs, on peut rapidement retrouver l'origine du sinistre et la manière dont il a progressé." 

En plus des traces laissées par le feu, les experts des pompiers peuvent s'appuyer sur les restes de ce qui s'est consumé. "On essaie toujours de reconstituer des débris, de redonner une histoire à la charpente en essayant de recoller l'ensemble des morceaux", détaille encore Éric Broardie. "Cela va reconstituer une histoire. On va aussi se fier au plan du tracé de ce qui se faisait autrefois. On va ensuite le superposer sur la situation actuelle. Cela va être très difficile mais pas impossible." 

>> EN IMAGES -Incendie à Notre-Dame de Paris : le jour d'après 

Un court-circuit entre les cloches à l'origine du sinistre ? 

Les premiers éléments de l'enquête se dirigeraient vers une installation dangereuse de cloches électrifiées. Le patron de la société Le Bras frère, qui montait l’échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame, a assuré auprès de Marianne et du Canard enchaîné que six cloches reliées par des câbles électriques qui courraient dans les charpentes se trouvaient dans les combles de la cathédrale. 

>> À LIRE AUSSI - Notre-Dame de Paris : comment va se dérouler l'enquête ?

Trois cloches ont été installées en 2007 au-dessus de la clé de voûte du transept et trois autres, remises en service en 2012 au moment de la rénovation des grandes cloches des beffrois, se trouvaient dans la flèche même de Viollet-le-Duc. Cette installation faite sur pression du clergé, selon Le Canard enchaîné, malgré les mises en garde des architectes des bâtiments historiques qui craignaient un incendie, devait être provisoire mais elle est restée en place pendant sept ans. 

Ces cloches auraient retenti pour la dernière fois douze minutes avant l'alerte incendie. Sont-elles à l'origine d'un court-circuit qui aurait provoqué l'incendie de la cathédrale ? Les responsables de Notre-Dame assurent que c'est bien la direction générale des affaires culturelles (Drac), et donc l'État, qui avait autorisé cette installation.

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