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26 mars 2019

Médecins généralistes, futurs hôpitaux de proximité, budget santé

Sud-Ouest du 25 mars 2019 

Répartition des médecins libéraux, frais de santé… : ce qu’en pensent les Français

répartition des médecinsAu sujet des structures médicales locales, 48% des Français et 28% des professionnels de santé souhaitent le maintien de "toutes les structures mais sans en créer de nouvelles". MARTIN BUREAU AFP ILLUSTRATION 

Plus d’un Français sur deux estiment qu’"il faut à la fois consacrer plus d’argent pour la santé et en même temps faire la chasse aux actes et dépenses inutiles". 

Huit Français sur dix (82%) souhaitent une intervention des pouvoirs publics pour réguler la répartition des médecins libéraux sur le territoire, tandis que 65% des médecins y sont opposés, selon un sondage Odoxa pour le Groupe Profession Santé publié lundi. 

Plus d’un Français sur deux (51%) estiment qu’"il faut à la fois consacrer plus d’argent pour la santé et en même temps faire la chasse aux actes et dépenses inutiles", d’après cette enquête. Un avis partagé par plus de la moitié (52%) des professionnels de santé interrogés (médecins, pharmaciens, infirmiers, aides-soignants, sages-femmes, cadres de santé…). 

Un avis mitigé sur le remboursement des frais de santé 

Concernant les frais de santé, 45% des Français considèrent que "l’assurance maladie devrait rembourser davantage", alors que plus de la moitié des professionnels de santé (53%) jugent qu’elle "devrait être plus sélective dans les soins qu’elle rembourse". 

Au sujet des structures médicales locales (hôpitaux, cliniques…), 48% des Français et 28% des professionnels de santé souhaitent le maintien de "toutes les structures (y compris celles ayant une faible activité) mais sans en créer de nouvelles". Un tiers des Français (35%) et des professionnels de santé (32%) veulent "ouvrir de nouvelles structures de proximité". Côté professionnels de santé, ils sont aussi 37% à plaider pour la fermeture ou la reconversion des structures ayant une activité insuffisante, ce que refusent 16% des Français. 

Deux Français sur trois saluent la fin du "numerus clausus" 

Interrogés sur le projet de loi santé, en cours d’examen au Parlement, plus de la moitié des professionnels de santé (54%) se disent "opposés" à la création prévue de 4 000 postes d’assistants médicaux, tandis que 64% approuvent la labellisation de 500 hôpitaux de proximité. Les deux tiers (67%) saluent aussi la fin du "numerus clausus" (quotas) pour les étudiants en médecine. 

Quant au grand débat national, sept Français sur dix (70%) et plus de la moitié des professionnels de santé (55%) pensent qu’il ne débouchera pas sur "des mesures utiles pour le pays". En outre, un Français sur deux (51%) et huit professionnels de santé sur dix (82%) considèrent qu’une place "insuffisante" a été accordée à la santé lors de ce débat.

Sud-Ouest du 22 mars 2019 

Futurs hôpitaux de proximité : oui à certains actes de chirurgie, non aux accouchements

futurs hôpitauxDes actes chirurgicaux pourront être pratiqués "à titre exceptionnel" dans les hôpitaux de proximité. ARCHIVES LE DEODIC DAVID 

Les futurs hôpitaux de proximité pourront "à titre exceptionnel" proposer de la chirurgie, mais pas d’accouchements, a voté ce vendredi l’Assemblée nationale 

Les futurs hôpitaux de proximité pourront "à titre exceptionnel" proposer de la chirurgie, mais pas d’accouchements, a voté ce vendredi l’Assemblée nationale lors de l’examen du projet de loi santé. Fortement demandeurs d’une offre de soins la plus complète possible sur tous les territoires, les députés ont adopté à l’unanimité un amendement du gouvernement permettant ces dérogations pour des actes chirurgicaux. 

L’autorisation sera strictement encadrée : la ministre de la Santé fixera par arrêté la liste des actes concernés, après avis conforme de la Haute Autorité de santé, et le directeur général de l’agence régionale de santé accordera les dérogations aux établissements. Il ne faut pas "enfermer artificiellement" les hôpitaux de proximité "dans le non-technique", a justifié Agnès Buzyn, insistant sur le "cas par cas". 

Pas d’obstétrique 

Mais la ministre s’est opposée à des amendements de la droite, de la gauche et même d’un "marcheur" qui visaient à autoriser également des activités d’obstétrique, autrement dit des maternités. "Il vaut mieux accoucher dans une voiture ou dans un hôpital de proximité ?", a notamment lancé Jean-Paul Lecoq (PCF), tandis que des élus LREM soulignaient de leurs côtés les risques que ces hôpitaux ne soient pas suffisamment équipés. 

La ministre a expliqué qu’une autorisation générale de chirurgie et d’obstétrique reviendrait à faire des hôpitaux de proximité des "hôpitaux généraux", ce qui n’est pas le but. Et il est "hors de question de toucher à des hôpitaux qui ont une activité soutenue d’obstétrique ou de chirurgie", s’est-elle engagée. 

500 à 600 hôpitaux de proximité 

Les députés ont en revanche ajouté les soins palliatifs parmi les activités pouvant être présentes dans les hôpitaux de proximité. Le projet de loi santé habilite le gouvernement à réviser la carte hospitalière par ordonnances. 

Il s’agira d’un côté de labelliser entre 500 et 600 hôpitaux de proximité (publics ou privés) d’ici à 2022, recentrés sur la médecine générale, la gériatrie et la réadaptation. De l’autre de modifier les règles d’autorisations des activités de soins (chirurgie, maternité, urgences…) et des équipements. "L’objectif du gouvernement n’est pas la réduction de l’offre de soins sur le territoire, mais son organisation", a assuré la ministre.

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