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13 février 2019

Projet de loi "Ma santé 2022"

Europe1 du 13 février 2019 

Projet de loi santé : en quoi vont consister les futurs "hôpitaux de proximité" ?

projet de loi santéLe ministère de la Santé promet des moyens pour les futurs "hôpitaux de proximité". © FREDERICK FLORIN / AFP

Porté par la ministre Agnès Buzyn, le projet de loi "Ma santé 2022" est présenté en Conseil des ministres mercredi. L'une de ses mesures phares concerne la création d'un label "hôpital de proximité" pour 400 à 600 établissements. 

ON DÉCRYPTE 

C'est l'une des des promesses d'Emmanuel Macron en matière de santé. Au travers du plan "Ma santé 2022", détaillé à l'automne par le chef de l'État et présenté mercredi en Conseil des ministres, le gouvernement veut notamment porter le projet d'"hôpitaux de proximité", avec 400 à 600 établissements qui devraient être labellisés d'ici 2022 pour une meilleure gradation des soins. Des ordonnances préciseront la liste de ces hôpitaux qui vont se reconvertir. 

Focus sur les soins courants. Comme leur nom l'indique, les hôpitaux de proximité sont des hôpitaux qui vont se recentrer sur ce qu'on appelle les "soins de proximité", c'est-à-dire les soins courants de médecine générale, la gériatrie, mais aussi la rééducation après une opération qui aurait été faite, elle, dans un établissement plus spécialisé, par exemple. 

A priori, dans un hôpital de proximité, il ne devrait pas y avoir de grands plateaux de chirurgie, ni de maternité. Pour autant, pas question non plus que l'on y soigne que des petits bobos. Ces hôpitaux devront avoir un laboratoire d'analyse ou encore un centre de radiologie, pour que la population locale puisse venir y passer certains examens comme une radio pour un bras ou une cheville cassée. 

Faire le lien entre la médecine de ville et l'hôpital. Enfin, ces hôpitaux vont avoir pour mission de faire le lien entre la médecine de ville et l'hôpital. Certains généralistes, par exemple, pourraient venir y travailler à mi-temps en plus de leurs consultations dans leur cabinet. Un ophtalmologiste pourrait aussi venir y travailler une journée par semaine si besoin. 

En tout cas, l'objectif est de rendre ces centres plus attractifs, garantit-on au ministère de la Santé. Pour cela, on promet même des moyens, par exemple des financements non-définis à ce stade, mais qui permettraient notamment de rénover aussi certains locaux hospitaliers.

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