Sainte-Barbe
Sud-Ouest du 10 décembre 2018
Sainte-Foy-la-Grande : Une nouvelle caserne dans les cartons
Jean-Paul Decellières, directeur du Sdis 33, le sous-préfet de Libourne Hamel-Francis Mekachera, Christelle Guionie et Jean-Marc Bertoumesque. PHOTO JEAN-CLAUDE FAURE
Les pompiers de Sainte-Foy-la-Grande (33) ont fêté leur sainte patronne, Barbe, samedi 1er décembre. Débutée au centre de secours, la cérémonie s’est poursuivie à la salle des fêtes des Lèves où les invités ont été accueillis par le maire Jean-Michel Basset.
Le commandant Jean-Marc Bertoumesque a dressé le bilan de l’année : « Notre corporation, pilier principal de notre modèle de sécurité civile, est un maillon indispensable des secours sur nos territoires ruraux et encore plus aujourd’hui qu’hier. Dans une société de plus en plus individualiste et consommatrice des secours, je mettrai l’accent sur la reconnaissance et la valorisation de tous ceux et celles qui, quotidiennement, s’engagent pour se rendre disponibles. » L’activité du centre de secours est en hausse.
« Une période très difficile »
1 350 interventions seront effectuées en 2018 (1 279 en 2017 et 1 213 en 2016) avec un effectif de 56 pompiers. La majorité d’entre elles s’est déroulée en journée (842).
« Quant au bâtiment, l’entretien permanent de notre caserne nous permet d’évoluer dans des locaux corrects pour la partie vie, mais de moins en moins adaptés à nos missions pour la partie garage, a souligné Jean-Marc Bertoumesque. Le nouveau centre de secours espéré est désormais dans les cartons. » En effet, le permis d’aménager a été signé. « Cela va permettre au maire de Pineuilh (33) de lancer l’étude de la création de la nouvelle caserne du centre de secours dès 2019 sur la zone Aquitania », a révélé David Ulmann, le président de la Communauté de communes du Pays foyen.
La conseillère départementale Christelle Guionie s’est dite consciente du rôle essentiel que jouent les professionnels et les volontaires du Service départemental d’incendie et de secours de Gironde (Sdis 33). « Le Sdis 33 aborde une période très difficile, a-elle expliqué. En effet, depuis sa création, ce sont 220 000 nouveaux habitants qui sont arrivés en Gironde, ce sont des risques inédits à couvrir, des exigences nouvelles, des matériels de plus en plus sophistiqués qu’il faut acquérir pour combattre des risques technologiques ou chimiques accrus. »