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27 novembre 2018

Transmission du VIH

Sud-Ouest du 27 novembre 2018 

VIH en France : encore trop d’infections détectées à un stade avancé

VIHUne goutte de sang est prélevée au bout du doigt pour un test de dépistage rapide. CLAUDIO REYES AFP 

Le nombre de dépistages en laboratoire continue pourtant d’augmenter. 

Plus d’un quart des personnes diagnostiquées séropositives en France en 2017 et 2018 l’ont été de façon "trop tardive", ce qui retarde leur prise en charge et freine la lutte contre la transmission du VIH, a analysé mardi Santé Publique France. 

Entre janvier 2017 et septembre 2018, 28% des personnes ont découvert qu’elles étaient porteuses du virus du sida à un stade avancé de l’infection, c’est-à-dire alors que la maladie s’était déjà déclarée ou avec un niveau très bas de lymphocytes CD4, des globules blancs ciblés par le VIH. 

Cette proportion n’a pas baissé depuis 2013, alors même que le nombre de dépistages en laboratoire continue d’augmenter, avertit Santé publique France, en amont de la Journée mondiale de lutte contre le sida, samedi.  En 2017, 49% des découvertes de séropositivité concernaient des personnes déclarant n’avoir jamais été testées auparavant, ajoute l’organisme public. 

Intensifier le dépistage 

"Le dépistage du VIH doit donc encore être intensifié dans les populations les plus exposées, afin de réduire la proportion de ceux qui ignorent leur séropositivité pour leur permettre de bénéficier d’un traitement antirétroviral", explique-t-il. 

Le traitement, "qui évite la transmission du VIH des personnes séropositives à leurs partenaires, constitue un enjeu majeur pour contrôler l’épidémie", ajoute l’agence nationale de santé publique. 

Santé publique France n’est en revanche pas encore en mesure de donner le nombre total de personnes ayant découvert leur séropositivité en 2017. En 2016, ce nombre était estimé à environ 6 000 personnes, en baisse de 5% par rapport à 2013. 

Les biologistes et les cliniciens doivent obligatoirement déclarer les cas de VIH qu’ils diagnostiquent depuis avril 2016, mais les déclarations reçues sous-estiment le nombre réel de cas, se font avec un délai important ou comportent des données manquantes, explique Santé publique France.  

Sud-Ouest du 27 novembre 2018 

Des préservatifs bientôt remboursés sur prescription médicale

préservatifsAgnès Buzyn : "Aujourd'hui, nous découvrons chaque année environ 6 000 nouveau cas, (...) notamment chez les jeunes" LIONEL BONAVENTURE AFP 

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé que les préservatifs d’une marque à faible coût seront désormais remboursés sur prescription médicale. 

Des préservatifs seront désormais remboursés sur prescription médicale pour aider à lutter contrer le sida, a annoncé mardi la ministre de la Santé Agnès Buzyn sur France Inter. 

Ce remboursement concernera une marque particulière, qui pourra être prescrite par les médecins, a-t-elle ajouté, sans la nommer. 

"Il y a un dispositif médical qui s’appelle le préservatif, qui a demandé à être évalué par la Haute autorité de santé, qui a émis un avis favorable pour le remboursement d’une marque de préservatifs à un coût très faible", a expliqué Agnès Buzyn.

"6 000 nouveaux cas" par an 

Selon elle, "on pourra maintenant, quand on est un jeune ou quand on présente des risques particuliers, ou pas d’ailleurs, quand on est une femme ou quand on est un homme, aller voir son médecin et avoir des préservatifs remboursés sur prescription médicale". 

"Aujourd’hui, nous découvrons chaque année environ 6 000 nouveau cas, (…) notamment chez les jeunes, autour de 800 à 1 000 nouveaux cas chez des gens de moins de 25 ans, qui utilisent souvent le préservatif pour leur premier rapport sexuel, mais pas dans les actes suivants", a-t-elle souligné.

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