Le Parisien du 22 novembre 2018 

Après les incendies en Californie, les Américains étouffent sous la pollution

après les incendiesDes fumées toxiques s'échappent du Camp Fire, l'incendie le plus meurtrier de Californie. Josh Edelson / AFP 

"Les fumées du « Camp Fire », l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de la Californie, ont parcouru plus de 4 800 kilomètres. 

En plus d’un bilan dramatique qui monte à 83 morts ce mercredi, le « Camp Fire » menace désormais la santé de plusieurs milliers d’Américains. Les fumées qui s’échappent de cet incendie gigantesque en cours en Californie s’étendent jusqu’à New York et provoquent une vague de pollution. 

San Francisco, bien qu’à 240 kilomètres de la ville de Paradise, rasée par le feu, a même été qualifiée de « ville la plus polluée du monde » ce week-end par Purple Air, une entreprise mesurant la qualité de l’air. L’indice de la qualité de l’air y a frôlé 240 microgrammes de particules par mètres cubes. Un taux sept fois plus élevé que la normale. 

Vendredi dernier, les écoles et les manifestations sportives ont dû être fermées en raison de l’air vicié. Selon le Guardian, la qualité de l’air, toujours considérée comme malsaine, devrait s’améliorer cette semaine, grâce à la pluie prévue pour mercredi.

85 000 masques respiratoires distribués"...

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