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9 octobre 2018

Dégradation du service rendu aux malades

Sud-Ouest du 8 octobre 2018 

Hôpital : le plan Santé "ne desserre pas le garrot", estiment 300 médecins

ne desserre pas le garrot

Selon les signataires de cet appel, les moyens mis en œuvre dans le plan santé "correspondent en fait à un plan d'économies". SOUNALET JEAN-CHRISTOPHE 

Dans une tribune, les praticiens déplorent que le plan gouvernemental "ne se donne pas les moyens de ses ambitions". 

Le plan "Ma santé 2022", présenté mi-septembre par Emmanuel Macron, n’est pas à la hauteur de l’urgence de la situation, estiment près de 300 médecins dans une tribune publiée lundi sur le site de Libération. Ils regrettent que "le gouvernement ne desserre pas le garrot placé autour du cou de l’hôpital public" et assurent que le projet "ne se donne pas les moyens de ses ambitions". 

Les signataires de ce texte admettent "la pertinence du diagnostic sur la crise du système de santé" mais reprochent à l’exécutif de ne pas traiter le problème en profondeur"Rien sur les prescriptions et les actes injustifiés, rien sur les rentes industrielles et le prix trop élevé des médicaments, rien sur le doublon des coûts de gestion entre la Sécurité sociale et les complémentaires, rien sur les frais de gestion excessifs des mutuelles et compagnies d’assurance", énumèrent-ils. 

"La rigueur se termine en austérité" 

Ces médecins se disent en outre "très inquiets de l’absence de mesures financières pour la psychiatrie (…) et plus globalement pour l’hôpital public", qui selon eux "risque fort de continuer à être la variable d’ajustement des dépenses". Le budget de la Sécu pour 2019, présenté fin septembre, prévoit cependant une hausse de 2,5 % des dépenses d’assurance maladie, au lieu des 2,3 % prévus auparavant, soit une rallonge de 400 millions d’euros. 

Des moyens qui "correspondent en fait à un plan d’économies de 1,5%, compte tenu d’une augmentation des charges de 4% et sans compter le taux d’inflation annuelle évalué à 1,5%", contestent les auteurs de la tribune, affirmant que "la rigueur cumulée année après année se termine en austérité et en dégradation du service rendu aux malades".

Sud-Ouest du 9 octobre 2018

2018 10 09 SO 300 médecins signent une tribune

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