La fermeture des urgences de La Réole obligerait la population à se rendre à Langon en cas d'urgence médicale soit 25 minutes de trajet en plus, alors que la fréquentation des urgences du centre hôspitalier de La Réole n'a pas diminué bien que ce service soit fermé les week-ends et quelques jours par semaine.
Comment peut-on continuer à fermer des services d'urgences de proximité, essentiels pour garantir une offre de santé en particulier en ruralité ?
Sud-Ouest du 4 juin 2018
Les urgences de nouveau menacées
La fermeture annoncée des urgences, un sujet préoccupant pour la CdC et les Réolais. PHOTO F. V.
"La commune de Saint-Vivien-de-Monségur et son maire, Philippe Moute, a accueilli la réunion du Conseil communautaire, placée, cette fois, sous le signe de la fermeture des urgences de l’hôpital de La Réole.
En effet, dans les questions diverses, Bernard Castagnet, vice-président chargé du tourisme et du développement économique, mais aussi médecin, est intervenu pour donner des informations relatives à la énième annonce de fermeture des urgences de l’hôpital de La Réole.
« Nous savons tous que les urgences sont en grand danger de fermeture, le service est en difficulté de gestion, tous comme l’est le centre hospitalier Sud-Gironde en matière financière. La réduction du temps de travail des urgentistes, les non remplacements, et les difficultés sur le plan national à recruter ces urgentistes, dues en particulier à la démographie, n’arrangent en rien la situation. Les urgences étaient déjà fermées les week-ends et quelques jours par semaine. Malgré ces restrictions, le nombre de patients n’a pas diminué », a expliqué M. Castagnet
« En attendant d’en savoir davantage un pôle de travail a été constitué qui proposera quatre axes de réflexion afin, de sauvegarder les urgences de La Réole. Langon, pour sa part, fait, lui, la sourde oreille, plaidant pour ses propres urgences », a conclu l’ancien maire de La Réole."...