"30 millions d'appels au Samu",

"des réformes nécessaires pour mieux fonctionner",

"répondre à tous les appels dans un délai raisonnable",

"beaucoup trop d'attente au téléphone et aux urgences",

"au plan national, il n'existe pas de délai de réponse à un appel",

"le Samu est un grand centre de régulation moderne",

"la règle devrait être que vous ayez une réponse immédiate à un appel",

"Ce drame est un électrochoc"

"Le Samu est un service public qui a des obligations",

"Les urgences : un élément clef du système de santé",

"Le rôle régalien de l'Etat est de formaliser le système de santé, la police, les pompiers, le Samu et les Urgences"

sont autant de réflexions dans cet interview.

BFMTV du 9 mai 2018

Naomi: sa famille veut savoir

Naomi: sa famille veut savoir

Naomi Musenga est morte le 29 décembre 2017 après que son appel au Samu soit ignoré par une opératrice du service de secours. Cette dernière, une assistante de régulation médicale, qui a pris l'appel de la victime, a été suspendue administrativement à titre conservatoire par la direction des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg.


L'employée avait déjà été transférée de service le 2 mai afin qu'elle ne soit plus en contact avec les patients. Puis, l'institution a ouvert, le 3 mai, une enquête en interne afin de "faire toute la lumière sur les faits". - On y revient avec: Mohamed Aachour, avocat de la famille de Naomi Musenga. Patrick Pelloux, urgentiste et président de l’Association des médecins urgentistes de France. Et Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou. - News et Compagnie, du mercredi 9 mai 2018, présenté par Nathalie Levy, sur BFMTV.