Malheureusement nous n'aurons pas tous la même chance sachant qu'en cas d'arrêt cardiaque chaque minute compte.
Sud-Ouest du 6 avril 2018
Un homme survit à un arrêt cardiaque de 18 heures à Béziers, "un cas d’école"
Le CHU Lapeyronie, à Montpellier. WIKIPÉDIA CC
"C’est l’état d’hypothermie dans lequel se trouvait l’homme qui l’aurait sauvé. Il ne devrait pas avoir de séquelles.
"C’est un cas d’école". Le 12 mars dernier un homme de 53 ans est retrouvé sur les bords de l’Orb, non loin de Béziers. En arrêt cardiaque, l’homme est conduit au CHU Lapeyronie à Montpellier. Après 18 heures d’arrêt, son cœur repart.
Les médecins ne donnaient pas cher de sa peau. Et pour cause, quand sa famille le découvre inanimé, son cœur ne bat déjà plus. Le SAMU puis les urgentistes ont tenté de pratiquer des massages cardiaques sur tout le trajet vers l’hôpital puis à son arrivée au bloc, sans succès. Le seul point "positif" est que la victime est en hypothermie. Sa température corporelle a chuté à 22 degrés Celsius, ce qui a pour effet de protéger cerveau et organes vitaux.
"L’hypothermie avait sans doute protégé le cerveau et les organes vitaux. Il y avait des chances qu’il n’y ait pas de séquelles. C’est la grande particularité du dossier. Si son corps avait été à température ambiante, à 37 degrés, le pronostic n’aurait pas été le même". Dr Charbit"...
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