36 heures sans voir un représentant du corps médical
Sud-Ouest du 28 mars 2018
Libournais et Dordogne : amputé pour trop d’attente aux urgences
Jean-Michel Hippert ne peut désormais se déplacer qu’en fauteuil roulant PHOTO J.-C. G.
"En 2011, un sexagénaire avait été amputé d’une jambe après 36 heures aux urgences
À l’origine, on devait lui placer un petit aérateur transtympanique. Au final, Jean-Michel Hippert se retrouve orphelin d’une jambe. Depuis, s’estimant victime d’une série d’erreurs médicales qui ont conduit jusqu’à son amputation, le sexagénaire multiplie les actions judiciaires et doit déposer un recours au fond devant le tribunal administratif très prochainement."...
..."Reste que ce samedi soir en question, les douleurs sont extrêmement vives : un transfert d’urgence vers l’hôpital de Libourne est préconisé. En arrivant là-bas, pourtant, il est conduit dans une chambre dans laquelle on lui prescrit de la morphine sans pour autant voir un chirurgien.
Du samedi soir jusqu’au lundi matin, aucune opération ne sera pratiquée. Le patient va rester « 36 heures sans voir un représentant du corps médical », assure-t-il. Le lundi, finalement, une intervention est réalisée. Trop tardive semble-t-il, la sentence tombe : il doit être amputé d’une partie de sa jambe le lendemain."...
2018_03_28_SO_Libournais_et_Dordogne_amputé_pour_trop_d'attente_aux_urgences