Sud-Ouest du 27 novembre 2017
Lège-Cap-Ferret : Une nouvelle caserne
L’activité opérationnelle a de nouveau augmenté cette année, comme l’a rappelé le capitaine Éric Marchal. PHOTOS L. D.
C’est à Claouey, dans une salle pleine à craquer du Domaine du Ferret, que se sont retrouvés samedi soir les pompiers des centres d’Arès-Lège et du Cap-Ferret pour la Sainte Barbe. Très attendue, l’annonce d’une nouvelle caserne au Cap-Ferret est venue du maire de la presqu’île, Michel Sammarcelli : « le plan local d’urbanisme sera, je l’espère, adopté ce printemps. Son adoption est nécessaire pour l’ouverture du dossier de la construction du nouveau centre au Cap ».
Autre annonce de l’édile : Bernard Casamajou, adjoint et pompier à la retraite, « s’est occupé du positionnement de ce futur centre et des sens de circulation dans le moindre détail. Il a également fait inscrire un agrandissement pour les logements des pompiers de Lège ainsi que pour le centre de secours ».
Reste à régler la pénurie de volontariat. Comme le souligne Charles Lafourcade, chef du Groupement sud ouest, « le Cap-Ferret est une structure fragile où nous manquons de volontaires », c’est pourquoi des pompiers d’Arès-Lège y sont affectés (deux sur le créneau 8 –19 heures).
600 interventions cet été
Côté chiffres, « L’activité opérationnelle s’inscrit une nouvelle fois dans une phase d’augmentation, le prévisionnel d’interventions annuelles nous amènera à plus de 2 200 opérations, c’est une centaine d’opérations supplémentaires par rapport à 2016 », rappelle le capitaine Éric Marchal, chef du centre d’Arès-Lège.
L’été demeure la période la plus sensible avec 600 interventions, soit une dizaine par jour. « Cette année encore, tous les risques se sont conjugués durant cette période qu’il s’agisse du secours à personne et nautique et du feu de forêt », précise le chef de centre. Cette augmentation s’explique aussi par une population à l’année de plus en plus nombreuse en nord Bassin, « un constat qui justifie à lui seul la nécessité de disposer de matériels et d’infrastructures adaptés », conclut Éric Marchal.